RESIST(E)II Fotografia

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El evento RESIST(E)II reune a ocho fotớgrafos mexicanos, una documen- tarista y una experta en fotografía mexicana. Del 29 noviembre 2018 al 31 de enero 2019 INAUGURACION Jueves 29 de noviembre 2018, a las 18H. Entrada libre, de lunes a viernes de 10H a 18H. Cerrado domingos y días feriados L’ évènement RESIST(E)II réunit huit photographes mexicains, une documentariste et une experte en photographie mexicaine. Du 29 novembre 2018 au 31 janvier 2019 VERNISSAGE Jeudi 29 novembre 2018, à 18h. Entrée libre, du lundi au vendredi de 10h à 18h Fermé le dimanche et les jours fériés RESIST(E)II Fotografia Mexicana en Francia INVITÉS/INVITADOS Dante Busquets Rive Díaz Bernal Pía Elizondo Federico Gama Maya Goded Lourdes Grobet Patricia Mendoza Raúl Ortega Javier Ramirez LimÓn Trisha Ziff PRESSKIT NEGPOS 1, Cours nemausus 30000 Nîmes +33(0)4 66 76 23 96 +33(0)6 71 08 08 16

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El evento RESIST(E)IIreune a ocho fotớgrafos mexicanos, una documen-tarista y una experta en fotografía mexicana.

Del 29 noviembre 2018 al 31 de enero 2019

INAUGURACIONJueves 29 de noviembre 2018, a las 18H.Entrada libre, de lunes a viernes de 10H a 18H.Cerrado domingos y días feriados

L’ évènement RESIST(E)IIréunit huit photographes mexicains,une documentariste et une experte en photographie mexicaine.Du 29 novembre 2018 au 31 janvier 2019

VERNISSAGEJeudi 29 novembre 2018, à 18h.Entrée libre, du lundi au vendredide 10h à 18hFermé le dimanche et les jours fériés

RESIST(E)II Fotografia Mexicanaen Francia

INVITÉS/INVITADOSDante Busquets

Rive Díaz BernalPía Elizondo

Federico GamaMaya Goded

Lourdes GrobetPatricia Mendoza

Raúl OrtegaJavier Ramirez LimÓn

Trisha Ziff

PRESSKIT NEGPOS1, Cours nemausus30000 Nîmes+33(0)4 66 76 23 96+33(0)6 71 08 08 16

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Resist(e)IINEGPOS

NEGPOS interviene en la difusión de exposi-ciones, ayuda a la creación, proyectos editoriales y residencias. NEGPOS desarrolla también acciones de carácter socio-educativo y formaciones fotográ-ficas para todos los públicos.

Nuestra misión de difusión de la cultura y de ayuda a los artistas es eje de nuestras preocu-paciones. Defendemos un acceso a la cultura para todos, poniendo particular acento en lo convivial.

Para sus exposiciones, acciones y formaciones, NEGPOS dispone de dos espacios de trabajo : la galeria NEGPOS FOTOLOFT situada en Nîmes en el famoso edificio « Nemausus » del arquitecto francés Jean Nouvel en el corazón del barrio de la Ruta de Arles y el FABLAB NEGPOS en Valdegour (ZUP nord). NEGPOS organiza cada año en Nîmes dos ciclos de exposiciones que se esparcen por la ciudad : las « Rencontres Images et Ville » (Encuentros Imagenes y Ciudad) en la primavera y el « Printemps photo-graphique » en invierno, así como varias exposi-ciones monográficas durante el resto del año.

NEGPOS está asociado con las Rencontres Pho-tographiques de Rabat (Marruecos) y es fundador con la asociacion Lumière d’Encre (Céret) del festi-val transfronterizo FOTOLIMO que se lleva a cabo cada otoño entre Port-Bou y Cerbère. NEGPOS representa hoy a unos cuarenta fotografos de todos los horizontes (Africa del Sur, Alemania, Francia, Brasil, Corea, Grecia, Marruecos, Mexico, Cuba, Chile, Japon, Republica Dominicana, Reino Unido).

Informes : http://negpos.fr [email protected] T : 04 66 76 23 96 / 06 71 08 08 16

NEGPOS intervient sur la diffusion d’expositions, l’aide à la création, des projets éditoriaux et des résidences. NEGPOS développe aussi des actions à caractère sociaux-éducatifs et des formations pho-tographiques à destination de tous les publics.

Notre mission de diffusion de la culture et de soutien aux artistes nous tient particulièrement à cœur. Nous défendons un accès à la culture pour tous, dans une approche conviviale.

Pour ses expositions, ses actions et ses formations, NegPos dispose de deux espaces de travail, la gale-rie NEGPOS FOTOLOFT située à Nîmes dans le fameux bâtiment « Le Némausus » de l’architecte français Jean Nouvel au cœur du quartier de la Route d’Arles et le FABLAB NEGPOS à Valdegour (ZUP Nord).

NEGPOS organise chaque année à Nîmes deux cycles d’expositions qui essaiment dans la ville : les « Rencontres Images et Ville » au printemps et le « Printemps Photographique » en hiver, ainsi que plusieurs expositions monographiques durant le reste de l’année.

NEGPOS est partenaire des Rencontres Photogra-phiques de Rabat (Maroc) et est aussi à l’origine avec l’association Lumière d’encre (Céret) du festi-val transfrontalier FOTOLIMO.

NEGPOS représente aujourd’hui quelques quarante photographes venus de tous horizons (Afrique du Sud, Allemagne, France, Brésil, Corée, Grèce, Maroc, Mexique, Cuba, Chili, Japon, République Dominicaine, Royaume Uni).

Renseignements : http://negpos.fr [email protected] T : 04 66 76 23 96 / 06 71 08 08 16

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México D.F. 1969.

Realizó estudios de fotografía en el San Francisco Art Institute, EEUU. Completó la carrera técnicaimpartida por la E.A.F. en la Ciudad de México. Cursó talleres con Susan Meiselas, Abbas, JosephRodríguez, Cristian Caujolle, Heidi Speaker y Gerhard Steidl. Su trabajo se ha publicado en libros,revistas y diarios nacionales e internacionales.Ha expuesto individualmente, y participado en más de 25 exhibiciones colectivas en México y elextranjero.Su proyecto Diario DeAntes obtuvo la beca Jóvenes Creadores del FONCA en el año 2000. Fueseleccionado en varias ediciones de la Bienal de Foto-grafía, y recibió una Mención Honorífica en1997 y el Premio de Adquisición en 2006 por su proyecto SATELUCO. Ha recibido también lasbecas “Descubrimientos PHE México DF” del Festival PHE ’09, y la Beca Leica del festivalFotoFest en Houston, EEUU, 2008. Creador Artístico de la Emisión 2011 del Sistema Nacional deCreadores de Arte del FONCA, México, con su proyecto “Falsa Memoria”, basado en el libro “Lasvenas de América Latina”, del autor Eduardo Galeano.

http://dante-busquets.net

DANTE BUSQUETS

Mexique D.F., 1969.

Il a fait des études de photographie au San Francisco Art Institute, aux États-Unis. Il termine sa carrière tech-nique avec le E.A.F. (Mexico). Il a participé à des ateliers de Susan Meiselas, Abbas, Joseph Rodríguez, Cristian Caujolle, Heidi Speaker et Gerhard Steidl. Son travail a été publié dans des livres, revues et magazines nationaux et internationaux.Il a exposé individuellement et participé à plus de 25 expositions collectives au Mexique et au étranger.Son projet Diario DeAntes a obtenu la bourse Jeunes Créateurs du FONCA (2000). Il est sélectionné dans plusiers éditions de la Biennale de Photographie, et a reçu une mention honorable en 1997 et l’Acquisition Award en 2006 pour son projet Sateluco. Il a également reçu la Bourse «Descubrimientos PHE México DF» du Festival PHE ‘09, et le festival Leica Scholarship FotoFest à Houston, États-Unis, 2008. Nommé Créateur artis-tique de l’édition 2011 du système national de Créateurs d’Art de FONCA, Mexique, avec son projet Falsa Memo-ria, basé sur le livre «Les veines ouvertes de l’Amérique latine» d’Eduardo Galeano.

http://dante-busquets.net

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SATELUCO, 2008.

Sateluco se penche sur l’environnement urbain et les différents processus de transformation du contexte dans l’imagination juvénile de l’auteur. Pendant les années quatre-vingt est aménagée «Satélite»; une zone de la banlieue nord de Mexico, connue sous son nom géné-rique, et qui reste indéfinie pour beaucoup de ses habi-tants. Avec ce projet, Dante Busquets cherche à réaliser le portrait universel de la classe moyenne de la banlieue, en se basant sur l’observation et l’analyse du territoire que l’architecte Mario Pani a pensé et conçu, pour être la banlieue idéale de la capitale mexicaine.

“SATELUCO”, 2008.

“Sateluco” mira al entorno urbano y sus diversos proce-sos de transformación a partir del contextodel imaginario juvenil del autor, durante la década de los años ochenta en “Satélite”; una zonasuburbana al norte de la Ciudad de México, conocida por su nombre genérico, e indefinida paramuchos de sus habitantes. Con este proyecto busco hacer un retrato universal de la clase mediade los suburbios, a partir de la observación y el análisis de la región que el arquitecto Mario Panipensó y diseñó, para convertirlo en el suburbio ideal de la capital mexicana.

