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Visitez Le Portugal jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português Num. 31 Ano / An 2 6 de Junho / 6 juin 2015 ACTUALITÉS Carlos Ferreira accusé de harcèlement psychologique par son ex-chef Philippe Teisceira-Lessard La Presse L’un des restaurateurs les plus en vue à Montréal est accusé de malversations et de harcèlement psychologique par son ancien chef cuisinier, qui a travaillé à ses côtés pendant presque 20 ans, jusqu’à l’été dernier. Carlos Ferreira, notamment à la tête du Ferreira Café de la rue Peel, vient tout juste de subir un second revers dans la guérilla judiciaire qui l’oppose à Marino Tavares. Plus tôt en mai, la Cour d’appel a tranché sur un point technique du conflit. Plutôt que de déléguer la cause à un arbitre, comme le voulait M. Ferreira, le tribunal a renvoyé le restaurateur devant la Cour supérieure pour faire face aux allégations de son ex-chef. M. Tavares tentera d’y convaincre un juge qu’il a été floué à plusieurs reprises dans sa relation avec Carlos Ferreira, notamment en tant qu’actionnaire minoritaire de leur entreprise commune. Le chef cuisinier « adresse de multiples reproches » à M. Ferreira, résume la juge Guylène Beaugé dans sa décision de première instance. « Elles vont de son adhésion forcée à une convention d’actionnaires défavorable au harcèlement psychologique en emploi. » M. Tavares « allègue également la violation de ses droits d’auteur en lien avec la publication d’un livre […] ainsi que son congédiement », ajoute la juge Beaugé. Ses collègues de la Cour d’appel ajoutent que les reproches touchent des « malversations » alléguées de M. Ferreira ainsi que les « droits d’auteurs que Tavares prétend détenir sur les recettes » du Ferreira Café. Les deux hommes travaillaient ensemble depuis l’ouverture du restaurant, dans les années 90, mais leur relation s’est détériorée avec les années jusqu’au départ du chef cuisinier l’été dernier. Vendredi, La Presse s’est vu refuser l’accès au dossier physique qui contient le détail des reproches adressés, une ordonnance de confidentialité ayant été rendue dans la cause, selon une commis du palais de justice de Montréal. M. Ferreira et son équipe ont refusé de commenter les allégations de M. Tavares. « Présentement, je ne peux rien avancer. La cause n’est pas entendue, donc on ne peut pas commenter », a fait valoir Marie-Noëlle Hamelin, chargée des communications du restaurateur. Mais « c’est certain que les deux ont des points de vue divergents. C’est certain que les deux ne s’entendent pas. » En plus du Ferreira Café, Carlos Ferreira et ses entreprises possèdent le café Vasco de Gama, également rue Peel, et le restaurant portugais Taverne F, près de la Place des festivals. Au cours des dernières années, M. Ferreira a acquis un vignoble de 13 hectares dans le Douro, au Portugal, ainsi qu’une oliveraie. Marino Tavares et ses avocats n’ont pas rappelé La Presse. Le chef cuisinier est maintenant à la tête du restaurant Mkt, rue Metcalfe. O CEO português que voa na Côte d’ Azur Por Paulo Jorge Pereira [email protected] Foi o primeiro da família Nabeiro a licenciar-se, no caso em Gestão. Encontrado o espaço na Delta, tem agido para ampliar o Grupo e a expansão não pára. O reforço da aposta no mercado francês é uma das mais recentes concretizações na estratégia de expansão do Grupo Delta - comprou a DAC (Distribution Azuréne de Café), empresa instalada na região da Côte d’Azur com a qual estabelecera parceria há mais de duas décadas, assegurando uma carteira com cerca de meio milhar de clientes, englobando hotéis, restaurantes e cafés. “Espero crescer 20% ainda este ano em França”, confessou Rui Miguel Nabeiro, CEO do Grupo. “Teremos naturalmente de fazer crescer a estrutura, mas isso será feito de forma gradual ao longo dos próximos anos”, acrescentou. No fundo, trata-se de dar seguimento a um plano de expansão que já permite à empresa com sede em Campo Maior chegar a mais de 35 mercados, incluindo estruturas directas em países como Espanha, França, Luxemburgo, Angola ou Brasil. Rui Miguel Nabeiro admite que “o mercado externo já representa 30% do volume total da Delta Cafés SGPS”. A ideia principal, neste mercado prioritário, é “duplicar o número de clientes nos próximos três anos, num caminho que visa transformar a Delta Cafés em marca global. Além disso, a Angonabeiro investe 900 mil euros e torna-se proprietária da Liangol, a empresa pública angolana de produção de café, depois de assegurar a sua gestão, reabilitação e modernização nos últimos 14 anos, uma vez que a empresa fora desactivada em 1984. Antes da independência, em 1975, Angola chegou a ser o quarto produtor mundial de café com 200 mil toneladas anuais. Quanto às vendas da Angonabeiro, registaram um crescimento de 32% no ano passado - volume de facturação anual superior a 18 milhões de euros. Um impulso que tem sido estimulado através do desempenho de Rui Miguel Nabeiro como CEO, sendo administrador na empresa desde 2003. Neto mais velho do comendador Rui Nabeiro que fundou a empresa em 1961, estudou em Campo de Ourique, nos Salesianos, licenciando-se mais tarde na Universidade Católica. Tendo o avô e o pai como referências, em 2005, após cerca de três anos na fábrica, mudou-se para Lisboa. “Em Campo Maior estava muito protegido. Aqui tive de crescer por mim”, contou em entrevista ao Diário Económico em 2010. continua na página 18

