2017 - AOÛT n°16 - JUILLET · 2020. 10. 3. · maire française et impertinente. C’est un vrai...

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Cet été, redécouvrez votre territoire LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE D’ARRAS n°16 - JUILLET - AOÛT 2017 Interview : Jean-Louis Fournier, écrivain p. 4-5 Éclairage public : moderniser et économiser p. 14 - 15 Eau : un fonds d'aide en cas de difficulté p. 11

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  • Cet été,redécouvrez

    votre territoire

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    Interview :Jean-Louis Fournier, écrivain

    p. 4-5

    Éclairage public :moderniser et économiser

    p. 14 - 15

    Eau : un fonds d'aide en cas de difficulté

    p. 11

  • 2 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16

    Vu sur nos réseaux

    Communauté Urbaine d’Arrasla Citadelle, 146 allée du Bastion de la ReineCS 10345 - 62026 Arras Cedex03 21 21 87 00Du lundi au vendredi de 8h à 12h30 et de 13h30 à 17h30

    Communauté Urbaine d’[email protected]

    Grand Arras est édité par la Communauté Urbaine d’Arras

    Direction de la Communication : [email protected] de la Publication : Philippe Rapeneau

    Rédactrice en Chef : Anne-Charlotte Serieys Rédacteurs : Jean-Charles Honoré - Anne-Charlotte Serieys - Izia Vénague

    Maquettistes : Guillaume Lewandowski - Marion PerreyCrédits photos : Valérie Laforge et Anne-Sophie Pujol sauf mention particulière

    Impression : Imprimerie Léonce Déprez - 62620 RuitzLe papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001.

    Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship

    Council (FSC), issues de forêts bien gérées. Tirage : 51800 exemplaires. Dépôt légal : Juillet 2017 - ISSN : 2427-5441

    Toute reproduction des articles et images doit être autorisée par la direction de la Communication

    ErratumFaute de frappe dans votre précédent Grand Arras :

    pour joindre Schepens à vélo (livraison de plis, colis, courses et repas à domicile),

    le bon numéro est le 06 02 36 37 83. Vous remerciant de nous en excuser.

  • Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16 / 3

    Sommaire

    Un été à vivre, sur le territoire

    Je vous invite à profiter de cet été pour découvrir ou redécouvrir notre territoire. Partez à vélo à assistance électrique sillonner les rues de nos villages patrimoine comme Étrun ou Mont-Saint-Éloi, baladez-vous à pieds ou en trottinette le long de la Scarpe, inscrivez-vous aux nombreuses visites guidées de l’Office du Tourisme ! Vous pourrez notamment résoudre des énigmes dans notre magnifique Citadelle classée au Patrimoine mondial de l’Unesco ou encore faire découvrir à vos enfants ses fortifications de manière ludique. Passionnés par notre faune ? Notre service développement durable vous propose aussi des rendez-vous originaux.

    Vous l’aurez compris, la Communauté Urbaine et ses partenaires vous proposent tout l’été un programme riche et varié.

    Cet environnement naturel et ce patrimoine à préserver ont d’ailleurs une place prépondérante dans notre projet de territoire du Plan Local d’Urbanisme intercommunal. Si vous souhaitez nous donner votre avis sur celui-ci, n’hésitez pas à utiliser les registres dédiés dans votre mairie ou à aller sur notre site Internet. Nous sommes à votre écoute.

    Bel été à tous.

    Philippe RapeneauPrésident de la Communauté Urbaine d’Arras

    ÉDIT

    O

    4 > 5

    10 Voirie

    11

    Transports

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    Éducation

    6 > 8

    L’interviewJean-Louis Fournier,écrivain

    14 > 16

    17

    18 > 19

    9

    Vie économique

    12

    Cohésion sociale

    Aux côtés des mairies

    Retour en images sur le Mainsquare

    À vos agendas

    Brèves

    Pour connaître la prochaine permanence de Philippe Rapeneau, merci d’appeler

    le 03 21 21 87 36

    Le prochain Conseil Communautaire aura lieu

    le jeudi 28 septembre à 18h00salle de l’Ordinaire à la Citadelle d’Arras

    Accès public

  • 4 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16

    « Le territoire se transforme très bien. J’ai découvert

    il y a peu un Arras que je ne connaissais pas. »

    Jean-Louis Fournier, écrivain

    L’interview

    Jean-Louis Fournier a vécu 25 ans à Arras et réside à Paris. D’abord cinéaste et réalisateur,

    il a notamment mis en image pour la télé la Minute nécessaire de monsieur Cyclopède

    présentée par son complice Pierre Desproges. Jean-Louis Fournier aime raconter des

    histoires. Un jour d’ennui, il s’est mis à écrire. Il a créé les personnages devenus dessins

    animés d’Antivol, l’oiseau qui avait le vertige, et de la vache la Noiraude. Depuis, on lui doit

    33 ouvrages ! Parmi eux, ses récits personnels tendres et drôles évoquent souvent ses

    souvenirs arrageois : Où on va papa ? (récompensé par le prix Femina),

    Poète et paysan, Ma mère du Nord…Nouvelle preuve de son humour grinçant et

    désabusé, il a décidé de faire le mort dans son prochain ouvrage, Mon autopsie, à paraître le 1er septembre (éditions Stock). Conservant de

    fortes attaches affectives avec le territoire de la Communauté Urbaine d’Arras, il est venu y

    piocher quelques-uns des mots de son futur Dictionnaire amoureux du Nord (à paraître en septembre 2018).