SATELUCO

DANTE BUSQUETS

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SATELUCO

DANTE BUSQUETS

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SATELUCO

DANTE BUSQUETS

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Il a étudié un diplôme en anthropologie sociale à l’Université Autonome de l’État de Mexique de 1994 à 1999. Par la suite, il s’est formé dans le domaine des arts, ateliers de disciplines telles que l’art vidéo, la production cinématographique, la performance, la photographie et la théorie de l’art contemporain, au Mexique et en Es-pagne entre 2001 et 2010 institutions telles que le Centre de l’Image, le Laboratoire d’Art d’Alameda, le Centre Arts, Musée Universitaire de Chopo UNAM, Centre Universitaire d’Etudes Cinématographique UNAM et Casa Encendida à Madrid en Espagne, pour n’en nom-mer que quelques-uns.Il a eu comme professeurs Lorena Wolffer, Mónica Mayer, Pancho López, Ximena Cuevas, Naief Yehya et Montserrat Soto. En 2003, il s’installe en France et en Espagne pour une période de 10 ans, où il concentre son travail sur la rela-tion entre l’objet et la photographie, montrant son travail dans des expositions individuelles (Allemagne , France, Espagne). Plus tard en 2013, il retourne au Mexique, où il travaille et vit actuellement. De 2002 à 2006 il a produit plusieurs performances, des vidéo-actions et des œuvres d’art vidéo qu’il a pu présen-ter dans diverses expositions et festivals comme la XVè Exposition Internationale de Performance d’ExTeresa Arte Actual au CDMX, le Festival PhotoEspaña 06 avec l’exposition NTSC-MEX-PAL à l’Institut du Mexique (Espagne), au Festival international de la performance de BCN eBent 03 à Barcelone et VIè exposition interna-tionale d’Art Action Containers 04 à Séville, en Espagne, pour nommer certains. Depuis 2010, il est représenté par la galerie NEGPOS (Nîmes, France).Son travail est basé sur la performance, l’art vidéo, la photographie, l’installation et le détournement d’objets.Il fait une critique subtile, mêlée d’ironie sur diverses questions telles que l’identité, la migration et notre rela-tion à la technologie.Prix: Bourse d’études PECDA du Fonds spécial pour la culture et les arts de l’État de Mexico FOCAEM, 2015Publications: Sans limites-Art contemporain à Mexico 2000-2010, Ed. Cubo Blanco, Mexique, 2014.

https://www.rivediazbernal.com

RIVE DIAZ BERNAL

Estudia la licenciatura en Antropología Social en la Universidad Autónoma del Estado de México de 1994 a 1999. Posteriormente se forma en el campo de las artes, en cursos y talleres de disciplinas como el video-arte, producción cinematográfica, performance, fotografíay teoría del arte contemporáneo, en México y España entre los años 2001 a 2010 en instituciones como El Centro de la Imagen, Laboratorio Arte Alameda, Centro Nacional de las Artes, Museo Universitario del Chopo UNAM, Centro Universitario de Estudios Cinematográ-ficos UNAM y Casa Encendida en Madrid España, por nombrar algunos, teniendo como profesores a Lorena Wolffer, Mónica Mayer, Pancho López, Ximena Cuevas,Naief Yehya y Montserrat Soto.En el 2003 traslada a radicar a Francia y España por un periodo de 10 años, donde concentra su obra en el arte objeto y la fotografía, mostrando su trabajo en exposi-ciones individuales en Alemania Francia y España, pos-teriormente en el 2013 regresa a México, donde trabaja yradica actualmente. Desde el 2002 a 2006 ha realizado diversos performances, videoacciones y piezas de video arte, presentándolas en diversas muestras, festivales y colectivas como la XV Muestra Internacional de Perfor-mance de ExTeresa Arte Actual en la CDMX, ElFestival PhotoEspaña 06 con la muestra NTSC-MEX-PAL en el Instituto de México de España, en el Festival Internacional de Performance de BCN eBent 03 en Bar-celona y la Sexta Muestra Internacional de Arte Acción Contenedores 04 en Sevilla, España, por nombraralgunos. Desde el 2010, esta representado por NEG-POS Galerie, en Nimes, Francia.Su obra esta sustentada en el performance, videoarte, fotografía, instalación y el arte objeto.En ella hace una sutil critica, mezclada con la ironía sobre diversos temas como la identidad,la migración y nuestra relación de los seres humanos con la tecnología.Premios: Beca PECDA del Fondo Especial para la Cultura y las Artes del Estado de MéxicoFOCAEM, 2015.Publicaciones: Sin límites-Arte Contemporáneo en la Ciudad de México 2000-2010,Ed. Cubo Blanco, México, 2014.

https://www.rivediazbernal.com

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BACK TIME, 2018.

Back Time est une série de photos documentaires qui se réfère au jeu de mots entre «remonter le temps» et «dos». Elle a été réalisée dans les festivals de Heavy Me-tal en France, en Espagne, au Mexique et en Allemagne.A partir d’un point de vue anthropologique et artistique, l’auteur enquête sur les éléments qui constituent l’iden-tité de ce genre musical. Depuis les années 70, le Heavy Metal, a vu s’ établir plus de 25 sous-genres, divisés par styles, idéologies, nationalités et esthétique. Une coutume répandue, est l’affichage sur le dos (back) des écussons, symboles, icônes ou phrases de vos groupes favoris, également sur les T-shirts et même parfois sur la peau avec des tatouages.A travers l’enregistrement photographico-ethnogra-phique, Diaz Bernal produit une comparaison entre cette exaltation de l’identité et l’appartenance à un groupe social, dans ce cas à un courant musical et ses différents clans, tribus, hordes, confréries, ordres reli-gieux ou loges, présent à travers le monde et à travers l’histoire. La façon de décorer le dos et les corps, abou-tissent à des compositions esthétiques intéressantes, certains parfaitement délimités et donnent à voir très clairement le sous-genre et l’idéologie à laquelle ils ap-partiennent. Cette coutume développée par les headban-gers (fans de heavy metal), peut-être l’une des dernières survivances des rituels totémiques, qui prennent des éléments de folklore et des traditions ancestrales euro-péennes.Cette série photographique adopte une certaine qualité ethnographique, où la sélection de centaines d’images collectées dans 5 festivals internationaux, de 2010 à 2016, qui ont été structurées et regroupées par thèmes, cherchant à produire une interprétation visuelle des éléments typiques et caractéristiques présents dans ces événements de groupes sociaux.

RIVE DIAZ BERNAL

BACK TIME. 2018

Back Time es una serie fotográfica documental, que hace referencia al juego de palabras entre "volver atrás en el tiempo y espalda". En ella se ha registrado en imágenes, lo que sucede en los festivales de heavy metal en Francia, España, México y Alemania.Abordada desde una visión antropológica y artística, se busca indagar en ciertos elementos de identidad pre-sentes en este genero musical. Desde los años 70 el Heavy Metal, cuenta con más de 25 subgéneros, divididos por estilos, ideologías, nacio-nalidades y estéticas. Una costumbre generalizada, es la exhibición en espaldas (back) de parches, símbolos, iconos o frases de sus grupos favoritos, también encamisetas e incluso sobre la piel con tatuajes.Por medio del registro fotográfico-etnográfico, se hace una comparativa de esta exaltación de identidad y perte-nencia a un grupo social, en este caso a un generomusical; con los distintos clanes, tribus, hordas, cofradías, ordenes religiosas o logias, presentes en todo el mundo y a través de la historia. La forma de decorar sus espaldas y cuerpos, dan como resultado interesantes composiciones estéticas, algunas perfectamente delimi-tadas y dejando muy claro el subgénero e ideología a la cual pertenecen. Esta costumbre usada por los headban-gers (fans del heavy metal), quizás uno de los últimos reductos de rituales totémicos, que toman elementos del folklore y tradiciones ancestrales europeas.Se presenta esta serie fotográfica con un cierto formato etnográfico, donde se señalizo la selección de cientos de imágenes recopiladas en 5 festIvales internacionales, del 2010 a 2016, con las cuales se estructuraron y agruparon por temáticas, buscando se pueda hacer una interpre-tación visual de los elementos y rasgos característicos presentes en estos eventos grupos sociales.

BACK TIME

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RIVE DIAZ BERNAL

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RIVE DIAZ BERNAL

BACK TIME

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Ciudad de Mexico, 1963.

Pía Elizondo es una fotógrafa franco-mexicana residente en Paris desde hace 15 años.Su trabajo, sombrío y poético ha sido expuesto en Euro-pa (España, Francia, Noruega, Suiza, Inglaterra), en Es-tados Unidos y en América Latina. Utiliza sobre todo el blanco y negro para un trabajo personal esencialmente centrado en la memoria y en la atemporalidad. Ha recibido en 4 ocasiones la beca del SNC del FONCA para la producción de proyectos personales que han sido todos expuestos y entre los cuales los más importantes son “Los pasos de la memoria”, “Entre dos”, “Songe d’ou-bli” y “The fall”. El proyecto “The fall” fue expuesto en noviembre de 2017 en el Instituto Cultural de Mexico en Paris.Todos estos proyectos han visto la luz como libros de artista o auto-editados.Desde 2007, colabora en diversos proyectos con la Ga-leria NegPos. En 2012 obtiene el master por la ENSP de Arles y desde entonces es jefe de taller en la formación continua de la ENSP Louis Lumière en Paris.Su trabajo es distribuido por la agencia VU. Ha sido becada por el SNC del Fonca 4 veces. Sus proyectos personales han dado vida a varios libros, la mayoria de ellos auto-editados.«Los pasos de la memoria», «Songe d’oubli», «The devil’s playground», «De la possibilité du désir», «The fall».

Su obra puede ser consultada el los siguientes sitios:www.piaelizondo.comwww.boxgalerie.bewww.agencevu.comwww.negpos.frwww.lensculture.com

PIA ELIZONDO

Ville de Mexico, 1963

Pía Elizondo est une photographe Franco-Mexicaine résidant à Paris depuis presque 15 ans. Son travail, sombre et poétique, a été exposé en Europe (Espagne, France, Norvège, Suisse, Angleterre), aux USA et en Amérique Latine. Elle utilise surtout le noir et blanc pour un travail personnel essentiellement centré sur la mémoire, et l’a-temporalité. Elle a reçu depuis 2003 plusieurs aides à la création de la part du Ministère de la Culture du Méxique pour la pro-duction de projets personnels qui ont tous été exposés et publiés et parmi lesquels les plus importants sont “Los pasos de la memoria”, “Entre deux”, “Songe d’oubli”, The fall”. Le projet The Fall a été exposé en novembre 2017 à l’Institut Culturel du Mexique à Paris. Tous ces projets ont vu la lumière en tant que livres d’artiste, ou auto-édi-tés. Depuis 2007, elle collabore dans de divers projets avec la Galerie Neg-Pos. En 2012 elle obtient le master par L’ENSP de Arles et depuis elle est maître de stage sur la formation continue à l’ENSP Louis Lumière de Paris. Son travail est distribué par l’agence VU.Elle a été boursée par quatre fois par le Sistema Nacional de Creadores à Mexico pour le développement de pro-jets personnels qui ont donné vie à plusieurs livres dont la plupart auto-édités:«Los pasos de la memoria», «Songe d’oubli», «The devil’s playground», «De la possibilité du désir», «The fall».

Son travail peut être consulté sur les sites suivants:www.piaelizondo.comwww.boxgalerie.bewww.agencevu.comwww.negpos.frwww.lensculture.com

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THE FALL, 2017

Aujourd’hui, l’appréhension des événements a cessé d’être directe et personnelle. Fondamentalement, notre expérience de l’action du monde est médiatisée, différée et fragmentée. Cette perception décalée est précisément le point de départ de Pía Elizondo dans sa série photo-graphique sur Alep, une ville qui non seulement est le symbole de la guerre civile en Syrie, mais aussi la cible d’intérêts internationaux dans cette région du Moyen-Orient.

Des vidéos de la bataille d’Alep transmises en janvier 2017 par la télévision et les réseaux de médias français, Elizondo extrait un ensemble d’instants fixes. Sa sélec-tion répond à un besoin plus instinctif et subjectif que rationnel. Et sa logique de montage, à un ordre histo-rique qui vient de l’affection personnelle avant le senti-ment social transindividuel.