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Num. 31Ano / An 26 de Junho / 6 juin 2015

ACTUALITÉS

Carlos Ferreira accusé de harcèlement psychologique par son ex-chef

Philippe Teisceira-Lessard La Presse

L’un des restaurateurs les plus en vue à Montréal est accusé de malversations et de harcèlement psychologique par son ancien chef cuisinier, qui a travaillé à ses côtés pendant presque 20 ans, jusqu’à l’été dernier.

Carlos Ferreira, notamment à la tête du Ferreira Café de la rue Peel, vient tout juste de subir un second revers dans la guérilla judiciaire qui l’oppose à Marino Tavares. Plus tôt en mai, la Cour d’appel a tranché sur un point technique du conflit. Plutôt que de déléguer la cause à un arbitre, comme le voulait M. Ferreira, le tribunal a renvoyé le restaurateur devant la Cour supérieure pour faire face aux allégations de son ex-chef.

M. Tavares tentera d’y convaincre un juge qu’il a été floué à plusieurs reprises dans sa relation avec Carlos Ferreira, notamment en tant qu’actionnaire minoritaire de leur entreprise commune.

Le chef cuisinier « adresse de multiples reproches » à M. Ferreira, résume la juge Guylène Beaugé dans sa décision de première instance. « Elles vont de son adhésion forcée à une convention d’actionnaires défavorable au harcèlement psychologique en emploi. »

M. Tavares « allègue également la violation de ses droits d’auteur en lien avec la publication d’un livre […] ainsi que son congédiement », ajoute la juge Beaugé.Ses collègues de la Cour d’appel ajoutent que les reproches touchent des « malversations » alléguées de M. Ferreira ainsi que les « droits d’auteurs que Tavares prétend détenir sur les recettes » du Ferreira Café.

Les deux hommes travaillaient ensemble depuis l’ouverture du restaurant, dans les années 90, mais leur relation s’est détériorée avec les années jusqu’au départ du chef cuisinier l’été dernier.

Vendredi, La Presse s’est vu refuser l’accès au dossier physique qui contient le détail des reproches adressés, une ordonnance de confidentialité ayant été rendue dans la cause, selon une commis du palais de justice de Montréal.