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  • Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16 / 5

    Quelles sont vos images de l’Arrageois ?Peu de temps après ma naissance, à Calais, mes parents sont venus dans l’Artois. À l’ar-rivée de deux nouveaux enfants, la famille s’est installée rue de la Paix à Arras, dans la maison de ma grand-mère maternelle. Il y a quelques temps, mon frère Yves-Marie a fait une découverte étonnante. Le poète Paul Verlaine aurait habité cette maison. C’est une quasi-certitude historique. J’ai des images d’enfance de beaux pay-sages, car l’enfance est belle. Mon frère et moi allions à l’école à vélo, couverts d’une cape. On en faisait des voiles avec les bras, on était des oiseaux. J’allais souvent à vélo à Roclincourt, à Mont-Saint-Éloi, à Thélus où on avait de la famille et où on aidait aux champs, à Étrun où résidait un copain. Il y a des chemins géniaux et des sacrées côtes. J’aime beaucoup la ville d’Arras. J’aime sur-tout sa proche campagne. Je me sens tou-jours de la terre artésienne aux sabots. Comment avez-vous vécu la ville ?J’ai apprécié sa vitalité culturelle. Ma mère a habité entre les deux places. Elle était professeure de lettres. Elle adorait Verlaine. Elle jouait du piano. Nous sommes allés en-tendre Alfred Cortot à la salle des concerts, l’un des plus grands pianistes du XXe siècle. Dans la cour du Palais Saint-Vaast, j’assis-tais aux répétitions d’un festival d’art dra-matique important. Il était animé par André Reybaz, une personne aussi remarquable que l’était Jean Vilar pour le festival d’Avi-gnon. J’allais souvent voir des pièces au théâtre en passant par l’entrée des artistes. Je montais au dernier étage. De là-haut j’en ai vu, sur scène, des crânes célèbres.

    Y revenez-vous souvent ?Mon rêve était de devenir comédien. Après le bac, je pensais aller au conservatoire d’art dramatique de Paris. Ma mère a vu un reportage à la télé sur l’Institut des hautes études cinématographiques. Plutôt que le conservatoire, le mot « école » devait ras-surer ma mère. Théâtre ou cinéma, c’était pour moi l’univers du spectacle. J’ai choisi d’aller à Paris préparer l’entrée à l’Institut du cinéma. J’ai invité un camarade à Arras, avec pour projet de tourner un pastiche de Mais qui a tué Harry ? d’Alfred Hit-chcock. Ça s’appelait Mais qui a tué Arras ?. L’assassin s’appelait Dimanche. Ma mère disait qu’Arras était morte le dimanche.

    C’est vrai qu’à l’époque la ville n’était pas d’une gaieté folle.Je suis toujours ravi de revenir à Arras et d’y renouer des liens du passé, notamment lors de séances de dédicace. J’allais tou-jours signer mes livres à la librairie Brunet. Elle était importante pour la vie culturelle. Elle est devenue la Grand Librairie qui a conservé son esprit. J’ai écrit une Gram-maire française et impertinente. C’est un vrai livre de grammaire dans lequel j’ai pris des exemples drôles. Pour la conjugaison des verbes du premier groupe, j’avais choi-si « péter ». Je me souviens l’avoir dédicacé à un professeur du collège Saint-Jo. Je me suis dit : « le cancre a gagné ». C’est l’une de mes grandes joies sur terre... Il faut dire que j’avais été mis à la porte de l’institution Saint-Joseph, tenue par des curés, après avoir placé la statue de la Vierge dans les toilettes. Cette statue n’était pas très belle.

    Comment voyez-vous l’évolution du territoire ? Le territoire se transforme très bien. J’ai découvert il y a peu un Arras que je ne connaissais pas. Philippe Rapeneau, pré-sident de la Communauté Urbaine d’Ar-ras, et Jean-Marie Vanlerenberghe, ancien maire d’Arras, m’ont guidé à la Citadelle. Quelle merveille ! Quand on était enfants, elle était inaccessible, on jouait dans ses alentours. Maintenant il y a les parcours acrobatiques dans les arbres, c’est gé-nial. Ce décor est exceptionnel. J’imagine

    les stands d’une fête du livre sur la place d’Armes de la Citadelle. Des Arrageois ignorent l’existence de la car-rière Wellington. Une fois encore, on se dit comme Prévert « Quelle connerie la guerre ». 20 000 hommes ont été rassemblés là, dans l’ombre. J’ai regardé avec beaucoup d’émotion cet escalier de leur montée au front. J’ai besoin qu’on me donne des mots pour mon prochain dictionnaire amoureux du Nord. Je vais pouvoir y mettre tout ce qui me plaît. Il y a aura André Reybaz, les mots Citadelle d’Arras et Wellington. Quel potentiel touristique voyez-vous ?Dans la ville, tout est accessible à pied. La vie culturelle est étonnante et populaire, dans le bon sens de l’ouverture au plus grand nombre et de la rencontre, avec les festivals de la chanson, du cinéma… La vocation touristique de la Communauté Urbaine d’Arras est évidente. La ville et la campagne y sont apaisantes. À moins d’une heure en train de Paris, tout ça n’est pas tel-lement connu. L’art de vivre se développe dans des territoires tels que celui-ci, plu-tôt que dans les très grandes villes. Je suis persuadé du potentiel de son patrimoine. On pourrait faire revivre le passé en mê-lant culture et tourisme. On réciterait des poèmes en suivant le chemin de Paul Ver-laine le long de la Scarpe, d’Arras à Fam-poux. Il faudrait s’arrêter souvent, comme Verlaine qui s’arrêtait à tous les bistrots.

    Jean-Louis Fournier, écrivain

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    Vie économique

    Le nouveau parc des Meuniers inauguréDernier-né des 21 parcs d’activités de la Communauté Urbaine d’Arras, le parc d’activités des Meuniers à Thélus a été inauguré fin juin. Preuve de sa nécessité, plusieurs entreprises y sont déjà implantées.

    Bernard Milleville, maire de Thélus, a coupé le ruban le 22 juin, lançant ainsi officiellement le parc d’activités des Meuniers. « Il est à la charnière entre notre territoire et l’ex Bassin minier. Cette zone a suscité l’intérêt très fort des entrepreneurs. Elle leur facilite la vie, à 800 mètres de l’entrée de l’autoroute A26 et proche de l’A1 », se réjouit Bernard Milleville. Ce parc est adapté à l’accueil d’activités artisa-nales et des petites et moyennes entreprises : « Les soutenir est primordial. Les entreprises de cette dimension ont un rôle essentiel dans le maillage économique de notre territoire. » Au jour de l’inauguration, elles sont sept à avoir choisi le parc des Meuniers. Originaire de Saint-Laurent-Blangy, Détecta services, spécialisée dans le matériel de détection de gaz, est la première à avoir ouvert ses portes, suivie de Atout vert (entretien paysager, venue de Farbus), de Arthur Clément et de Crédéco. Destée chaudronnerie de Flines-les-Raches, Péru artisan plaquiste de Ervillers et Expert clim de Vendin-le-Vieil préparent leur arrivée.