Nous ne sommes pas face à un montage de fragments épars et hétérogènes, mais face à un ensemble d’images jumelées par la même texture sensible, celle du noir et blanc et du vignettage dans le cadrage. Nous associons les images arrondies et concaves d’Elizondo à un tunnel, ou à l’ancien cadre sombre de la télévision analogique, ou encore au canon d’une arme. Mais surtout, ses images renvoient à l’intérieur de la chambre noire, un dispositif qui, comme le suggère Jean-Louis Déotte, fonctionne de manière immersive et affective.

N’est-ce pas ce que cette série de Pía Elizondo nous demande, d’expérimenter l’image de l’intérieur, en tant qu’événement interne, affectif et compassionnel, plus que de l’extérieur, à partir de l’imaginaire médiatique?

Laura Gonzalez

THE FALL, 2017

Hoy, la experiencia de los acontecimientos ha dejado de ser directa y personal. Fundamentalmente, nues-tra experiencia de la acción del mundo está mediada, diferida y fragmentada. Ese desfase de la experiencia es justamente el punto de partida de Pía Elizondo en su serie fotográfica sobre Aleppo, una ciudad que no sólo es el símbolo de la guerra civil en Siria, sino también el blanco de los intereses internacionales en esa región del Medio Oriente.

De los videos transmitidos del conflicto de Aleppo en enero de 2017 por la televisión y las redes mediáticas francesas, Elizondo extrae un conjunto de instantes fijos. Su selección responde a una necesidad más instintiva y subjetiva que racional. Y su lógica de montaje, a un or-den histórico que se desprende del afecto personal antes que del sentir social transindividual.

No nos encontramos ante un montaje de fragmentos dispersos y heterogéneos, sino ante un conjunto de imágenes hermanadas por una misma textura sensible, la del blanco y negro, y del viñeteo del encuadre. Asocia-mos las imágenes redondeadas y cóncavas de Elizondo a un túnel, o al antiguo marco oscuro de la televisión analógica, o al cañón de un arma. Pero sobre todo, sus imágenes remiten al interior de la cámara oscura, un aparato que como sugiere Jean-Louis Déotte, funciona por vía inmersiva y afectiva.

¿No será eso lo que nos pide esta serie de Pía Elizondo, experimentar la imagen desde dentro, como un aconte-cimiento interno, afectivo y compasivo, más que desde fuera, desde el imaginario mediático?

Laura Gonzalez

THE FALL

PIA ELIZONDO

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THE FALL

PIA ELIZONDO

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THE FALL

PIA ELIZONDO

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FEDERICO GAMA

Ciudad de México, 1963.

Mi obra se ha concentrado en los últimos 25 años en tres temas específicos: la vestimenta como forma de expresión, la identidad y las migraciones culturales. Temas que me han permitido abordar conceptos y problemáticas como la discriminación, el racismo, la violencia, la religión, la delincuencia y la masculinidad. He sido Miembro del Sistema Nacional de Creadores de Arte en los periodos 2015- 2018 y 2010-2013. Ganador de la X Bienal de Fotografía y el premio especial del público en 2002. En 1998 obtuve el primer lugar en la Bienal de Fotografía de Puerto Rico. En 1999 el Premio Nacional de Periodismo Cultural, Fernando Benítez que otorga la Feria Internacional del Libro (Guadalaja-ra, Mexico). En 2009 fui finalista del Grange Prize Art Gallery of Ontario (AGO) en Toronto, Canadá. En 2009 obtuve el Premio Nacional Rostros de la Discriminación en la categoría Reportaje para Televisión. En 1997 fui becario Jóvenes Creadores del FONCA. Mi obra for-ma parte de diversas colecciones privadas, en museos y galerías. He sido jurado en distintos certámenes de fotografía e impartido cursos y conferencias en univer-sidades como la de Stanford, la UNAM, la UAEM, la UAM, el ITESM, la UCM y escuelas especializadas. Soy autor de los libros Historias en la piel (Artes de México 2011); Mazahuacholoskatopunk(IMJuve, 2009) y coautor de los libros Jóvenes y Espacio Público (Bellaterra Edi-cions, Barcelona, España. 2012,) Mexico D. F. Then And Now(Salamanders Books, Londres, Inglaterra. 2009); Jóvenes, cultura e identidades urbanas (Porrúa-UAM Iztapalapa, 2002); Cholos a la Neza, otra identidad de la migración (IMJuve, 2008), Tinta y Carne (Cultura Contracultura, 2009) y Migración procesos produc-tivos, identidad y estigmas sociales(UAEM/Juan Pablos Editores, 2010). Actualmente trabajo como fotógrafo freelance. Hasta el momento he tenido 37 exposiciones individuales y 67 colectivas en recintos culturales de México, Italia, Argentina, Colombia, Guatemala, Brasil, Alemania, Austria, China, Estados Unidos, Canadá, España, Portugal, Irlanda, Turquía, Polonia y Bélgica.

http://www.federicogama.com.mx

Ville de Mexico, 1963.

Son travail s’est concentré ces 25 dernières années sur trois thèmes spécifiques: l’habillement en tant que forme d’expression, l’identité et les migrations culturelles. Des sujets qui lui ont permis d’aborder des concepts et des problèmes tels que la discrimination, le racisme, la vio-lence, la religion, le crime et la masculinité.Il a été membre du Système National des Créateurs d’Art dans les périodes 2015-2018 et 2010-2013. Lauréat de la Xè Biennale de la Photographie et du prix spécial du public en 2002. En 1998, il a obtenu la première place à la Biennale de Photographie de Porto Rico. En 1999, le Prix national du journalisme culturel, Fernando Benítez décerné par la Foire internationale du livre. En 2009, il est finaliste du Grange Prize Art Gallery of Ontario (AGO) à Toronto, Canada. En 2009, il a remporté le prix National Faces of Discrimination dans la catégorie Television Report. En 1997, il était Fellow des Jeunes Créateurs du FONCA. Son travail fait partie de diverses collections privées, dans des musées et des galeries. Il a été jury dans différents concours de photographie et il a donné des cours et des conférences dans des universités telles que Stanford, UNAM, UAEM, UAM, ITESM, UCM ainsi que dans des écoles spéciali-sées. Il est l’auteur des livres Historias en la piel (Arts du Mexique 2011); Mazahuacholoskatopunk (IMJUVE, 2009) et co-auteur de livres Jovenes y espacio publi-co (Edicions Bellaterra, Barcelone, Espagne 2012.) D. Mexique F. Then And Now (Salamandres Books, London, England 2009.); Jóvenes, cultura e identidades urbanas (Porrúa-UAM Iztapalapa, 2002); Cholos a la Neza, otra identidad de la migración (IMJuve, 2008), Tinta y Carne (Cultura Contracultura, 2009) y Mi-gración procesos productivos, identidad y estigmas sociales(UAEM/Juan Pablos Editores, 2010). Il travaille actuellement en tant que photographe indépendant. Jusqu’à présent, il a participé à 37 expositions indivi-duelles et 67 expositions collectives au Mexique, en Argentine, en Argentine, en Colombie, au Guatemala, au Brésil, en Allemagne, en Autriche, en Chine, aux États-Unis, au Canada, en Espagne, au Portugal, en Irlande et en Belgique.http://www.federicogama.com.mx

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MAZAHUACHOLOSKATOPUNK

FEDERICO GAMA

MAZAHUACHOLOSKATOPUNK

Mazahuacholoskatopunk ouvre un débat de société sur la façon dont sont compris «les indigènes», les peuples indigènes, quelque chose qui n’est définitivement pas résolu dans les pays qui ont été colonisés et où les voix des indigènes ont été réduites au silence comme au Mexique.Aujourd’hui, les peuples autochtones cherchent à se fondre dans les grandes villes pour passer inaperçus, être des gens invisibles et ordinaires, parce que se distinguer, parler leur langue et porter leurs vêtements traditionnels dans les villes n’a de sens que pour se faire remarquer et faire haïr leur origine.Dans ce projet, l’auteur montre comment les vêtements sont devenus les moyens d’expression des migrants d’origine indigène et rurale à la conquête de Mexico. Comment la recherche d’un look contre-culturel (cho-los, skatos et punks) donne à ce groupe historiquement marginalisé et discriminé la sécurité nécessaire pour se sentir partie intégrante du contexte urbain.Suivant le fil de cette idée, l’auteur pratique le portrait dans le style de la photographie des défilés de mode et documente ainsi la façon de s’habiller, le langage cor-porel et la personnalité de cette nouvelle culture de la jeunesse urbaine hybride et métisse, à la mexicaine.

MAZAHUACHOLOSKATOPUNK

Mazahuacholoskatopunk es una discusión social sobre como están entendiendo “lo indígena” las personas de los pueblos originarios, algo que definitivamente no está resuelto en los países que fueron colonizados y donde se callaron las voces de los nativos, como en México.Hoy los habitantes de los pueblos originarios buscan mimetizarse en las grandes ciudades para pasar inad-vertidos, ser invisibles y personas comunes, porque distinguirse, hablar su lengua y usar su indumentaria tradicional en las ciudades no tiene sentido salvo para ser señalados y odiar su origen.En este proyecto documento cómo la indumentaria se convirtió en el medio de expresión de los migrantes de procedencia indígena y rural para conquistar la Ciu-dad de México. La resignificación que hace este grupo, históricamente marginado y discriminado, del look contracultural de cholos, skatos y punks, les da la segu-ridad necesaria para sentirse parte del contexto urbano por derecho propio.Siguiendo esta idea retrato -con el estilo de la fotografía de las pasarelas de moda- la forma de vestir, el lenguaje corporal y la personalidad de esta nueva cultura juvenil urbana híbrida y mestiza, a la mexicana.