M. Ferreira et son équipe ont refusé de commenter les allégations de M. Tavares. « Présentement, je ne peux rien avancer. La cause n’est pas entendue, donc on ne peut pas commenter », a fait valoir Marie-Noëlle Hamelin, chargée des communications du restaurateur. Mais « c’est certain que les deux ont des points de vue divergents. C’est certain que les deux ne s’entendent pas. »

En plus du Ferreira Café, Carlos Ferreira et ses entreprises possèdent le café Vasco de Gama, également rue Peel, et le restaurant portugais Taverne F, près de la Place des festivals. Au cours des dernières années, M. Ferreira a acquis un vignoble de 13 hectares dans le Douro, au Portugal, ainsi qu’une oliveraie.

Marino Tavares et ses avocats n’ont pas rappelé La Presse. Le chef cuisinier est maintenant à la tête du restaurant Mkt, rue Metcalfe.

O CEO português que voa na Côte d’ AzurPor Paulo Jorge Pereira

[email protected]

Foi o primeiro da família Nabeiro a licenciar-se, no caso em Gestão. Encontrado o espaço na Delta, tem agido para ampliar o Grupo e a expansão não pára.O reforço da aposta no mercado francês é uma das mais recentes concretizações na estratégia de expansão do Grupo Delta - comprou a DAC (Distribution Azuréne de Café), empresa instalada na região da Côte d’Azur com a qual estabelecera parceria há mais de duas décadas, assegurando uma carteira com cerca de meio milhar de clientes, englobando hotéis, restaurantes e cafés. “Espero crescer 20% ainda este ano em França”, confessou Rui Miguel Nabeiro, CEO do Grupo. “Teremos naturalmente de fazer crescer a estrutura, mas isso será feito de forma gradual ao longo dos próximos anos”, acrescentou.

No fundo, trata-se de dar seguimento a um plano de expansão que já permite à empresa com sede em Campo Maior chegar a mais de 35 mercados, incluindo estruturas directas em países como Espanha, França, Luxemburgo, Angola ou Brasil. Rui Miguel Nabeiro admite que “o mercado externo já representa 30% do volume total da Delta Cafés SGPS”. A ideia principal, neste mercado prioritário, é “duplicar o número de clientes nos próximos três anos, num caminho que visa transformar a Delta Cafés em marca global.

Além disso, a Angonabeiro investe 900 mil euros e torna-se proprietária da Liangol, a empresa pública angolana de produção de café, depois de assegurar a sua gestão, reabilitação e modernização nos últimos 14 anos, uma vez que a empresa fora desactivada em 1984. Antes da independência, em 1975, Angola chegou a ser o quarto produtor mundial de café com 200 mil toneladas anuais. Quanto às vendas da Angonabeiro, registaram um crescimento de 32% no ano passado - volume de facturação anual superior a 18 milhões de euros.

Um impulso que tem sido estimulado através do desempenho de Rui Miguel Nabeiro como CEO, sendo administrador na empresa desde 2003. Neto mais velho do comendador Rui Nabeiro que fundou a empresa em 1961, estudou em Campo de Ourique, nos Salesianos, licenciando-se mais tarde na Universidade Católica. Tendo o avô e o pai como referências, em 2005, após cerca de três anos na fábrica, mudou-se para Lisboa. “Em Campo Maior estava muito protegido. Aqui tive de crescer por mim”, contou em entrevista ao Diário Económico em 2010. continua na página 18

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A Chuva e o Bom Tempo

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Brilhante artigo na folha de São Paulo sobre “O Acordo”.

Naufragar é preciso?’

texto de João Pereira Coutinho (escritor português)

Começa a ser penoso para mim ler a imprensa portuguesa. Não falo da qualidade dos textos. Falo da ortografia deles. Que português é esse?Quem tomou de assalto a língua portuguesa (de Portugal) e a transformou numa versão abastardada da língua portuguesa (do Brasil)?