    130 emplois transférés et 30 créésDaniel Damart, vice-président de la Communauté Urbaine d’Arras en charge du développement économique, confirme : « Cette zone économique complète notre offre d’accueil des projets des entreprises du territoire ou de l’extérieur, qui souhaitent y poursuivre leur dévelop-pement. Artoipole, la ZI est et Actiparc s’adressent à d’autres types d’investisseurs. » Les démarches administratives pour créer ce parc, les travaux de voirie et de viabilisation des parcelles, ont nécessité quelques années. « On n’inaugure pas tous les jours une zone d’activités », a souligné Philippe Rapeneau, président de la Communauté Urbaine d’Arras. « Nous avons aussi pris le temps nécessaire au dialogue avec les agriculteurs, dans la compensation foncière des terres auxquelles nous avons donné une autre destination. » La Communauté Urbaine d’Arras a investi 1,5 million d’euros pour aménager 12 hectares. Dans quelques mois, la zone des Meuniers comptera sept entreprises, 100 emplois y auront été transférés et 30 nouveaux créés. Quelques parcelles sont encore disponibles sur cette 1ère phase. Une seconde phase d’aménagement de 8 hectares est prévue en 2018, pour un montant d’environ 700 000 €.

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    « Gagner en consommation d’énergie »Installé en tant qu’artisan en 2000 et devenu maître-artisan, Jean-Claude Lalain est le créateur et gérant de Crédéco à Neuville-Saint-Vaast. Spécialisée dans la peinture et dé-coration, l’entreprise compte huit collaborateurs en CDI et deux en CDD sur des postes très qualifiés. Elle œuvre sur un large périmètre allant jusqu’à Béthune, Bapaume, Saint-Omer, Cambrai… pour des particuliers, en partenariat avec des architectes et des décorateurs d’intérieur, ainsi qu’en sous-traitance pour des sociétés de construction. « En nous installant au parc des Meuniers, nous restons proches de notre adresse historique tout en continuant à bénéficier de la proximité de l’A26 », apprécie Jean-Claude Lalain. Crédéco quitte un bâtiment en location pour construire ses propres locaux, mieux adaptés : « Agencés de plain-pied, les espaces de bureau et de stockage amélioreront les conditions de tra-vail de toute l’équipe. La construction, bien isolée, nous fera fortement gagner en consommation d’énergie. » Très sou-cieux du respect de l’environnement, Jean-Claude Lalain investit également à Thélus dans une station de lavage en circuit fermé du matériel de peinture.

    « Une zone bien adaptée aux PME de taille humaine »L’entreprise Arthur Clément compte 43 salariés. Elle réalise des chantiers de chauffage, plomberie, électricité, climati-sation et ventilation dans le cadre de marchés publics et pour des projets privés (dans le domaine de la santé et du tertiaire). Locataire depuis une dizaine d’année d’un bâti-ment ZI est, elle dispose désormais de locaux aux bonne dimensions à Thélus. « C’est une zone bien adaptée aux PME de taille humaine. Nous avons trouvé ici un terrain proche des grands axes routiers et donc de nos clients, essentielle-ment situés dans le département du Nord », détaille Hervé Plichard, directeur général de Arthur Clément. Installée en juin, la PME dispose d’un bâtiment aux dernières normes thermiques, dans lequel elle a intégré son savoir-faire. « Climatisation réversible, ventilation double flux, le bâtiment est connecté pour le pilotage du chauffage et de l’électricité. » L’installation de l’entreprise lui a permis de repenser son organisation interne pour gagner en efficacité, avant de continuer à se développer, notamment en travaillant avec de nouveaux clients dans le Pas-de-Calais.

    Les nouveaux phénomènes de société tels que la digitalisation ou la transition écologique ont des effets sur la demande et les besoins des consommateurs. Les entreprises doivent s’adapter. Par ricochet, les métiers évoluent. Le 19 juin dernier, la Commu-nauté Urbaine d’Arras a réuni à l’Atria une centaine d’acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation du territoire. Objectifs de cette mobilisation : mieux accompagner les mutations des entreprises et permettre aux habitants du territoire d’accéder aux emplois de demain, qui souvent sont les métiers d’aujourd’hui transformés. Des dirigeants d’entreprise ont apporté leurs témoignages et l’expérience « territoire zéro chômeur de longue durée » a notamment été mise en avant.

    À Thélus, Crédéco va pouvoir développer une spécialité, le relooking de meubles.

    La PME Arthur Clément a finalisé en juin son déménagement dans ses propres bâtiments.

    Se préparer aux métiers de demain

  • 8 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16

    L’entreprise familiale belge Agrafresh a choisi le parc d’activi-tés Actiparc, aménagé par la Communauté Urbaine d’Arras pour poursuivre son développement. Sa nouvelle unité de production prépare de la salade et la conditionne en sachets. « Notre site his-torique en Belgique est une ferme. Nous continuons d’y faire pousser de la salade. Après plusieurs extensions, ce site était arrivé à satura-tion », relate Jan Demarez. C'est en 2001, à l'âge de 25 ans, que lui et son épouse, Ann Vantyghem, ont créé Agrafresh. Tous deux sont issus de familles d’agriculteurs. « L’accueil et l’accompagnement que nous avons reçus autour de notre projet d’implantation sur Ac-tiparc ont été fantastiques. Nous nous sommes rapprochés de notre marché français, qui pèse de 40 à 45% de notre chiffre d’affaires. Notre première livraison depuis Actiparc a eu lieu en novembre der-nier », se satisfait le dirigeant. « Une relation durable avec les agriculteurs » La desserte par autoroutes ainsi que la présence de transpor-teurs spécialisés en proximité ont été des critères décisifs pour Agrafresh. « Nous sommes aussi au cœur d’un bassin de production qui dispose d’un énorme potentiel. Notre souhait est de construire

    progressivement une relation durable avec les agriculteurs des envi-rons. Ils ont une précieuse connaissance de cette terre. Nous souhai-tons que nos produits soient issus de cette production locale, pour créer de l’emploi et de la valeur ajoutée sur le territoire », invite Jan Demarez. 15 à 20 tonnes de salade ultra fraîche sont réception-nées le matin. La salade est travaillée (lavage, découpe…) avant d’être conditionnée dans des sachets de différentes variétés et contenances, selon la demande des clients (restauration hors foyers, grandes et moyennes surfaces sous marque distributeurs…). « La salade part dans la foulée pour être livrée entre minuit et cinq heures du matin chez tous nos clients. Toutes les étapes se déroulent dans une température de 2 à 5°C. Tous nos produits sont ultra frais, avec des dates limites de consommation jusqu’à huit jours. » Cer-tifiées IFS et BRC*, Agrafresh livre également le Royaume-Uni et l’Europe du Nord. L’entreprise pourrait compter 50 salariés d’ici la fin de cette année et a déjà prévu d’installer une chaîne de pro-duction supplémentaire courant 2018.