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MAZAHUACHOLOSKATOPUNK

FEDERICO GAMA

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FEDERICO GAMA

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Ciudad de México, 1967A través de su fotografía, y ahora de sus películas, Maya Goded aborda los temas de la sexualidad femenina, la prostitución y la violencia de género en una sociedad donde la definición del rol de la mujer es sumamente estrecha y la feminidad está cercada por los mitos de la castidad, la fragilidad y la maternidad. Actualmente, está llevando a cabo un proyecto de investigación sobre las comunidades chamánicas en el continente america-no, desde Alaska hasta la Tierra del Fuego, abordando sus aspectos sicológicos, emocionales, materiales y espi-rituales, y explorando su relación con la naturaleza. Sus fotografías han sido expuestas en Estados Unidos, América Latina, Europa, China y África. Su obra ha sido motivo de exposiciones individuales en los museos y eventos de fotografía más prestigiados, y ha recibi-do premios, becas y reconocimientos importantes en distintas partes del mundo, como: Mother Jones Fund (San Francisco); Premio Eugene Smith y J. Simon Gug-genheim (ambos en Nueva York); premio Prince Claus Fund, (Ámsterdam) y la beca del Sistema Nacional de Creadores de Artes (México) en cuatro ocasiones. Plaza de la Soledad, su primer largo documental, tuvo su estreno internacional en el Sundance Film Festival y ha recibido diversos reconocimientos, como: el Premio especial del jurado del Festival del Nuevo Cine Ibe-roamericano (La Habana); el Premio a mejor dirección del Festival Cinema Tropical (Nueva York), y el Premio a mejor documental del Guanajuato International Film Festival (México).El trabajo de Goded transmite una sensación inusitada de intimidad y autenticidad, resultado de la confianza que logra establecer a través de los años con los persona-jes retratados. Esta sincronía, tan notoria en el lenguaje de los cuerpos captados por su lente, es la que suscita la empatía del espectador. No teme retratar a personas en situaciones difíciles, ya sean los valientes cuya negativa a someterse representa una amenaza para las normas es-tablecidas, o los vulnerables, cuyas vidas son trastocadas por los conceptos de poder y control. Su mirada pene-trante, su cuestionamiento permanente sobre las ideas preconcebidas, su esfuerzo por revelarnos realidades-poco conocidas, su talento para celebrar la otredad y un humanismo que trasciende las barreras sociales la han hecho merecedora de tantos premios y reconocimientos internacionales.

http://mayagoded.net/site/

Ville de Mexico, 1967. A travers sa photographie, et maintenant de ses films, Maya Goded aborde les questions de la sexualité fé-minine, de la prostitution et de la violence de genre dans une société où la définition du rôle des femmes est extrêmement étroite et la féminité est entourée des mythes de la chasteté, de la fragilité et de la maternité. Actuellement, elle mène un projet de recherche sur les communautés chamaniques des Amériques, de l’Alaska à la Terre de Feu, abordant ses aspects psychologiques, émotionnels, matériels et spirituels, et explorant sa rela-tion avec la nature.Ses photographies ont été exposées aux États-Unis, en Amérique latine, en Europe, en Chine et en Afrique. Son travail a fait l’objet d’expositions individuelles dans les plus prestigieux musées et événements photographiques, et a reçu des prix, des bourses et des reconnaissances importantes dans différentes parties du monde, telles que: Mother Jones Fund (San Francisco); Eugene Smith Award et J. Simon Guggenheim (tous deux à New York); Prix Prince Claus Fund, (Amsterdam) et la bourse du Système national des créateurs d’art (Mexico) à quatre reprises.La Plaza de la Soledad, son premier long documentaire, a été présenté en première internationale au Sundance Film Festival et a reçu plusieurs prix, dont: le Prix spé-cial du jury du nouveau Festival du film ibéro-américain (La Havane); le prix du meilleur réalisateur au Cinema Tropical Festival (New York) et le prix du meilleur docu-mentaire au Festival international du film de Guanajuato (Mexique).Le travail de Goded véhicule une sensation inhabituelle d’intimité et d’authenticité, résultat de la confiance qu’elle établie au fil des ans avec les personnes représen-tées. Cette synchronie, si évidente dans le langage des corps captés par son objectif, est ce qui suscite l’empa-thie du spectateur. Elle n’a pas peur de dépeindre des personnes dans des situations difficiles, que ce soit les plus courageux dont le refus de se soumettre, constitue une menace pour les normes établies, ou les plus vulné-rables dont les vies sont perturbées par les concepts de pouvoir et de contrôle. Son regard pénétrant, sa remise en cause constante des idées préconçues, son effort pour révéler des réalités inconnues, son talent pour célébrer l’altérité et un humanisme qui transcende les barrières sociales, l’ont porté vers de nombreuses récompenses et une solide reconnaissance internationales.

http://mayagoded.net/site/

MAYA GODED

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SANACION-CUERPO-TIERRA, 2018.

Cette série de photographies et de vidéos fait partie d’un voyage à travers différents territoires indigènes au Mexique, parmi les femmes guérisseuses. Ce travail est mêlé à des souvenirs ancestraux de guérison où la connexion entre esprit-corps-esprit-nature est essen-tielle.Ce travail raconte des histoires de résistance, de pro-cessus de récupération émotionnelle et spirituelle des femmes, de défense du territoire-corps-terre par la guérison. C’est sur le corps de ces femmes que vivent tous les effets de l’oppression colonialiste et raciste, mais c’est aussi là que réside l’énergie vitale de l’émancipation. Ces corps vivent dans un territoire de sens et en relation avec la nature et dont la vie, la santé et la continuité des cycles naturels sont réglementées.

Ces femmes, gardiennes de leur culture et défenseuses de leurs ressources naturelles sont devenues les guides d’un mode de vie et d’une conscience écologique globale aujourd’hui alternative à la culture occidentale.

Ces luttes passent par la guérison en tant que geste personnel et communautaire et deviennent ainsi un acte politique qui devient un acte vital devant le système de la violence totale qui prédomine contre les femmes.

Retrouver la spiritualité des femmes autochtones est devenu un acte vital et politique face à un système de violence totale contre les femmes.Dans l’exposition, différents formats seront utilisés: pho-tographie, vidéo et son.

SANACION-CUERPO-TIERRA, 2018.

Esta serie de fotografías y videos son parte de un cami-nar por distintos territorios indígenas en México, entre mujeres curanderas, este trabajo se encuentra tejido con memorias ancestrales sanadoras en donde es esencial la conexión entre mente-cuerpo-espíritu-naturaleza.Este trabajo cuenta historias de resistencia, de proce-sos de recuperación emocional y espiritual de mujeres, de la defensa del territorio-cuerpo-tierra a través de la sanación. Es sobre estos cuerpos de las mujeres donde habitan todos los efectos de la opresión colonialista y racista pero también ahí es donde radica la energía vital para la emancipación. Estos cuerpos viven en un territorio con significado y en relación con la naturaleza y desde el cual se regula la vida, la salud y la continuidad de los ciclos naturales.

Estas mujeres, guardianas de su cultura y defensoras de sus recursos naturales se han convertido en guías de una forma de vida y una conciencia ecológica mundial hoy alternativa para la cultura occidentalizada.

Estas luchas pasan por la sanación como un gesto perso-nal, comunitario y convirtiéndose así en un acto político que se erige en acto vital ante el sistema de violencia total que predomina en contra de la mujer.

Recuperar la espiritualidad de las mujeres indígenas se ha convertido en un acto vital y político ante un sistema de violencia total contra la mujer.En la exposición se utilizará distintos formatos: foto-grafía, video y sonido.

MAYA GODED

SANACION-CUERPO-TIERRA

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MAYA GODED

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MAYA GODED

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Mexico, 1940

Lourdes GROBET a étudié les arts plastiques à l’Université Iberoamericana, le design graphique et la photogra-phie au Cardiff College of Art et au Derby College for Higher Education, au Royaume-Uni. Elle a participé à plus de cent expositions individuelles et collectives dans des centres tels le MoMA de New York et le MoMA de San Francisco. Elle a produit un très important travail autour de la Lucha Libre mexicaine qui fait référence et qui a été présenté en 2007 durant Foto España (Madrid) et au Pavillon Populaire (Montpellier) au printemps 2008. Elle a actuellement recours aux nouvelles techno-logies comme outil pour mettre en valeur la théâtralité des scènes populaires. Ses clichés ont été publiés dans des ouvrages tels Se escoge el tiempo (On choisit le temps) (1983), Luciérnagas (Lucioles) (1984), Bodas de Sangre (Noces de sang) (1987) et Lourdes Grobet (2004).

http://www.lourdesgrobet.com http://www.thebottle.com.mx

México, 1940.

Lourdes Grobet es egresada de Artes Plásticas de la Universidad Iberoamericana y de las carreras de Diseño Gráfico y Fotografía de Cardiff College of Art y Derby College for Higher Education, Inglaterra. Ha participa-do en más de cien exposiciones individuales y colectivas en centros como el MoMA de Nueva York y el MoMA de San Francisco. Ha producido un trabajomuy impor-tante sobre la lucha libre mexicana que es hoy referencia y que ha sido presentado en 2007 durante Foto España Lourdes Grobet llevao más de 40 años dedicada a la foto(Madrid) y en el Pavillon Populaire (Montpellier) en la primavera del 2008. Actualmente recurre a nuevas tecnoligías como instrumento para poner en valor la teatralidad de escenas populares. Sus fotografías han sido publicadas en obras como «Se escoge el tiempo» (1983) «Luciérnaga» (1984), «Bodas de sangre» (1987) y «Lourdes Grobet» (2004).

http://www.lourdesgrobet.com http://www.thebottle.com.mx

LOURDES GROBET

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EQUILIBRIO Y RESISTENCIA-ESTRECHO DE BERING

Face à un ordinateur, les distances sont aujourd’hui redéfinies. Qui est proche et qui est loin, quand le senti-ment d’appartenance est défini par les espaces virtuels? La possibilité de transcender la proximité physique par des moyens technologiques nous oblige à une réflexion constante sur la manière dont la conscience de notre propre place sur la planète est actuellement redessinée.Les identités sont construites au-delà des frontières ethniques et de la souveraineté nationale. La possibilité de se déplacer à la fois physiquement et virtuellement à travers la planète nous fait penser à la façon dont l’esprit nomade a fait se déplacer les premiers groupes humains à la recherche de nouveaux espaces. Au coeur d’un panorama dominé par le cyberespace, le cas de la colonisation de l’Amérique à travers la migra-tion massive de groupes humains venus d’Asie semble être le point de départ du débat idéologique. Or, il n’est pas seulement possible d’avoir aujourd’hui des preuves archéologiques qui affaiblissent cette hypothèse, mais elles nous forcent également à déconstruire les limites conceptuelles de l’idée de «colonisation». Bien que la «colonisation» puisse se référer exclusivement aux structures de la domination politique, il est également important de la comprendre comme une dynamique de reformulation des espaces sociaux grâce à la migration et à l’interaction des différents groupes humains.En écrivant cela, nous ne souhaitons pas nier la violence qui a accompagné l’imposition de schémas politiques de domination, mais évoquer l’esprit des premiers groupes nomades pour souligner la manière dont l’espace virtuel redéfinit la mobilité des êtres humains à l’heure actuelle.

LOURDES GROBET

EQUILIBRIO Y RESISTENCIA-ESTRECHO DE BERING

Las distancias se replantean hoy en día frente a una computadora. ¿Quién está cerca y quién está lejos, cuan-do el sentido de pertenencia se define en los espacios virtuales? La posibilidad de trascender la proximidad fí-sica por medios tecnológicos nos obliga a realizar a una reflexión constante sobre la manera en que actualmente se redibuja la conciencia del propio lugar en el planeta.Las identidades se construyen más allá de las fronteras étnicas y de las mismas soberanías nacionales. La po-sibilidad de desplazarse tanto física como virtualmente por todo el planeta nos hace pensar en la manera en que ha evolucionado el espíritu nómada que movió a los primeros grupos humanos a buscar nuevas coordena-das. Enmedio de un panorama dominado por el cibe-respacio, la imagen del poblamiento de América a través de la migración masiva de grupos humanos asiáticos se antoja un punto de partida de debate ideológico. Ahora no sólo es posible contar con evidencias arqueológi-cas que debilitan esta hipótesis, sino que también nos obligan a deconstruir los límites conceptuales de la idea de “colonización”. Si bien “colonización” puede referirse exclusivamente a las estructuras de dominación política, también es importante entenderla como una dinámica de reformulación de los espacios sociales gracias a la mi-gración y la interacción de diferentes grupos humanos.Con esto no queremos negar la violencia que ha acom-pañado a la imposición de esquemas políticos de domi-nación, sino evocar el espíritu de los primeros grupos nómadas para subrayar la manera en que el espacio virtual redefine la movilidad de los seres humanos en la actualidad.