A sensação que tenho é que estive em coma profundo durante meses, ou anos. E, quando acordei, habitava já um planeta novo, onde as regras ortográficas que aprendi na escola foram destroçadas por vândalos extraterrestres que decidiram unilateralmente como devem escrever os portugueses. Eis o Acordo Ortográfico, plenamente em vigor. Não aderi a ele: nesta Folha, entendo que a ortografia deve obedecer aos critérios do Brasil.Sou um convidado da casa e nenhum convidado começa a dar ordens aos seus anfitriões sobre o lugar das pratas e a moldura dos quadros.Questão de educação.

Em Portugal é outra história. E não deixa de ser hilariante a quantidade de articulistas que, no final dos seus textos, fazem uma declaração de princípios: “Por decisão do autor, o texto está escrito de acordo com a antiga ortografia”.A esquizofrenia é total, e os jornais são hoje mantas de retalhos. Há notícias, entrevistas ou reportagens escritas de acordo com as novas regras. As crônicas e os textos de opinião, na sua maioria, seguem as regras antigas. E depois existem zonas cinzentas, onde já ninguém sabe como escrever e mistura tudo: a nova ortografia com a velha e até, em certos casos, uma ortografia imaginária.A intenção dos pais do Acordo Ortográfico era unificar a língua.Resultado: é o desacordo total com todo mundo a disparar para todos os lados. Como foi isso possível?

Foi possível por uma mistura de arrogância e analfabetismo. O Acordo Ortográfico começa como um típico produto da mentalidade racionalista,que sempre acreditou no poder de um decreto para alterar uma experiência histórica particular.

Acontece que a língua não se muda por decreto; ela é a decorrência de uma evolução cultural que confere aos seus falantes uma identidade própria e, mais importante, reconhecível para terceiros.

Respeito a grafia brasileira e a forma como o Brasil apagou as consoantes mudas de certas palavras (“ação”, “ótimo” etc.). E respeito porque gosto de as ler assim: quando encontro essas palavras, sinto o prazer cosmopolita de saber que a língua portuguesa navegou pelo Atlântico até chegar ao outro lado do mundo, onde vestiu bermuda e se apaixonou pela garota de Ipanema.

Não respeito quem me obriga a apagar essas consoantes porque acredita que a ortografia deve ser uma mera transcrição fonética. Isso não é apenas teoricamente discutível; é, sobretudo, uma aberração prática.

Tal como escrevi várias vezes, citando o poeta português Vasco Graça Moura, que tem estudado atentamente o problema, as consoantes mudas, para os portugueses, são uma pegada etimológica importante. Mas elas transportam também informação fonética, abrindo as vogais que as antecedem. O “c” de “acção” e o “p” de “óptimo” sinalizam uma correcta pronúncia.

A unidade da língua não se faz por imposição de acordos ortográficos;faz-se, como muito bem perceberam os hispânicos e os anglo-saxônicos, pela partilha da sua diversidade. E a melhor forma de partilhar uma língua passa pela sua literatura.

Não conheço nenhum brasileiro alfabetizado que sinta “desconforto” ao ler Fernando Pessoa na ortografia portuguesa. E também não conheço nenhum português alfabetizado que sinta “desconforto” ao ler Nelson Rodrigues na ortografia brasileira.

Infelizmente, conheço vários brasileiros e vários portugueses alfabetizados que sentem “desconforto” por não poderem comprar, em São Paulo ou em Lisboa, as edições correntes da literatura dos dois países a preços civilizados.

Aliás, se dúvidas houvesse sobre a falta de inteligência estratégica que persiste dos dois lados do Atlântico, onde não existe um mercado livreiro comum, bastaria citar o encerramento anunciado da livraria Camões, no Rio, que durante anos vendeu livros portugueses a leitores brasileiros.

De que servem acordos ortográficos delirantes e autoritários quando a língua naufraga sempre no meio do oceano?

Na hora da despedida

Vivemos um momento de frustração, de desmoralização no interior do meio português de Chomedey.Um dos pilares de tudo que de grande foi feito nesta facha importante da diáspora portuguesa da grande região metropolitana, extinguiu-se na noite de sábado para domingo, numa cama de hospital. Manuel Botelho expirou — pensa-se — calmamente, sem aviso.