    * International food standard et référentiel qualité du British retail consortium.

    Vie économique

    Chaque jour, 120 à 160 palettes de salades prêtes à être dégustées partent de chez Agrafresh.

    Agrafresh, la salade en sachet dans toute sa fraîcheurScarole, laitue, batavia ou encore iceberg. Agrafresh prépare et met en sachets une dizaine de variétés de salades. L’entreprise familiale belge s’est installée à Actiparc. Elle y aura créé une cinquantaine d’emplois d’ici la fin d’année.

  • Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16 / 9

    Transports

    Le réseau Artis a enregistré plus de 10 millions de voyages en 2016 ! Soucieuse de maintenir la plus haute qualité possible de son réseau de transport public, la Communauté Urbaine d’Ar-ras investit année après année pour renouveler progressivement la flotte de véhicules. Deux bus standards ont été mis en circulation fin juin. Deux autres sont attendus mi-octobre. Enfin, un nouveau bus articulé viendra en décembre ren-forcer la ligne 1, particulièrement fréquentée.Il sera semblable au bus double mis en circula-tion en début d’année, déjà sur cette ligne.Investissement total pour ces cinq nouveaux bus : 1,7 million d’euros. Garantis « origine France », ils sont plus confortables et mieux équipés que les bus qu’ils remplacent, facili-tant encore l’accès au réseau des personnes à mobilité réduite. Ils répondent par ailleurs aux normes Euro6, les plus exigeantes en matière d’émissions polluantes. De bonnes raisons de préférer le bus !

    La location longue durée de vélos à assistance électrique, proposée aux habitants par la Communauté Urbaine d’Arras, connaît un beau succès. 200 vélos sont loués et une liste d’attente pour profiter de ce service innovant a été mise en place. Le même succès est au rendez-vous pour une autre formule de location. Celle-ci s’adresse aux entreprises et administrations. L’idée est de promouvoir les déplacements doux, alternatifs à la voiture, dans le cadre des activités et missions de leurs personnels. 50 V’électrics supplémentaires ont été achetés par la Communauté Urbaine d’Arras. Les professionnels peuvent les louer par groupe de deux, de cinq ou de dix vélos. Le lycée des métiers du bâtiment et des énergies renouvelables Jacques Le Caron d’Arras en loue cinq pour une année. Ils servent notamment aux élèves pour se rendre avec plus de souplesse sur leurs lieux de stage ou sur des chantiers écoles. La gestion du service V’électric a été confiée à Artis.

    Un réseau toujours plus confortable, des tarifs toujours très abordables.

    Les déplacements des élèves et des personnels du lycée Jacques Le Caron facilités en mode doux.

    Cinq nouveau bus sur le réseau Artis

    Nouveau : V’électric pour les pros

    « V’électric pour les pros », 03 21 58 08 58

  • 10 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16

    Voiries

    Avenue Lobbedez à Arras, le vieux bâtiment de l’en-seigne Foir’fouille a disparu du paysage, remplacé par un parking de 60 places. Ouvert depuis fin juin, il a été aménagé par la Communauté Urbaine d’Arras. Revêtement, marquage des places, accès, éclairage… elle a consacré environ 50 000 € à ces travaux. Ce parking à l’arrière-gare apporte une solution complé-mentaire aux habitants du quartier et aux usagers du train. Le site avait été remis en état par l’EPF, éta-blissement public foncier, auquel la Communauté Urbaine d’Arras confie le portage de friches du terri-toire dans le cadre d’une convention. L’EPF a acheté le site en 2014, et a financé sur ses fonds propres à hauteur de 105 000 € la démolition du bâtiment commercial, la pose d’un grillage le long de l’autre parking existant, ainsi que d’une clôture en plaque de béton en limite des habitations mitoyennes, dont les pignons ont été enduits. La Communauté Urbaine d’Arras deviendra propriétaire du site en 2018.

    Seules quelques portions de trottoir restent à terminer, après la dépose des anciens supports de lignes électriques et de télécommunication.

    Un nouveau parking gratuit près de la gare d'Arras

    Du neuf sur nos routes pendant l’étéPour le confort des habitants et la sécurité de tous les déplacements, la Communauté Urbaine d’Arras intervient toute l’année même l’été, sur les routes du territoire dont elle a la responsabilité. Parmi les réalisations, seront terminées en juillet à Achicourt l’installation de feux tricolores (croisement des rues de Laval et Pascal) et la réfection des trottoirs en enrobés rue de Metz.À Arras, les pavés du quai du Rivage auront été retravaillés et un plateau aura été installé à la base de loisirs (rue du 8-Mai). Les trottoirs de trois rues auront été refaits à Dainville, où continue jusqu’au début de l’automne la nouvelle voirie de la rue d’En bas (2ème tranche). À signaler encore en juillet : une réfection de chaussée à Rivière, l’aménagement de la place de Saint-Martin-sur-Cojeul, la création d’une voirie à Guémappe, l’aménagement de la rue des Balloteux à Neuville-Saint-Vaast (notre photo) et la fin de l’organisation et du marquage du stationnement de la résidence la Glanerie à Sainte-Catherine. Sept autres chantiers sont au programme, notamment à Anzin-Saint-Aubin (feux comportementaux à un carrefour), à Beaurains (trottoir rue de Tilloy), à Feuchy (résidence des prés fleuris, 2ème tranche) et à Wailly (trottoirs rue de Pas).

  • Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16 / 11

    Cohésion sociale

    L’accès à l’eau est un droit pour tous. Malheureuse-ment, une difficulté de paiement peut exister quand une facture arrive. Depuis le 1er janvier, la Communau-té Urbaine d’Arras a mis en place un fonds d’aide. Sa vocation est d’accompagner ses habitants les plus dé-munis en cas de difficulté, en prenant en charge une partie de leur facture de fourniture d’eau potable et du service assainissement, quand celui-ci est collectif. Cette aide est occasionnelle et sous conditions. Pour y avoir droit, il faut se rapprocher de son centre commu-nal d’action sociale (CCAS) ou de sa mairie, auxquels la Communauté Urbaine d’Arras a confié la gestion de son dispositif. Et ce, sans attendre ! L’objectif étant d’éviter des frais de mise en demeure, des pénalités, et donc l’accroissement des difficultés. Le CCAS ou la mairie met en place avec réactivité une solution adaptée, en coordination directe avec la Société des Eaux du Grand Arras. Celle-ci dispose d’un service dédié, le « pôle solidarité », habitué à traiter ces dossiers. Cette initiative de la Communauté Ur-baine d’Arras complète les dispositifs d’aide sociale existants, notamment le volet « énergie » du fonds de solidarité pour le logement (FSL).

    L’été, les longues journées et le beau temps conduisent naturellement à passer plus de temps dehors, ou à laisser les fenêtres ouvertes. Pas étonnant dès lors que les activités des uns puissent parfois gêner les autres. Dans la plupart des cas, un dialogue cordial entre voisins permet d’éviter les désagréments. Quand celui-ci ne porte pas ses fruits, les agents de prévention et de médiation de la Communauté Urbaine d’Arras sont là pour faciliter les solutions ! Au service de tous les habitants du territoire, ils sont habitués à écouter les problèmes rencontrés, à entrer en contact avec les différentes parties et à apaiser les relations tendues. Ce service évite de « s’enfermer » dans une situation de conflit et de se lancer dans des procédures de plaintes souvent lourdes. Les agents de prévention et de médiation peuvent intervenir sur simple appel dans la journée.

    Dès que vous recevez votre facture et en cas de difficulté pour la régler, contactez votre centre communal d’action sociale.

    Eau : un fonds d’aide en cas de difficulté

    Passez un été tranquille, en bon voisinage

    Vous avez une difficulté pour payer votre facture d’eau ? Ne restez pas seul ! Rapprochez-vous sans attendre de votre centre communal d’action sociale ou de votre mairie. La Communauté Urbaine d’Arras leur a confié la gestion d’un fonds spécial d’aide.

    Service prévention et tranquillité publique, 03 21 21 98 47

  • 12 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16

    Il est un élément unique de notre patrimoine. Pour qu’un vent de renouveau souffle sur le moulin d’Achicourt, la municipalité rejointe par celle d’Arras en partenariat a proposé à des jeunes, issus des quartiers « politique de la ville », de se former au tourisme. Sept se sont engagés dans cette formation : Pierrette, Romain et Valentin d’Achicourt, Chloé, Déborah, Grégoire et Soufiane d’Arras. Elle débouche sur une qualification reconnue et vise l’insertion professionnelle durable des jeunes. Pour la plupart engagés dans d’autres domaines sans y trouver leur accomplissement, ils estiment avoir enfin trouvé leur voie. Au printemps dernier, ces jeunes ont obtenu un certificat de compétences professionnelles (CPP1) « accompagnateur de tourisme » niveau IV. Ce résultat est le fruit de leur implication individuelle et en groupe. La formation a été construite par la ville d’Achicourt. En complément de l’organisme Afpa, elle a dispensé les contenus liés au moulin et aux domaines de l’événementiel, de la communication et de la culture. Un référent de chacune des deux communes suit le projet auquel la Communauté Urbaine d’Arras contribue*.

    « Le seul de la région encore en production »L’association des amis du moulin de la Tourelle a été associée. Les jeunes en tirent une grande fierté et responsabilité : « Les amis du moulin lui ont redonné vie. Nous nous préparons à rependre leur flambeau et à développer leur action. » Inscrire le moulin dans un parcours patrimonial, organiser des ateliers pédagogiques, accueillir des groupes en toute sécurité sont parmi les compétences qu’ils mettront en œuvre. « La formation nous a apporté beaucoup. Nous avons enrichi nos connaissances », apprécie Soufiane. « Nous avons gagné en expérience et dans la confiance en soi », complète Déborah. « J’avais visité le moulin il y a longtemps, j’ai redécouvert un bijou », s’enthousiasme Chloé. « Ce moulin est le seul de la région encore en production », souligne Valentin. Très motivés, les jeunes ont pour objectif d’être prêts à le faire découvrir au plus grand nombre, à partir de septembre 2018. D’ici là, des visites du moulin sont possibles.

    * soutien par les fonds du contrat de ville accordés par l’État.

    Les sept jeunes sont devenus très attachés au moulin de la Tourelle.

    Éducation

    Des jeunes ont trouvé leur voie au moulinSept jeunes issus des quartiers « politique de ville » se préparent à une insertion professionnelle dans le tourisme. Le moulin à vent d’Achicourt est le support de leur formation.

    Ville d’Achicourt Service culture et événementiel

    03 21 71 68 68

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    Aquarena

    Brèves

    Le smartliving lab mobile sera installé pendant deux mois, à partir du 1er septembre, à la Citadelle. Cette « boîte » de 90 m2 est un démonstrateur. Sa vocation : présenter les potentiels du numérique en mettant en valeur les acteurs locaux du secteur. Des visites guidées et gratuites sont proposées aux groupes (élus, dirigeants, jeunes…) pour mieux appréhender les perspectives de la transformation digitale. Le smartliving lab a été initié par la région Hauts-de-France et le CITC, cluster de l’Internet des objets. www.smartlivinglab.fr

    reste ouvert tout l’été ! Le complexe aquatique et spa est en horaires élargis pendant ces vacances. L’espace

    aquatique est ainsi accessible du lundi au samedi à partir de 10h et le dimanche à partir de 9h. Les journées sont non-stop les lundis, mercredis et jeudis jusqu’à 19h, les

    mardis et vendredis jusqu’à 22h, les samedis et dimanches jusqu’à 18h. Les espaces balnéo, forme et océane sont

    également ouverts. Des travaux doivent être réalisés sur cet équipement, ils démarreront après le 1er septembre

    pour plusieurs mois.