EQUILIBRIO Y RESISTENCIA-ESTRECHO DE BERING

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LOURDES GROBET

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LOURDES GROBET

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PATRICIA MENDOZA

Dans un Mexique en effervescence, dans lequel, depuis son départ comme nation, la photographie est une part fondamentale de son histoire, celle-ci acquiert aujourd’hui, entre les mains de la société, un sens de manifeste. La variété et la richesse de l’image contem-poraine en territoire mexicain est un océan divers en profondeur, mouvement et manifestation. Nous essaie-rons de naviguer et construire une cartographie de ce qui agite ces eaux.

Fait des études d’Histoire de l’Art à l’Université Ibé-roaméricaine, Institution dans laquelle elle fut profes-seur aussi bien qu’à la UNAM, ENCRYM et à l’INAH.Elle fait la coordination du Second Colloque Latinoamé-ricain de Photographie, le Forum d’Art Contemporain et les Rencontres d’Arts Plastiques et Identité en Amérique Latine.Elle coordine et fonde le Foro de Arte Michoacano et Los talleres à Coyoacan. Elle travaille à La Coordination de Danse et fonde et coordine Arte Actual dans la même institution. Elle fonde avec Pablo Ortiz Monasterio le Centre de l’Image à la Mexico. Comme directrice du centre de l’Image elle créé et dirige le festival Fotosep-tiembre dans ses premières émissions nationales et internationales (1993-2002).Elle co-fonde avec le groupe international de festivals, le Festival de la Luz, nom qui fut après repris par le festival de Buenos Aires.Elle fait revivre les Biennales Photographiques a México et réalise la Première Biennale Internationale en 1999.Fonde et dirige ZUL éditions.Elle dirige l’Institut d’Arts Graphiques du Maître Fran-cisco Toledo et quelques autres de ses espaces comme le Centro Fotografico Alvarez Bravo, dont elle est aussi fondatrice en 1996.Elle a participé comme jury dans des manifestations telles que Hasselblad (Suède), Mother Jones et Black Crows (USA) PhotoVision (Barcelona) FONCA (Mexique).Elle a réalisé plusieurs conférences et lectures de port-folios à la Triennale d’Odense, Arles, Buenos Aires, sao Paolo, Rio de Janeiro, Bogota, Ping Yao, Photoespaña, Primavera de Barcelona, Mois de la Photo y Parisphoto, entre autres.Zul éditions et Suluz sont deux projets qu’elle dirige et qui dans l’actualité soutiennent le développement d’une recherche sur «Indigo et révélation»

En un México efervescente, en el que desde su arranque como nación la fotografía ha formado parte funda-mental de su historia, la fotografía hoy en manos de la sociedad adquiere una significación de manifiesto. La variedad y riqueza de la imagen contemporánea en el territorio mexicano es un mar diverso en profundidad, forma, movimiento y manifestación; trataremos de navegar y construir una cartografía de lo que en estas aguas agitadas sucede.

Estudia Historia del Arte en la Universidad Iberoame-ricana, institución en la que fue docente, así como en la UNAM, ENCRYM e INAH.Coordina el Segundo Coloquio Latinoamericano de Fo-tografía, el Foro de Arte Contemporáneo y el Encuentro de Artes Plásticas e Identidad en América Latina.Coordina y funda el Foro de Arte Michoacano y Los Talleres en Coyoacán DF. Trabaja en la Coordinación de Danza en la UNAM y funda-coordina Arte Actual en la misma Institución.Funda junto con Pablo Ortiz Monasterio el Centro de la Imágen en la Ciudad de México.Como directora del Centro de la Imágen crea y dirige el festival Fotoseptiembre en sus primeras emisiones nacionales e internacionales (1993-2002).Cofunda con el grupo Internacional de festivales el Festival de la Luz, nombre posteriormente tomado por el actual festival en Buenos Aires.Revive las Bienales Fotográficas en México y realiza la Primera Bienal Internacional en 1999.Funda y dirige Zul Ediciones.Dirige el Instituto de Artes Gráficas de Francisco Toledo y sus otros espacios en Oaxaca, entre ellos, el Centro Fo-tográfico Alvarez Bravo, mismo del que fue cofundadora en 1996.Ha participado como jurado en certámenes como Hasselblad Suecia, Mother Jones y Black Crows (San Francisco Usa), PhotoVision (Barcelona.España), FON-CA,(CNCA, México)Ha realizado pláticas y revisión de portafolios en la Trienal de Odensse, Dinamarca, Arles, Francia, Bue-nos Aires, Sao Paulo, Rio de Janeiro, Bogotá, Ping Yao China, Photoespaña, Primavera de Barcelona, Mois de la Photo y Photoparis, entre otros.Zul Ediciones y Suluz son proyectos que dirige y que actualmente sustentan la evolución de una investigación sobre índigo y revelación.

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Son travail fait partie des collections de Bill Wittliff, à Southwest Texas State University; de Carlos Monsiváis, dans la ville de Mexico; du Centre de l’Image, Mexico et de la Photothèque Nationale de Cuba. Ses images ont été publiées dans de nombreux journaux et magazines au Mexique, ainsi qu’à l’étranger et dans des livres: les Mexicains se peignent, 1990; La photographie de presse au Mexique; 40 photographes de presse, 1992; Chiapas, le soulèvement, 1994.Il est l’auteur des livres: Pavilion Cero, De fiesta et Car-tagena, semaine de la passion. Et il a collaboré à environ 40 livres de photographie et / ou d’oeuvres littéraires.Il a participé en tant que jury au concours de photogra-phie organisé par l’Université du cloître de Sor Juana, à Mexico en l’an 1996; dans la V Biennale d’Art en Basse-Californie, organisé par le UABC, l’année 1998, les subventions du jury aux jeunes artistes organisés par le FONCA (FNCA), 2017 et est membre du Conseil consultatif de la Biennale nationale de photojournalisme depuis 1998.Il a donné des cours, des conférences et des ateliers sur la photographie. Son travail à l’Université nationale autonome du Mexique, Tecnológico de Monterrey (Mexique Campus City), l’Université Veracruzana, Uni-versidad Iberoamericana, Université de Valence, Univer-sité Cardenal Herrera , CEU, Valence, Espagne, et dans le Centre de l’image à Mexico.Actuellement, il est photographe indépendant. Il colla-bore à des publications au Mexique et à l’étranger, mais réalise principalement des projets personnels à long terme.

Mexico, 1963.

Raúl Ortega a étudié la photographie à l’école «Casa de las Imágenes» du District fédéral. Il a été photographe pour le journal La Jornada de 1986 à 2000 et, dans le même journal, coordinateur et éditeur du supplément photo. Il a collaboré avec les agences internationales Reuters, AP et AFP. Son travail de photographe a été re-connu par la National Association of Graphic Reporters en 1987; à la première Biennale de photojournalisme avec le Prix Spécial du Jury et mention honorable dans le domaine des Personnages en 1994; à la VIe Biennale de photographie en arts visuels avec le Prix du public et mention honorable en 1996; à la troisième Biennale du photojournalisme avec le Prix de la vie individuelle en 1999; à la IV Biennale du photojournalisme avec les prix individuels de photojournalisme et le prix du public en 2001; obtenu la troisième place au XXIe concours de photographie anthropologique en 2001; le grand prix du 11 Festival international de documentation «Santiago Álvarez» en 2010; Il a gagné une mention honorable au 4ème. Biennale de photographie du Chiapas, Mexique, en 2010 et la première place du concours «Le portrait comme identité du Cuba d’aujourd’hui» à La Havane, Cuba, en 2010.Il a environ soixante-dix expositions portant sur les individus et les groupes à la fois au Mexique et à l’étran-ger. Parmi eux: 150 ans de photographie au Mexique (Museum of Modern Art, Mexico, 1989); L’avenir aujourd’hui (Museo Mural Diego Rivera, Mexico, 1990); Au-delà de l’information (Museo Mural Diego Rivera, Mexico, 1993); VI Biennale de photographie (Centro de la Imagen, Mexico, 1994); Exposition photographique latino-américaine (Centro de la Imagen, Mexico, 1995 et 1997); Histoires de la ville, Pabellón Cero (Université de Baja California, 1997), Xiapas: L’indegenisme en marxa (Université de Valence et quinze villes valenciennes, Valence, Espagne 2000-2001); Photographes mexicains (Houston Center Photography, 2002); Abc-DF (Mexique House Gallery, Paris, 2002) et d’autres pays comme l’Allemagne, la Belgique, la Hollande, l’Italie, la France, l’Espagne, États-Unis, la Chine et le Bangladesh.

RAUL ORTEGA

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Ciudad de México, 1963

Raúl Ortega estudió fotografía en la escuela “Casa de las Imágenes” del Distrito Federal. Fue fotógrafo del pe-riódico La Jornada de 1986-2000 y, en el mismo diario, coordinador y editor del suplemento foto. Ha colabora-do con las agencias internacionales Reuters, AP y AFP.Su labor como fotógrafo ha sido reconocida por la Asociación Nacional de Reporteros gráficos en 1987; en la Primera Bienal de Fotoperiodismo con el Premio Es-pecial del Jurado y mención honorífica en el área de Per-sonajes en 1994; en la VI Bienal de Fotografía de Bellas Artes con el Premio del Público y mención honorífica en 1996; en la Tercera Bienal de Fotoperiodismo con el premio individual Vida Cotidiana en 1999; en la IV Bie-nal de Fotoperiodismo con los premios foto-periodismo individual y premio del público en 2001; obtuvo el tercer lugar en el XXI concurso de fotografía antropológica en 2001; el Gran Premio en el 11º. Festival Internacional de Documentación “Santiago Álvarez” en 2010; ganó men-ción honorífica en la 4a. Bienal de fotografía de Chia-pas, México, en 2010 y el primer lugar del certamen “El retrato como identidad del cubano hoy” en La Habana, Cuba, en 2010.Tiene aproximadamente setenta exposiciones entre individuales y colectivas tanto en México como en el ex-tranjero. Algunas de ellas son: 150 años de la fotografía en México (Museo de Arte Moderno, ciudad de Méxi-co, 1989); El futuro hoy (Museo Mural Diego Rivera, ciudad de México, 1990); Más allá de la información (Museo Mural Diego Rivera, ciudad de México, 1993); VI Bienal de Fotografía (Centro de la Imagen, ciudad de México, 1994); Muestra Latinoamericana de Fotografía (Centro de la Imagen, ciudad de México, 1995 y 1997); Historias de la ciudad, Pabellón Cero (Universidad de Baja California, 1997), Xiapas: L’indegenisme en marxa (Universidad de Valencia y quince pueblos valencianos, Valencia, España 2000-2001); Fotógrafos mexicanos (Houston Center Photography, 2002); Abc-DF (Galería Casa México, París, 2002) y en otros países como Ale-mania, Bélgica, Holanda, Italia, Francia, España, Estados Unidos, China y Bangladesh.Su trabajo forma parte de las colecciones de Bill Wit-tliff, en Southwest Texas State University; de Carlos Monsiváis, en la ciudad de México; del Centro de la