Discreto na vida, discreto na morte.

Um valor certo e provado ao longo de muitos anos onde o seu dinamismo, a sua perseverança e a sua grande força de vontade em concluir sempre o que tinha iniciado, deixou-nos intempestivamente, para surpresa total.

Já há um certo tempo que andava doente, é sabido. Todavia, após uma estadia hospitalar e tratamentos efectuados, vimo-lo abatido mas encorajado e “atreveu-se” mesmo a apresentar candidatura para as eleições municipais de 2013. Uma característica do seu temperamento era nunca deixar para trás uma ideia e acreditar tanto nas suas possibilidades como também, nas promessas alheias.

O Manuel era um homem de razão e de paixão.

Normalmente pragmático, deixava-se por vezes embalar por sonhos que a razão alimentava, a ponto de permitir que a convicção sobrepusesse a lógica. E desse modo, tentou algumas vezes fazer-se eleger para a municipalidade, convencido de que sendo nós uma etnia forte não só em Laval, como em Montreal ou Santa Teresa, seria tempo de termos nos conselhos municipais ou governos em patamares superiores, gente portuguesa que nos pudesse bem representar e ajudar sempre que possível.

Tenazmente trabalhou sem obter êxitos. Por diversas razões, por entre as quais podemos assinalar a falta de resposta dos portugueses que, contrariamente a outras nacionalidades mais recentes até, formam bloco de apoio. Os portugueses ficam em casa a jogar às cartas ou apresentando toda uma série de desculpas, umas mais infelizes do que as outras.

Mas o Manuel teve durante a sua vida, papel importantíssimo junto da comunidade a que pertencia. Foi graças a ele que existe há 30 anos o complexo da Missão Nossa Senhora de Fátima, ao conseguir pelo preço simbólico de 1 dólar, o terreno então cedido pela Comissão Escolar de Laval, de cujo presidente era amigo. Fazendo parte da Comissão para a construção, o seu dinamismo e contactos privilegiados foram de grande utilidade para a realização final.

Teve igualmente preponderância em tudo quanto se organizou em Chomedey. Festas religiosas ou profanas ficaram credoras do seu espírito organizativo e da persistência das suas diligências, para que as mesmas tivessem bom desfecho. Era também o estilo de homem que nunca negava uma ajuda e punha-se à disposição para qualquer iniciativa vinda do exterior.

Indiferente às críticas mesquinhas e invejas ocultas, sempre favoreceu o colectivo contra o individual.

Costumo dizer que na vida — e tenho a experiência suficiente para o afirmar — há dois grupos de indivíduos. Os que se esforçam e trabalham para a colectividade, sem nada pedir nem nada esperar e, num segundo grupo, estão os que levarão os elogios e distinções…

Sempre aconselhei o Manuel a deixar-se ficar no primeiro grupo. Há menos concorrência.

E a vida do Manuel Botelho foi sempre a ajudar a elevar o nome português, muitas vezes contrariando a sua vida profissional, que negligenciava, par responder ou se deslocar para a solução de qualquer assunto de ordem comunitária.

Há muito poucos com a estatura, a postura comunitária, de Manuel Botelho.

Na hora da despedida tenho orgulho em poder afirmar que éramos amigos.Descansa em Paz.