    Les sportifs et sportives de haut niveau du territoire et potentiels participants

    aux prochains jeux olympiques ou paralympiques d’été (Tokyo 2020) pourront bénéficier d’un contrat d'image de la

    Communauté Urbaine d’Arras. Ce soutien aux athlètes de haut niveau contribuera en échange à promouvoir la Communauté. Les sportifs et sportives sont invités à déposer avec leur club

    un dossier pour ce partenariat, un jury décidera des deux candidats retenus.

    Ouibus,filiale de la SNCF, vient diversifier encore l’offre de transport sur le territoire. Ses liaisons en car au départ et à l’arrivée d’Arras ont été lancées officiellement fin juin. À destination de Paris et de l’aéroport Charles-de-Gaulle, Ouibus dessert toute la France et des villes d’Europe. L’arrêt est situé face à l’agence Artis, qui délivre les titres de voyage Ouibus. Autre réseau d’autocars longue distance, FlixBus propose également la ville d’Arras parmi ses destinations.

  • 14 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16

    Aux côtés des mairies

    AchicourtAcq

    AgnyAnzin-Saint-Aubin

    ArrasAthies

    BasseuxBailleul-sire-BerthoultBeaumetz-les-Loges

    BeaurainsBoiry-BecquerelleBoiry-Saint-Martin

    Boiry-Sainte-RictrudeBoisleux-au-Mont

    Boisleux-Saint-MarcBoyellesDainville

    ÉcurieÉtrun

    FampouxFarbus

    FeuchyFicheuxGavrelle

    GuémappeHéninel

    Hénin-sur-CojeulMaroeuil

    MercatelMonchy-le-Preux

    Mont-Saint-ÉloiNeuville-Saint-Vaast

    Neuville-VitasseRansartRivière

    RoclincourtRoeux

    Sainte-Catherine

    Saint-Laurent-BlangySaint-Martin-sur-CojeulSaint-Nicolas-lez-Arras

    ThélusTilloy-les-Mofflaines

    WaillyWancourtWillerval

    Éclairage public : moderniser et économiserEn moyenne, le seul éclairage public d’une commune représente 40 % de ses consommations d’électricité*. Environ un tiers des 46 communes du territoire ont investi, ou vont prochainement le faire, pour moderniser leur éclairage public et économiser. La Communauté Urbaine d’Arras peut les y aider. Mise en lumière de quelques exemples.

    La commune de Feuchy compte 222 points lumineux : « Nous avons décidé d’agir en priorité là où l’équipement était le plus vétuste et énergivore. Au square à l’entrée de l’école, les ballons fluorescents équipés de sources à vapeur de mercure devaient absolument être remplacés. Sept nouveaux mâts dotés de luminaires et optiques performants à Led ont été posés depuis fin 2016» apprécie Roger Potez, maire. Dans le même temps, la commune a remplacé sur le secteur de la Chapelle de Feuchy huit points lumineux obsolètes par des Led. Elle rénove également, avec l’aide financière de la Communauté Urbaine d’Arras, la Résidence des Prés fleuris : voirie, enfouissement des réseaux aériens de téléphonie et modernisation d’une partie de l’éclairage public. Cette opération concerne moins d’une cinquantaine de candélabres : « Le nouvel éclairage

    améliore l’ambiance et l’esthétique de la résidence, et les habitants y gagnent avant tout en sécurité ! » La municipalité en profite à chaque fois pour mettre aux normes ses armoires de commande d’éclairage public, équipées de régulateurs-variateurs et d’horloges astronomiques (mise en marche et arrêt automatiques de l’éclairage, suivant le lever et le coucher du soleil).

    Économiser en frais d’entretien Un éclairage moderne réduit considérablement les frais de maintenance. « Plutôt que de faire intervenir une entreprise avec une nacelle à chaque fois qu’une lampe grillait, nous attendions d’avoir trois ou quatre lampes à remplacer. Ce qui créait un inconfort pour nos habitants », constate Philippe Mastin, maire de Mercatel. « Les nouveaux éclairages Led durent plus longtemps. Nous devrions économiser de 1 000 à 1 500 € en frais d’entretien par an sur les quinzaines prochaines années. » Des ampoules Led ont été posées sur les mâts. Soit 65 points lumineux modernisés, ainsi que les armoires électriques avec horloges astronomiques et variateurs : « Ils réduisent l’intensité de l’éclairage de 50% au creux de

    À Feuchy, la sécurité est améliorée à la sortie de l'école.

  • Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16 / 15

    Les sites de la Communauté également modernisés

    la nuit. C’est à peine perceptible à l’œil. » En fonctionnement depuis Noël, le nouvel équipement a permis à la commune de diminuer sa facture d’électricité de 1 200 € sur trois mois, comparé à la même période l’année précédente.

    Facture d’électricité divisée par deuxÀ Mont-Saint-Éloi, le conseil municipal a décidé d’un geste fort : « L’éclairage public est éteint entre une heure et six heures du matin, sans incidence sur la délinquance et la sécurité routière. Au contraire, l’éclairage vétuste empêchait parfois de bien voir les phares », appuie Jean-Pierre Bavière, maire. « Notre facture d’électricité a été divisée par deux, soit 50 000 € économisés sur trois ans ! » La commune et ses deux hameaux comptent 113 points lumineux, qui ont été modernisés, ainsi que huit armoires électriques de commande. « Les dotations des communes baissent. Notre objectif est d’obtenir au moins 15% d’économies d’énergie supplémentaires. » L’installation des nouveaux équipements a été terminée fin mai, pour la plus grande satisfaction des habitants. « L’éclairage valorise notre commune, labellisée Village patrimoine. Il fait ressortir les façades en pierre blanche. Les luminaires décoratifs des tours, agréés par les bâtiments de France, n’ont quant à eux pas été changés. » La municipalité envisage désormais de mettre en lumière d’autres éléments de son patrimoine au moment des fêtes de fin d’année.

    * Source : Ademe

    La Communauté Urbaine d’Arras accompagne les communes de son territoire pour monter leur dossier technique et obtenir des subventions, notamment auprès de la fédération départementale de l’énergie (FDE 62). Celle-ci regroupe l’ensemble des communes du Pas-de-Calais. Elle leur propose son projet « suppression des éclairages vétustes pour l’environnement » (Séve). La Communauté Urbaine d’Arras peut également apporter un coup de pouce supplémentaire à ses communes, via son fonds de concours. Depuis 2014, elle les a accompagnées à hauteur de 101 736 € dans la modernisation de leur éclairage public.