RAUL ORTEGA

Imagen, ciudad de México, y de la Fototeca Nacional de de Cuba. Sus imágenes se han publicado en numerosos diarios y revistas de México, así como en el extranjero y en los libros: Los mexicanos se pintan solos, 1990; La fotografía de prensa en México; 40 fotógrafos de prensa, 1992; Chiapas, el alzamiento, 1994. Es autor de los libros: Pabellón Cero, De fiesta y Car-tagena, semana de pasión. Y ha colaborado en aproxi-madamente 40 libros de fotografía y/o literatura con sus imágenes. Ha participado como jurado en el concurso de fotografía organizado por la Universidad del Claustro de Sor Juana, en la ciudad de México en el año de 1996; en la V Bienal de Arte en Baja California, organizada por la UABC, en el año de 1998, Jurado de las Becas a Jóve-nes Creadores organizada por el Fondo Nacional para la Cultura y las Artes (FNCA), 2017 y es miembro del Consejo Consultivo de la Bienal Nacional de Fotoperio-dismo desde 1998.Ha impartido pláticas, conferencias y talleres sobre la fo-tografía y su obra, en la Universidad Nacional Autóno-ma de México, el Tecnológico de Monterrey (Campus ciudad de México), la Universidad Veracruzana, la Uni-versidad Iberoamericana, la Universidad de Valencia, la Universidad Cardenal Herrera, CEU, Valencia, España, y en el Centro de la Imagen en la ciudad de México.Actualmente se desempeña como fotógrafo indepen-diente. Colabora para publicaciones del país y del extranjero, pero principalmente lleva a cabo proyectos personales de largo plazo.

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CUBA:INTENSA Y MAGICAPor Natalia Bolívar ArósteguiEn las primeras décadas del siglo XVI, los navíos ne-greros transportaron como esclavos, no sólo a hombres, mujeres y niños, sino también dioses y creencias. El esclavo africano, con su inteligencia primitiva trasladó, cobijó y avivó su África natal y la imbricó en cada país americano que recibió aquellos cargamentos humanos esclavizados Estas religiones de origen africano fueron transmiti-das oralmente de generación en generación y con ellas se asentaron personalidad, hábitos, costumbres, ritos, comidas, bailes y música, enraizándose profundamente en el alma cubana. Estas creencias han transmitido una espiritualidad de gran riqueza de la que se extrae un código ético de conducta tan actual, que incluye valores como la solidaridad, el respeto al medio ambiente, el co-nocimiento de la cultura ancestral, el amor a la familia, el sentido de independencia, entre otros.Esa Cuba intensa y mágica ha hechizado al fotógrafo Raúl Ortega, que con resueltos clips ha conseguido plasmar la gran armonía del misterio, donde convergen razas, ritmos, expresiones, gestualidad y conceptos, muy pocas veces vislumbrados por el foráneo en su recorrido por la tierra cubana.En su extensa investigación de campo, emprendida des-de hace más de ocho años, Ortega se ha sumergido en los más profundos campos de la espiritualidad cubana, y en esta exposición nos muestra valiosos fragmentos del gran universo religioso captado por su lente y como profundo observador de culturas autóctonas, da rien-da suelta a su mirada para recrear su verdadera pasión fotográfica, contrastando dramáticamente los misterios del tiempo, el espacio, las luces, las sombras y el entorno de estas creencias para presentarnos una Cuba oculta, espiritual y mágica, donde sus personajes expresan dolor y desesperación, percibiendo en su fe, el consuelo y la esperanza. Es importante destacar la naturalidad del fotógrafo, que partiendo de rostros, animales y objetos en su entorno, logra integrar coherentemente ideas y códigos religio-sos, para insinuar al espectador las diversas lecturas simbólicas de cada composición, advierte la razón del ese mundo interior y expone su impulso, desde donde emerge un grito de desesperación ante la indolencia, implorando el respeto, aclamando atención, amor y vida. Sus imágenes son un grito gráfico que logra tocar la fibra más sensible del espectador que descifra su obra.

CUBA:INTENSE ET MAGIQUEpar Natalia Bolívar ArósteguiDans les premières décennies du XVIe siècle, les navires négriers transportaient des esclaves, non seulement des hommes, des femmes et des enfants, mais aussi des dieux et des croyances. L'esclave africain déplacé, a abrité et ravivé son Afrique natale et l'a imbriqué dans tous les pays américains qui ont reçu ces cargaisons humaines asservies.Ces religions d'origine africaine ont été transmises oralement de génération en génération et avec elles des habitudes, des coutumes, des rites, des repas, des danses et de la musique, profondément enracinés dans l'âme cubaine. Ces croyances ont véhiculé une spiritualité d'une grande richesse d'où est sorti un code éthique qui conditionne les comportements actuels, les valeurs telles que la solidarité, le respect de l'environnement, la connaissance de la culture ancienne, l'amour de la famille, le sens de l'indépendance, entre autres.Cette Cuba intense et magique a ensorcelé le pho-tographe Raul Ortega, qui avec son regard a réussi à capturer la grande harmonie du mystère, qui associe les races, les rythmes, les expressions, les gestes et les concepts, rarement entrevus par l'étranger au cours de son voyage à travers le pays.Au long d'une recherche approfondie, entreprise sur le terrain depuis plus de huit ans, Ortega a plongé dans le plus profond de la spiritualité cubaine, et cette ex-position nous montre de précieux fragments du grand univers religieux capturé par sa lentille. En sa qualité d'observateur attentif des cultures indigènes, il décloi-sonne son regard pour réaffirmer son amour pour la photo, révélant de façon spectaculaire certains mystères du temps, de l'espace, de la lumière, de l'ombre et l'en-vironnement de ces croyances. Il nous initie à un Cuba caché, spirituel et magique, où ses personnages expri-ment la douleur et le désespoir, mais où se perçoit dans leur foi, consolation et espoir.Il est important de noter la « naturalité » du photo-graphe qui à partir de visages humains, d’animaux et d’objets saisis dans leur environnement, parvient à intégrer de façon cohérente les idées et les codes reli-gieux. Ainsi le spectateur pénètre les différentes lectures symboliques de chaque composition. La raison est gardée face à ce monde intérieur d’où émerge un cri de désespoir face à l’indolence, implorant le respect, accla-mant l’attention, l’amour et la vie. Ses images sont un « cri graphique » qui touche la fibre la plus sensible du spectateur qui parvient à déchiffrer son travail.

RAUL ORTEGA

CUBA:INTENSA Y MAGICA

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RAUL ORTEGA

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RAUL ORTEGA

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Javier Ramírez Limón a exposé son travail en Alle-magne, en Autriche, aux États-Unis, en Pologne, au Mexique et dans plusieurs pays d’Amérique latine. En 2009, il a obtenu le «Start up Award» décerné par le MACSD (Museum of Contemporary Art de San Diego) à un artiste exceptionnel de la région frontalière entre les États-Unis et le Mexique. Avec ce motif, il expose au MACSD: Mexican Quinceañera et From Altar to Sasabe. Expositions principales : exposition de photographie la-tino-américaine, Mexico, 1996; Fotofest, Houston, 1998; Open Encounters of Photography, Buenos Aires, 2000; Fluss, Vienne, 2000; Visions: Photographie mexicaine contemporaine, New York, 2001; Dans cet endroit, New York, 2004; Viva Mexico, Varsovie, 2007; Laberinto de miradas, Mexico, 2008; Proyecto Cívico, Tijuana, 2008; Visions du Mexique, Valence, 2008; Subvision Kunst Festival Off, Hambourg, 2009; Livre d’artiste, Mexico; Layer Cake, Chicago, 2009; Le paysage, la pièce, la per-sonne, Managua, 2010; Tara, Hermosillo, 2012, Après Álvarez Bravo, Madrid, 2013; Projections avec Norte, Mexico, 2013; Future Timeline / Cronología Futura, Tijuana, 2015; Salon Acme, Mexico, 2016.En tant qu’éducateur, il a créé en 2011 le Programme de Photographie Contemporaine, PFC, un modèle éducatif qui est mis en œuvre à Monterrey, NL, Conseil pour la Culture et les Arts de Nuevo León, 2011-2014, Pachuca, Hgo., Centre pour les Arts, 2013 -2014, Gymnase Art et Culture de Mexico, 2013 et Hermosillo, Son., Institut Sonoran de la Culture, 2014. En 2017, il a remporté le Prix de la Fondation BBVA Bancomer pour développer un Master de PFC dans la ville de Tijuana.En 2014, il a créé la Biennale nationale du paysage et en 2015 le Programme d’art contemporain, tous deux mis en œuvre par l’Institut culturel de Sonoran.Avec Sergio de la Torre, il présente le projet Existe lo que tiene nombre. La photographie contemporaine au Mexique, au San Francisco Camerawork CA, au Mu-sée ASU à Phoenix, AZ et au Midwestern Unversity à Wichita Falls, TX, avec le soutien de la Fondation Andy Warhol pour les arts visuels, 2015-2016.

JAVIER RAMIREZ LIMON

Ramirez Limón a été responsable de 1998 à 2002 dans la Coordination éducative du Centre de l’Image à Mexico. En 2000 il développe un programme d’enseignement photographique dans l’Escuela-Albergue Tribu pápago dans la communauté de Duitovac, dans l’état de Sonora. De 2007 à 2009 il a eu à sa charge le Programme de pro-fessionalisation Artistique du Cntre Culturel Tijuana.

Il collabore avec Photoespaña et a été responsable de la Tierney fellowship pour le nord du mexique.Il a été jury du Programme BBVA-Museo de Arte Car-rillo Gil Arte actual en 2014 et du Festival International de l’Image FINI et de la Biennale Miradas en 2016.

Il a collaboré avec le Museo de Arte de Sonora en tant que commissaire dans diverses expositions comme Quantum Machine de Fernando Rascón et Dialogo con Bolaño de Allen Frame et Pez Banana, en 2014.L’oeuvre de ramirez Limón fait partie de la collection du MACSD, de la Collection de Photographie Contempo-raine du Musée d’Art Moderne de Rio de janeiro, de la Collection d’Art du Musée Carrillo Gil et des archives photographiques de La Fondation Culturelle Televisa, du Musée d’Art de Sonora et de l’Institut Sonorense de Cultura.Il fait partie actuellement du Sistema Nacional de Creadores de Arte, Fonca, 2016-2019.