Raul Mesquita

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Manuel do Nascimento

D. Manuel I, 14e roi de Portugal.2ème dynastie ou dynastie d’Avis.L’infant Manuel est né le 31 mai 1469, à Alcochete. Fils du prince Fernando, duc de Viseu, (frère du roi D. Afonso V) e de D. Beatriz de Portugal. D. Manuel I, était petit-fils du roi D. Duarte I et arrière-petit-fils du roi D. João I. Après la mort du roi D. João, D. Manuel I est acclamé roi du Portugal, le 27 octobre 1495, à Alcácer do Sal et succède ainsi à D. João II, son cousin et beau-frère. À la mort de l’infant héritier Afonso, le roi D. João II fait appeler D. Manuel I à la cour, en vue de le désigner, comme héritier de la couronne. En 1498, D. Manuel I se marie avec Isabelle d’Aragon (1), fille de Ferdinand II d’Aragon (1) et d’Isabelle de Castille (1) des «Rois Catholiques». Isabelle d’Aragon (1) était veuve de du prince Afonso, fils du roi portugais, D. João II. Isabelle d’Aragon décède en 1500, et D. Manuel I se marie avec sa belle-sœur, l’infante Marie de Castille (1), sœur de sa première femme. Marie de

Castille (1), meurt en 1517, et, en 1518, D. Manuel I se marie avec Éléonore de Habsbourg ou d’Autriche, fille de Philippe 1er de Castille (1), le Beau, archiduc d’Autriche et Joana, la folle, Reine de Castille (1). Pendant tout le règne de D. Manuel I, la géographie, l’économie, l’histoire des cultures en général vont s’en trouver modifiées. À partir ce moment-là, Lisbonne va, et pendant longtemps devenir la plaque tournante d’une économie devenue désormais mondiale. Le Portugal va s’enrichir pendant un demi-siècle. Dans l’Océan Indien, le portugais sera la langue des échanges commerciaux. Vasco de Gama arrive sur la côte occidentale à Calicut avec une flotte. La route maritime des Indes et de l’Orient est ouverte aux Européens pour la première fois. Vasco de Gama

découvre la route maritime des Indes. Dès 1499, la cour portugaise quitte l’ancienne résidence médiévale située à l’intérieur du château São Jorge, érigé sur la plus haute colline de Lisbonne, pour s’installer dans une nouvelle demeure, bâtie au bord du Tage (Terreiro do Paço). Cette même année le comptoir portugais fondé par le roi D. João II à Bruges est transféré à Anvers (Belgique), et la plupart des Portugais ont quitté Bruges pour s’installer à Anvers. En 1500, Charles V, dit Charles Quint, futur empereur et roi d’Espagne, fils de Philippe (Le Beau) de Flandre/Habsbourg et Jeanne (La Folle) de Castille (1), il se marie avec Isabel de Portugal, fille du roi portugais D. Manuel I et d’Éléonore de Habsbourg. Le 22 avril 1500, le navigateur portugais, Pedro Álvares Cabral découvre officiellement le Brésil. D’abord nommé Terra de Vera Cruz, puis île de Santa Cruz, avant d’être connu sous le nom de Brésil, formé à partir de pau brasa, ce bois de braise, découvert à cet endroit et qui servait à teindre les tissus en rouge feu. Le Portugal va connaître le style manuélin (manuelino) ; le monastère de Jerónimos à Lisbonne, la Tour de Belém à Lisbonne, des aménagements du couvent de Tomar. Le 5 décembre 1496, sous la pression l’Église et de l’Espagne, D. Manuel I, expulse les Juifs du Portugal. Tous les Maures ou Juifs refusant de se convertir au christianisme sont expulsés du pays. Le roi portugais est contraint par les clauses de son mariage (1498), avec Isabel d’Aragon (1), fille des Rois Catholiques. Le 15 janvier 1503, des milliers des Juifs et de nouveaux chrétiens sont massacrés par la population de Lisbonne (La tuerie dans l’église de São Domingos de Lisbonne). Le 19 avril 1506, troubles de protestation contre les Juifs de Lisbonne (Le massacre de Lisbonne d’avril 1506), à l’église de São Domingos. Si l’Inquisition au Portugal n’a été pratiquée qu’en 1536, c’est le roi D. Manuel I, qu’en 1515, a confiait à son ambassadeur à Rome, la mission secrète pour demander au pape Léon X, la permission d’établir l’Inquisition au Portugal. Cette année 1515 est créé à Lisbonne le puit-cimetière (Puits des Nègres), situé dans la rue des Puits Nègres, pour jeter les cadavres des esclaves. Ceux-ci, même baptisés n’avaient pas droit à une sépulture et on se débarrassait des corps n’importe où. C’est pourquoi le roi D. Manuel I ordonne que l’on choisisse un lieu approprié et que l’on creuse un puits le plus profondément possible, dans lequel lesdits esclaves seront jetés. Durant le règne