    À la Citadelle, toutes les lampes sont à Led uniquement. Au parc d’activités Actiparc, la gestion de l’éclairage passe par un pilotage de la consommation. À Artoipole, un variateur de puissance est testé sur une avenue, avec une baisse de moitié de la consommation d’électricité. Zone industrielle est, une réfection complète de l’éclairage public va être réalisée sur trois ans. Des candélabres vétustes vont être remplacés pour une question de sécurité et les 153 points lumineux vont être modernisés. Objectif : réduire la consommation électrique de cet éclairage public de 70% !

    Le style d'éclairage a été revu à la mairie de Mercatel. Les mâts ont été conservés dans les rues.

    À Mont-Saint-Éloi l'éclairage couvre mieux le sol, la pollution lumineuse (éclairage du ciel) est limitée.

  • 16 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16

    Datant d’une bonne dizaine d’années, le terrain de sport synthétique de Saint-Laurent-Blangy avait besoin d’être renouvelé. Son maire, Nicolas Desfachelle, en est très heureux : « C’est l’un des premiers terrains synthétiques créés sur le territoire. Utilisé intensément, il était logiquement usé. Les enfants de nos écoles et les pratiquants de l’Étoile sportive s’éclatent sur la nouvelle surface ! » Le club compte près de 400 licenciés, dont 160 joueurs en herbe dans son école de foot. Le tour du terrain a également été revu. Un chalet a été installé à son entrée, pour déposer du matériel lors des rencontres. La municipalité a investi environ 678 000 €. « Cet équipement n’aurait pas été possible sans la mobilisation du fonds de concours de la Communauté Urbaine d’Arras, à hauteur de 231 000 €. Cet espace contribue à la valorisation du Val de Scarpe et, en complément de la base nautique, à l’attractivité, de notre ville. Des entreprises du nord-ouest y organisent leurs événements, avec des activités sportives fédératrices de leurs salariés. » Le terrain a retrouvé le nom d’Henri Gressot. Joueur dans les années 1980 jusqu’à devenir président de l’Étoile sportive, il a accompagné la progression du club tout en préservant son esprit familial.

    Aux côtés des mairies

    BasseuxLa cloche de 1790 toujours prête à se faire entendreAu sommet de la tour carrée de l’église Notre-Dame de Basseux, la cloche Marie-Antoinette accompagne de sa sonnerie les cérémonies dans la commune. « D’un diamètre de 1 050 mm et d’un poids de 620 kg, elle a presque 230 ans et elle est classée aux Monuments historiques. Pour continuer à faire entendre sa note et la préserver de l’usure du temps, une intervention est nécessaire »,confie Roger Karpinski, maire. Les travaux consistent à renforcer la poulie et à remplacer le battant de la cloche, à traiter le bois de son joug et de son beffroi, ainsi que le plancher du clocher. « Nous avons confié ces réparations et entretiens à l’entreprise artisanale Paschal, spécialiste des cloches, de Wimereux. C’est un investissement essentiel pour notre patrimoine », souligne Roger Karpinski. Il se monte à 2 773 € HT. La commune, la plus petite de la Communauté Urbaine d’Arras en nombre d’habitants et l’une des dernières communes l’ayant rejointe, a reçu le soutien de son fonds de concours à hauteur de 1 386 €, « une aide non négligeable pour notre budget, à côté de laquelle il serait dommage de passer. »

    L’unique cloche de l’église est un élément précieux du patrimoine historique de Basseux.

    Avec une surface légèrement agrandie, le terrain est homologué pour l’accueil de compétitions.

    Saint-Laurent-BlangyLe terrain synthétique remis à neuf

  • Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16 / 17

    retour en images sur le

  • 18 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16

    Jusqu'au 31 juilletDes mots dans l'herbeACHICOURTLa médiathèque-ludothèque propose un espace de lecture nomade, en partenariat avec le service des sports. Magazines, BD, albums et petits romans seront à votre disposition pour vous installer, seul ou en famille ! Tous les jours au City-Parc. Les 18 et 25 juillet de 10h à 11h30 : histoires racontées sur l'herbe et jeux de société. Gratuit et ouvert à tous

    Jusqu'au 7 aoûtArras on the beachARRASPendant un mois, venez profiter de la plage et des animations dans le superbe cadre de la Grand'PlaceAccès libre et gratuit

    Jusqu'au 3 septembreAnimations d'étéCITÉ NATUREVisite guidée offerte le mardi et le jeudi à 16h, ateliers vacances en famille…Ouverture élargie : du lundi au jeudi de 9h30 à 18h, le vendredi jusque 20h, le samedi et le dimanche de 14h à 18hInformation, réservation : 03 21 21 59 59

    Jusqu'au 22 septembreMarché artisanalARRASTous les vendredis de 18h à 23hPlace des Héros

    Dimanche 23 juilletRebond de la ducasseHÉNIN-SUR-COJEULBrocante organisée par le club des jeunes de 8h30 à 13h15h : spectacle dans la salle des fêtes 18h : tiercé à lapin

    Du 29 juillet au 15 aoûtTchicou Plage !SAINT-LAURENT-BLANGY Parc de la Brayelle

    Samedi 5 aoûtNuit des étoiles SAINT-LAURENT-BLANGYOrganisée par l’association d’animations scientifiques. Conférence tout public sur les « Terres habitables » et la découverte des exoplanètes : Observation du ciel(distribution de cartes du ciel) GratuitParc de la Brayelle à partir de 21h

    Samedi 26 aoûtBrocanteNEUVILLE-SAINT-VAASTDe 10h à 17hInscriptions les vendredi 18 et jeudi 24 août de 17h à 19h à la Maison des Associations, rue Verte ou à retirer en Mairie (6 € les 4 mètres)

    Les 26 et 27 aoûtFête de l’AndouilletteARRASPlace des Héros. Dimanche 27 animations place Foch de 11h à 20h

    Dimanche 27 aoûtIntervillageMONT-SAINT-ÉLOIRencontre entre les villages d’Étrun, Mont-Saint-Éloi, Estrée-Cauchy, Villers au Bois et Neuville-Saint-Vaast.À Estrée-Cauchy de 10h à 18hInscription en mairie

    Samedi 2 septembreEmbrasement du BeffroiARRAS

    Arrivée conseillée à partir de 20h30 pour pouvoir accéder à la Place et ainsi découvrir le spectacle à 22h.Place des Héros

    Dimanche 3 septembreLa DainvilloiseDAINVILLECourses (5 et 10 km) et randonnées (4, 10 et 15 km).Inscriptions à 8h, départ des randonnées à 9h, départ des courses à 10h30 après échauffement ZumbaJeunes mamans, des animateurs diplômés se proposent de garder vos enfants.