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Ramírez Limón fue responsable de 1998 a 2002 de la Coordinación educativa del Centro de la Imagen en la Ciudad de México. En el 2000 desarrolló un programa de enseñanza fotográfica en la Escuela-Albergue Tribu Pápago en la comunidad de Quitovac, en el estado de Sonora. De 2007 a 2009 tuvo a su cargo el Programa de Profesionalización Artística del Centro Cultural Tijuana.

Es colaborador de PhotoEspaña y fue responsable de la Tierney Fellowship para el Norte de México, Tierney Family Foundation, Nueva York. Fue jurado del Programa BBVA-Museo de Arte Carrillo Gil. Arte actual, 2014, del Festival Internacional de la Imagen, FINI, y de la Bienal Miradas, estos últimos en 2016.

Colaboró con el Museo de Arte de Sonora en proyectos expositivos donde realizó varias curadurías como Quantum Machine de Fernando Rascón y Diálogo con Bolaño de Allen Frame y Pez Banana, ambas en 2014.La obra de Ramírez Limón forma parte de la colección del MACSD, la Colección de Fotografía Contemporánea del Museo de Arte Moderno de Río de Janeiro, de la Colección de Arte del Museo de Arte Carrillo Gil, y de los acervos fotográficos de Fundación Cultural Televi-sa, Museo de Arte de Sonora e Instituto Sonorense de Cultura.

Actualmente es parte del Sistema Nacional de Creadores de Arte, Fonca, 2016-2019.

Javier Ramírez Limón

Ha expuesto su obra en Alemania, Austria, Estados Unidos, Polonia, México y varios países de América Latina. En el 2009 obtiene el Start up Award, premio que otorga el Museo de Arte Contemporáneo de San Diego, MACSD, a un artista destacado de la región fronteriza México-Estados Unidos. Con este motivo expuso en MACSD: Mexican Quinceañera y From Altar to Sa-sabe. Sus principales exposiciones incluyen: Muestra de Fotografía Latinoamericana, Ciudad de México, 1996; Fotofest, Houston, 1998; Encuentros Abiertos de Fotografía, Buenos Aires, 2000; Fluss, Viena, 2000; Visions: Contemporary Mexican Photography, Nueva York, 2001; In this place, Nueva York, 2004; Viva Mexi-co, Varsovia, 2007; Laberinto de miradas, Ciudad de México, 2008; Proyecto Cívico, Tijuana, 2008; Visiones de México, Valencia, 2008; Subvision Kunst Festival Off, Hamburgo, 2009; Libro de artista, Ciudad de México; Layer cake, Chicago, 2009; El paisaje, la habitación, la persona, Managua, 2010; Tara, Hermosillo, 2012, After Álvarez Bravo, Madrid, 2013; Proyecciones con Norte, Ciudad de México, 2013; Future Timeline/Cronología Futura, Tijuana, 2015; Salon Acme, Ciudad de México, 2016.

Como educador, crea en 2011 el Programa de Fotografía Contemporánea, PFC, modelo educativo que se imple-menta en Monterrey, N. L., Consejo para la Cultura y las Artes de Nuevo León, 2011-2014, Pachuca, Hgo., Centro de las Artes, 2013-2014, Ciudad de México Gimnasio de Arte y Cultura, 2013 y Hermosillo, Son., Instituto Sonorense de Cultura, 2014. En 2017 obtiene el Premio de Fundación BBVA Bancomer para desarrollar unPFC máster en la ciudad de Tijuana.En 2014, crea la Bienal Nacional del Paisaje y en 2015 el Programa de Arte Contemporáneo, ambos proyectos implementados por el Instituto Sonorense de Cultura.Junto a Sergio de la Torre, presenta el proyecto Existe lo que tiene nombre. Fotografía Contemporánea en Méxi-co, en San Francisco Camerawork CA, ASU Museum en Phoenix, AZ y Midwestern Unversity en Wichita Falls, TX, con el apoyo de The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, 2015-2016.

JAVIER RAMIREZ LIMON

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CARTAS A PETRARCA

El 26 de abril de 1336, Francesco Petrarca sube al Mont Ventoux y le escribe una carta a su amigo Dionigi da Borgo en la que cuenta los pormenores de la subida (Familiares, IV, 1). Pero, ¿subió Petrarca, en realidad, el Ventoux?... Cierto o no, la carta despliega una deriva intertextual que revela una fragmentación del propio “Francesco”, personaje él mismo del relato del ascenso.En “Cartas a Petrarca”, Javier Ramírez Limón ha escrito a su vez dos cartas en las que narra su subida al Cerro de la Campana, como lo hizo Petrarca 682 años atrás, al Mont Ventoux. En ambas, se manifiesta un extraña-miento por la singularidad del paisaje y su atmósfera.Este trabajo, que incluye fotografías, videos, cartas, ob-jetos y un cuaderno, alude a la experiencia del entorno y sus potencialidades alegóricas.

LETTRES À PETRARQUE

Le 26 Avril 1336, François Pétrarque fait une ascension au Mont ventoux et écrit une lettre à son ami Dionigi da Borgo dans laquelle il raconte les détails de ce par-cours (Familiales, IV, 1). Mais Pétrarque a-t-il vraiment ascendu le Mont Vnetoux? Vrai ou faux, la lettre déploie une dérive intertextuelle qui révèle une fragmentation du propre «Francesco», personnage même du récit de l’ascension.Dans «Lettres à Pétrarque», Javier Ramirez Limón à lui-même écrit deux lettres qui racontent l’ascension au Cerro de la Campana, comme à fait Pétrarque 682 an-nées auparavant après son ascension au Mont Ventoux.La surprise face à la singularité du paysage et de l’atmos-phère est manifeste autant dans la lettre de Pétrarque que dans celles de Ramirez Limón.Ce travail, qui inclut des photographies, des vidéos, des lettres, des objets et un cahier, fait allusion à l’experience de notre entourage et à ses potentialités allégoriques.

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CARTAS A PETRARCA

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Sa compagnie de production de films, 212BERLIN, est actuellement en préproduction de Return to Oaxacali-fornia, revenant à un film qu’elle a produit et écrit il y a plus de vingt ans qui explore l’identité mexicaine aux États-Unis à travers le récit d’une famille. Ce projet a remporté le prix Impulso Morelia au Festival interna-tional du film de Morelia 2016 et a reçu la bourse de développement NEH aux États-Unis.Trisha enseigne le cinéma, les études médiatiques et les conférences dans plusieurs universités des États-Unis, du Mexique et d’Europe.

Trisha Ziff est la directrice fondatrice de 212BERLIN. Elle est réalisatrice de documentaires et conservatrice de photographie. Elle a été membre du collectif CAME-RAWORK dans l’East End de Londres et a ensuite été l’un des fondateurs de CAMERAWORK DERRY dans le nord de l’Irlande, avant de déménager à Los Angeles et plus tard à Mexico.Elle travaille de manière indépendante en tant que conservatrice et éditrice de livres, collaborant avec des éditeurs internationaux et réalisant récemment des documentaires. Trisha a obtenu la bourse Guggenheim, Gulbenkian et de nombreux prix de différents horizons aux États-Unis, en Angleterre et au Mexique. Y compris la dotation nationale des sciences humaines, le Conseil des arts de Grande-Bretagne et FOPROCINE et IM-CINE au Mexique. Elle a été conservatrice aux musées ICP de New York, au musée d’art de Santa Monica, au musée Cuatro Caminos, au centre d’images, au MUAC et à d’autres musées de Mexico. Le V & A London, Kilmainham, Dublin et de nombreux autres musées internationaux.En tant que réalisatrice de documentaires, elle a débuté en 2008 avec Chevolution pour Netflix et Red Envelope. Elle a produit et dirigé la Valise mexicaine, une copro-duction Mexique / Espagne 2011. Dirigée homme qui le film Saw Too (2015) qui lui a valu son premier Ariel pour le meilleur métrage documentaire et meilleure mu-sique originale, a également reçu le prix pour le meilleur documentaire pour CANACINE et plusieurs autres prix.Elle a réalisé Pirate Stories en 2014, une série de courts métrages sur le piratage de films, tournés à Londres, en Palestine, à Dubaï et à Mexico. Récemment complété Witkin et Witkin (2017), une étude sur des jumeaux identiques; le photographe Joel-Peter Witkin et son frère le peintre Jerome Witkin. Il développe, en collaboration avec Canana Films, le film White Wash, qui s’intéresse à l’histoire de la déportation mexicaine des États-Unis; un projet en Israël, et Israela Talleen, de l’amitié entre deux femmes transgenre l’une israélienne l’autre, arabe, le projet a remporté le Prix Gabriel Figueroa pour le développement au Festival International du Film de Los Cabos, et sera co-produit avec Marcie Films Irlande.

TRISHA ZIFF

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TRISHA ZIFF

Trisha es la fundadora directora de 212BERLIN; ella es una cineasta realizadora de documentales y curadora de fotografía. Fue miembro del colectivo CAMERAWORK en el East End de Londres y después fue una de las fun-dadoras de CAMERAWORK DERRY en el norte de Ir-landa, antes de mudarse a Los Ángeles y posteriormente a la Ciudad de México.

Trabaja independientemente como curadora y editora de libros, colaborando con editores internacionales, y recientemente haciendo documentales. Trisha obtuvo la beca Guggenheim, Gulbenkian y muchos premios de distintos fondos en Estados Unidos, Inglaterra y México. Incluyendo el National Endowment of the Humanities, el Arts Council de Gran Bretaña y FOPROCINE e IM-CINE en México. Ha sido curadora en los museos ICP New York, Santa Mónica Museum of Art, Foto Museo Cuatro Caminos, Centro de la Imagen, MUAC y otros museos en la Ciudad de México. The V& A Londres, Kilmainham, Dublín y muchos otros museos interna-cionales.

Como documentalista, su debut como directora fue en 2008 con Chevolution para Netflix y Red Envelope. Produjo y dirigió La maleta Mexicana, una co-produc-ción México/Española del 2011. Dirigió El Hombre Que Vio Demasiado (2015) película que le hizo merecedora de su primer Ariel por mejor Largometraje Documen-tal, así como Mejor Música Original, también recibió el premio a Mejor Documental por CANACINE y diversos premios más. Realizó Pirate Stories en el 2014, una serie de cortometrajes sobre la piratería de películas, filmados en Londres, Palestina, Dubái y la Ciudad de México. Re-cientemente finalizó Witkin y Witkin (2017), un estudio sobre gemelos idénticos; el fotógrafo Joel-Peter Witkin y su hermano el pintor Jerome Witkin. Se encuentra desarrollando junto a Canana Films, la película White Wash, que mira la historia de la deportación mexicana de los Estados Unidos; un proyecto en Israel, Israela y Talleen, sobre la amistad entre dos mujeres transgénero de Israel y Arabia, dicho proyecto ganó actualmente el premio Gabriel Figueroa para desarrollo en el Festival Internacional de Cine de Los Cabos, y será co-produci-do con Marcie Films en Irlanda.