du roi D. Manuel I, il a donné foral à des milliers de villes portugaises. Carta foral ou simplement foral est un document royal qui était utilisé au Portugal que visé a établir un conseil pour régulariser son administration, devoirs et privilèges. Le mot foral, du mot portugais foro qui à son tour vient du latin forum. Après la mort du roi D. Manuel I, et selon le traité de Cambrai (1529), la paix des Dames, ou paix de Cambrai, Éléonore de Habsbourg, et par la volonté de son frère Charles Quint, elle est obligée de se marier avec François 1er, roi de France.D. Manuel I, meurt le 13 décembre 1521. L’infant João lui succède. Le tombeau de D. Manuel I, se trouve dans le chœur de l’église du monastère des Jerónimos à Lisbonne.

(1) Dans l’actuelle Espagne

2015-14-01 à D. Manuel I2015-14-02 à Drapeau de D. Manuel I, déjà utilisé sous, D. João II2015-14-04 à Armoiries de D. Manuel I2015-14-05 à Leonor de Habsbourg (3ème épouse)2015-14-06 à Plaque largo São Domingos à Lisbonne (1506)

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Lições do enólogo

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COMPORTAMENTOS INSÓLITOS (MILITARES E CIVIS) NUM PAÍS INSÓLITO (II)

“Votar é preciso;Governar não é preciso”

Fernoa Pernando1

Corre à rédea solta a pré campanha para as presidenciais do ano que vem.É a sina do País que passa a vida alegremente em eleições – lembra-se que existem cinco actos eleitorais: para PR; legislativas; autárquicas, regionais e europeias (fora as internas dos Partidos) – ou seja, uma campanha eleitoral permanente, onde não se olha a gastos nem a demagogia. Restando saber quando, no meio de tudo isto existe tempo para governar e para pensar os problemas do País…Não contentes com esta inflação de enfiar papelinhos em urnas (lindo nome!), ainda há quem peça amiúde, eleições antecipadas…Votar é, assim, o alfa e o ómega do Regime Político que nos impuseram (lembro que a Constituição da República foi aprovada quase debaixo de sequestro e nunca referendada), mesmo que não se saiba no que se vota e, claro, desde que não seja para tratar de assuntos realmente importantes – caso da “Descolonização”; do tipo de regime; da soberania nacional; a entrada na CEE, a adesão ao euro, etc., só para citar estes.Dizia, corre infrene a pré campanha para se saber quem são os candidatos a alinhar na linha de partida. E, neste âmbito, muitos debates e reuniões e têm feito para tentar definir qual o melhor perfil para a pessoa que irá ocupar transitoriamente a função de mais “alto magistrado da Nação”.O que tenho ouvido, Deus meu!Tudo, aliás, lucubrações respeitáveis.Só que ainda não ouvi referir aquele desiderato que me parece a mim – como devo estar bralhe-lhas – dever vir à cabeça de todos: o de, simplesmente ser um português, patriota, e que se comporte como tal.Se assim não for, vamos eleger alguém para quê? Não vos parece?

Quando foi tomada a decisão, pela Assembleia da República, de transladar os restos mortais de Eusébio, para o Panteão Nacional, vários órgãos de comunicação social veicularam a notícia originada num deputado do PS, de sua graça Duarte Marques (não sei se por mais alguém), de que o famoso futebolista será o primeiro português que não nasceu em Portugal, a ter essa honra!

1 Parafraseando Fernando Pessoa…Dada a imbecilização a que a nossa sociedade tem sido conduzida, não houve jornalista – já agora também algum político ou comentador – que tivesse o discernimento de lhe fazer a mais pueril das perguntas e que é esta: afinal, se não nasceu em Portugal, nasceu onde?