    Festival les Inouïes, 11ème éditionVivez des moments musicaux d’exception au cœur de l’été ! Le festival les Inouïes propose de nombreux rendez-vous, pour tous les publics, du vendredi 18 au dimanche 27 août. Mozart sera la star de cette nouvelle édition. La Citadelle accueillera le trio à cordes de Paris, avec notamment une création mondiale du jeune et prometteur compositeur Alex Nante. Elle sera aussi le lieu d’une déambulation musicale au départ de la Randouillette. Laissez-vous envoûter par la voix de Brigitte Fossey qui récitera des fables de La Fontaine accompagnée d’un orchestre. Sont encore au programme une rencontre entre Haydn et le comédien Michael Lonsdale, un mélange étonnant allant de Debussy à Lenny Kravitz en passant par Serge Gainsbourg, un ciné-concert, un spectacle pour enfants…

    Tarifs : 18€, 15€, gratuit pour les moins de 14 ans, et nombreuses animations gratuites pour tous publics

    Festival organisé par l’association Musique en roue libreProgramme complet : www.musiqueenrouelibre.com/les-inouies

    À vos agendas

  • Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 16 / 19

    Inscription 3€ Renseignements : 06 33 55 00 79, [email protected]

    Dimanche 10 septembreFête communaleBASSEUXCour de la Mairie à partir de 12hAttractions foraines

    Samedi 16 septembreFestimanoirTILLOY-LES-MOFFLAINESDéambulation en musique dans les rues à 14h, attractions et spectacles dans le parc du Manoir à 15hGratuit

    Les 16 et 17 septembreJournées du patrimoineROEUXProposées par le Groupe Histoire Locale en lien avec l’Office de tourisme d’ArrasExposition dans l’église de 15h à 17h. Thèmes : le tableau Crucifixion d’après Van Dyck, les vitraux du maître verrier Raphaël Lardeur, les vestiges de l’ancienne église...Exposition Rœux d’hier à aujourd’hui Espace Gavroche de 14h à 18hVisites gratuitesContact : Groupe Histoire Locale, 06 75 35 47 73, [email protected]

    Journées du patrimoineTHÉLUSExposition photos et accès à l’église.Samedi : randonnée du souvenir guidée de 14h à 17h. Dimanche : circuit libre de 9h à 12h. Gratuit

    Dimanche 17 septembreLes Foulées ImmercuriennesSAINT-LAURENT-BLANGYAllure libre : 5 km, 10 km, 2 km, 1 km, babyParc de la Brayelle à partir de 8h30Inscription sur place (1 € pour les adultes)

    Les 22 et 23 septembreSouvenir d’un Grand Duc de Tour en TourMONT-SAINT-ÉLOISpectacle Son et Lumière pyroscénique aux pieds des tours à 21hTarif : adultes 14,50€, enfants moins 12 ans 9 €.

    Réservation : www.grandduc.asso.fr.Parking gratuit, buvette et restauration rapide à partir de 19h

    Samedi 23 septembreÉlection de Miss Coeur SolidaireTILLOY-LES-MOFFLAINESOrganisée par l'association Thibaut Cauwet, en collaboration avec Tilloy Animation. Soirée spectacle animée par les Déli'Kate MademoiselleSalle polyvalente à partir de 19hEntrée 6€. Petite restauration sur place. Au profit des enfants malades

    Dimanche 24 septembre Fête du moulinACHICOURTSur le thème du cirque avec plusieurs

    compagnies artistiques. Visite gratuite du moulin la Tourelle avec exposition photos et vidéo sur le moulin et les moulins de Flandres, vente de farine… par l'association des amis du moulin la Tourelle. Site de la Tourelle de 10h à 19h. Buvette et restauration par le comité des fêtes. www.ville-achicourt.fr

    Les 23 et 24 septembreExposition de l'atelier DezartsROCLINCOURTPeinture, sculpture, photo, scrapbooking Salle communale samedi après-midi et dimanche toute la journéeEntrée gratuite

    www.atelierdezarts.comContact : [email protected]

    Dimanche 24 septembre 3ème journée de l'enfanceNEUVILLE-SAINT-VAASTOrganisée par l'association motards pour l'enfance. Rallye touristique de 80 km le matin pour les amoureux de la moto, balade moto de 50 km avec bénédiction des motards l'après-midi. Stands,restaurations, concerts, stunt, animations pour enfants. Salle des fêtes de 9h à 19hTarifs : rallye touristique 15€ petit déjeuner et repas compris, balade moto de l'après-midi 2€ par casque, gratuit pour les visiteurs sur le sitewww.motardspourlenfancenord.com

    Du 28 septembre au 1er octobreFête de l’EauSAINT-LAURENT-BLANGYBase nautique

    Retrouvez l’agenda complet sur notre site internet :

    www.cu-arras.fr

    Office de Tourisme

    Visites guidées et animations estivalesExplorez les richesses variées d’Arras, ainsi que des villages du territoire, et profitez d’animations insolites. Parmi les visites guidées, plongez dans l’histoire de la Citadelle, magnifique exemple d’architecture militaire du XVIIe siècle (chaque mardi à 15h, jusqu’au 31 août). Les enfants s’amusent à défendre ses fortifications en se glissant dans un costume de mousquetaires, en compagnie d’une animatrice (les mercredis 2, 23 et 30 août, de 14h30 à 16h30, à partir de 8 ans). Bien d’autres rendez-vous vous attendent !

    Programme complet et billetterie : Office de Tourisme (Beffroi) www.explorearras.comRens : 03 21 51 26 95 [email protected]