Producción de Regreso a Oaxacalifornia, retomando un film que produjo y escribió hace más de veinte años que explora la identidad mexicana en los Estados Unidos a través de la narrativa de una familia; este proyecto ganó el premio de Impulso Morelia en el Festival Interna-cional de Cine de Morelia 2016 y recibió la beca para desarrollo de NEH en Estados Unidos.

Trisha enseña cine, estudios mediáticos, y brinda conferencias en varias universidades de Estados Unidos, México y Europa.

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der et pourquoi aussi nous regardons, quel attraity-a-t-il à contempler le malheur des autres? Est-ce de l’empathie, de la compassion ou une confrontation à notre propre fragilité?Enrique Metinides a plus de 80 ans. En son temps les photographies étaient faites d’une manière différente de celle d’aujourd’hui. En effet, de nos jours, nous avons tous la possibilité de documenter le moment devant nous avec nos téléphones. Le rôle du photographe a changé, actuellement la plupart d’entre nous quittons la maison avec un appareil photo en main, souhaitons nous l’utiliser ou non. Faire ce film maintenant, était la dernière occasion de travailler avec Metinides, d’exami-ner son travail dans le contexte de notre modernité.J’ai travaillé avec Metinides pendant huit ans. Mon tra-vail de cinéaste documentaire se concentre sur l’image photographique, en tant que conservateur de musée et commissaire d’exposition, je pense que ce sujet est important. J’ai réalisé la rétrospective de Metinides en 2010 et une publication en 2011 dans trois langues différentes. Je connais probablement mieux son dossier que quiconque, nous partageons une longue histoire de confiance. Je suis impliqué dans la photographie depuis plus de 25 ans et plus récemment en tant que réalisa-teur de documentaires. Je crois que l’ensemble de mes connaissances a permis une collaboration unique.Ce film n’est pas conçu pour critiquer moralement le travail de Metinides, il s’agit plutôt de refléter le proces-sus d’attraction de l’image. Qu’est-ce qui nous pousse à regarder et une seconde plus tard à tourner les yeux, qu’est-ce que ça veut dire? Nous poursuivons notre che-min, nous soupirons de soulagement car ce n’est pas à propos de nous cette fois, mais quelle est cette morbidité qui nous rend si curieux?

NOTES de Trisha ZIFF

El Hombre Que Vio Demasiado (L’homme qui a trop vu) aborde le travail « culte » du photographe mexicain Enrique Metinides qui a maintenant plus de quatre-vingts ans. À travers ses photographies, nous décou-vrons une culture du sensationnalisme, qui est un fait Mexique beaucoup plus important que dans d’autres pays. Les images qui apparaissent quotidiennement sur la première page des journaux, l’attrait de voir les mal-heurs des autres forme un cocktail de sexe et de violence pour vendre des journaux. Metinides se concentre sur la fragilité de la vie, sur «l’imprévisible». Il a commencé à photographier dès l’âge de 9 ans les accidents dans les rues de Mexico ainsi que le public qui assiste à ces « spectacles ». Notre film raconte l’histoire d’un homme dont les photos sont actuellement vendus en milliers de dollars et font partie des collections de musées internationaux et collectionneurs privés, mais pas encore considéré comme un artiste, à l’époque on vendait ces images au journal pour cinq pesos (25 cents). C’est un homme qui continu à se déplacer en métro malgré les moyens dont il dispose, car il est toujours en train de calculer la possibilité d’assister à un désastre. C’est un homme qui a toujours envisagé sa carrière comme un travail simple!Au delà de l’oeuvre de Metinides, nous découvrons à travers ce film, divers personnages qu’il a rencontrés tout au long de sa vie en quête d’accidents et d’images; des sauveteurs de Mexico aux conservateurs de musée en passant par des collectionneurs internationaux, des proches des victimes que l’on retrouve dans les photo-graphies, des rédacteurs des journaux et autres photo-graphes qui voient aujourd’hui son travail comme celui d’un visionnaire. Il s’agit d’un film sur la vision, la fasci-nation du regard, l’impact de ces images et un discours sur la vie dans la rue.Ce film soulève des questions liées à l’intime et à la transgression de la vie privée au domaine public. Qui a le droit de prendre ce genre de photographies? Prendre ces photos alors que leur sujet se trouve dans la plus grande fragilité, lorsque la personne n’a plus sa propre voix, est-ce juste? Ce film attend cela de son public, d’une analyse sur pourquoi nous arrêtons-nous de regar

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EL HOMBRE QUE VIO DEMASIADO

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EL HOMBRE QUE VIO DEMASIADO

la mirada?, ¿cuál es la atracción de mirar la desgracia ajena?, ¿es empatía, compasión o una confrontación de nuestra propia fragilidad?

Metinides tiene más de 80 años de edad. En su época las fotografías se hacían de un modo distinto al actual. Hoy en día todos tenemos la posibilidad de documentar el momento frente a nosotros con nuestros teléfonos. El papel del fotógrafo ha cambiado, actualmente la mayoría de nosotros sale de casa con una cámara en mano, que-ramos usarla o no. Hacer esta película ahora, fue la últi-ma oportunidad de trabajar con Metinides, de examinar su obra en el contexto de nuestra modernidad.

He trabajado con Metinides desde hace ocho años. Mi trabajo como cineasta documental se enfoca en la imagen fotográfica, como una curadora y editora de fotografías, creo que es importante este tema. Produje la retrospectiva de Metinides en el año 2010 y una publi-cación en 2011 en tres idiomas distintos. Probablemente conozco su archivo mejor que nadie, compartimos una larga historia de confianza. He estado involucrada en fotografía por más de 25 años y más recientemente como cineasta documental. Creo que el conjunto de mis conocimientos lograron una colaboración única. Esta película no está diseñada para criticar moralmente la obra de Metinides, es más bien para reflejar el proceso de la atracción hacia la imagen. Que es lo que nos jala a mirar y un segundo después voltear la mirada, ¿qué significa? Seguimos adelante, suspiramos con alivio porque no se trata de nosotros en esta ocasión?, ¿qué tiene la morbosidad que nos vuelve curiosos?

NOTAS DE LA DIRECTORATrisha Zif

El hombre que vio demasiado mira la obra del fotógrafo mexicano de culto Enrique Metinides quien ahora tiene más de ochenta años de edad. A través de sus foto-grafías, descubrimos una cultura de sensacionalismo, que cruza una cultura a través de México que es mu-cho más gráfica que en otros países. Las imágenes que aparecen a diario en primera plana de los periódicos; la atracción de ver la desgracias de los demás, es un coctel de sexo y violencia que vendes los periódicos. Metinides se centra en la fragilidad de la vida, en lo “imprede-cible”. Desde la edad de 9 años comenzó a fotografiar accidentes en las calles de la ciudad de México y a los mirones que se acercaban a ver el espectáculo.

Nuestra película narra la historia de un hombre cuyas fotografías se venden actualmente en miles de dólares y forman parte de colecciones internacionales de museos y coleccionistas privados pero que aún así no se ve como artista, era una costumbre que el propósito de las imáge-nes fuera venderse en el periódico por cinco pesos (25 centavos). Es un hombre que elige el metro a cualquier ofrecimiento de limosina que pueden hacerle, siempre está calculando la posibilidad de un desastre. Es un hombre que ve su carrera como un simple trabajo! A través de la obra de Metinides nos encontramos con distintos personajes que él ha conocido a lo largo del ne-gocio del accidente y la imagen; desde los rescatistas de la ciudad de México hasta los curadores y coleccionistas internacionales, los familiares de las víctimas de sus fotografías, los editores de periódicos y otros fotógrafos que hoy en día ven su obra como la de un visionario. Es una película sobre ver, sobre la fascinación de la mirada, el impacto de esas imágenes y el discurso de la vida en la calle.

Esta película plantea cuestiones de acceso y traspaso de límites, de dominio público o de privacidad? ¿Quién tiene el derecho de tomar ese tipo de fotografías? Tomar esas fotografías en el momento de más fragili-dad cuando la persona no tiene voz propia, ¿es justo? Esta película necesita de su audiencia, un análisis sobre ¿porque nos detenemos para mirar y después volteamos

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TRISHA ZIFF

EL HOMBRE QUE VIO DEMASIADO

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Printemps Photographique Mexique 2018

Toutes les expositions sont visibles du vendredi 30 novembre 2018 au 31 janvier 2019.Certains lieux seront néanmoins fermés entre le 22/12/2018 et le 07/01/2018, en raisons des fêtes defin d’année, veuillez appeler pour vérifier.

SÉMINAIRE À L’UNIVERSITÉ DE NÎMES le vendredi 30 novembre 2018 à partir de 9h30 jusqu’à 16h30 à la Bibliothèque Universitaire Site Vauban, Université de Nîmes, 1 rue du Dr Salan, Nîmes.animé par Pia ELIZONDO, Javier RAMIREZ LIMON, Patrice LOUBON et Patricia MENDOZA14:30 Projection du film de Trisha ZIFF El Hombre Que Vio Demasiado (L’homme qui a trop vu), 2016. 89’

Javier RAMIREZ LIMON + Federico GAMA + Pia ELIZONDOVernissage le vendredi 30 novembre 2018 à 12h30à la Bibliothèque Universitaire Site Vauban, Université de Nîmes, 1 rue du Dr Salan, Nîmes.Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 19h et le samedi de 9h à 12h30, tél : 04 66 36 45 40

Raul ORTEGA + Maya GODEDVernissage le vendredi 30 novembre 2018 à 19hà la galerie NEGPOS FOTOLOFT, 1, cours Nemausus, Nîmes. Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h, tél : 04 66 76 23 96

Dante BUSQUETSVisite accompagnée le samedi 1er décembre 2018 à 15hau FABLAB NEGPOS, 34, promenade Newton, NîmesOuvert du lundi au vendredi de 14h à 18h et sur rdv au 06 61 32 87 93

NOCHE MEXICANA – RESIST(E) IIle samedi 1er décembre 2018 Au Prolé rue Jean Reboul, Nîmes à partir de 19h jusqu’à 1h, musique et projections, restauration et boissons sur place.

Lourdes GROBETVernissage le lundi 3 décembre à 12h30 suivi d’une rencontre avec Lourdes GROBET autour de son dernier film.à l’Institut de Formation des Moniteurs Educateurs 2117, Chemin Bachas, Nîmes.Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 18h, tél : 04 66 68 99 60

Rive DIAZ BERNALVernissage le lundi 3 décembre à 18h30 Maisons des Adolescents, 34ter rue Florian, NîmesOuvert du lundi au vendredi de 10h à 19h, tél: 04 66 05 23 46

Resist(e)IIAGENDA