Fui ao teatro. Há muito que não ia ao teatro.Cada vez se vai menos ao teatro, em Portugal.O teatro é a representação da vida e, independentemente de gostarmos mais ou menos do que vamos ver e ouvir, é importante fazê-lo.O teatro é a arte da representação por excelência; é uma experiência pessoal de interacção imediata e constante entre o público, os actores e as personagens.Uma boa interpretação possui uma capacidade de penetração densa e durável no tempo. Não é deglutição “fast food”.Há 41 anos havia mais teatros em Portugal, do que agora.Algo, entretanto, se passou.Fez-me bem ir ao teatro.

“Teatro”, porém, (e do mau) foi o que aconteceu no lançamento do livro sobre a pseudo-biografia do Primeiro-Ministro Passos Coelho.Então não é que numa parte do papiro, a escrita lança umas bicadas ao líder do CDS e parceiro da coligação no Poder Executivo, provocando de imediato um desmentido de Paulo Portas, acabando – à boa maneira portuguesa – por não se apurar o que na realidade se passou e ficando no ar um mal – estar que já é crónico?!Passando-se tudo isto, note-se, quase em simultâneo, após os dois “líderes” terem renovado, perante o País, o acordo de coligação para vigorar nas próximas eleições legislativas!Será que estamos a ser governados por miúdos birrentos que não atinam com nada?Bom senso e sentido de Estado precisam-se.

“Teatro” ainda (pior) foi o triste espectáculo da greve da TAP, entre 1 e 10 de Maio.Num processo em que ninguém tem as mãos limpas e ninguém tem razão (!), e que se arrasta desde há 40 anos (mais propriamente desde o “PREC”) e que tem origem na Constituição da República, que por sua vez enforma tudo o que ao movimento sindical, às leis do trabalho, à greve e o “Locke - out”, diz respeito, culminou agora com mais esta facada na economia e imagem nacionais.Para variar ninguém acorda nos números relativos aos efeitos da greve e, no fim, nunca se apura a verdade dos factos.

Clama o Governo (e a Administração da TAP), por exemplo, que foram efectuados 70% dos voos previstos enquanto o Sindicato dos Pilotos (SPAC), baixa essa percentagem para os 50%.Será que será assim tão difícil fazer contas? Operações aritméticas simples não tirariam a questão a limpo? Ou o que é difícil é ser-se honesto?Cumulativamente, porém, o SPAC reclama que 85% dos pilotos aderiram à greve.Neste ponto as coisas são mais curiosas: a ser verdade, tal significa que apenas 15% dos pilotos tinham conseguido fazer metade dos voos, e isto por um período alargado de 10 dias, o que mesmo não dormindo (o que se sabe é contra a lei), parece de todo impossível.Restaria, todavia, uma possibilidade que é a da TAP ter muitos mais pilotos do que aqueles que necessita…O que, seguramente, não será o caso.A TAP vai ser vendida ao desbarato num processo que vai ser mau para todos.Sobretudo para o comum do cidadão e para a Nação como tal, que tem aturado e pago todo este folclore e desbunda que dura há 40 longos anos!“Teatro” ainda (do péssimo) ocorre ali para os lados do Ministério da Administração Interna (MAI).Depois de mais um lamentável episódio de fumos de corrupção, que mina e envergonha o País e a população portuguesa – estamos a referir-nos ao caso dos “vistos gold” e acessórios – que levou à demissão do anterior ministro Miguel Macedo.Em desespero de causa – o que demonstra, se isso ainda fosse necessário, a falência dos Partidos Políticos em recrutarem e formarem quadros capazes – foram buscar uma Professora Universitária, a Coimbra, com nome no meio e não só por questões académicas.Baptizaram-na como Anabela Rodrigues.Sem embargo, esta nomeação esqueceu um princípio elementar que sustenta ser uma das maiores imoralidades, alguém desempenhar tarefas, ou cargo, para os quais não esteja minimamente habilitado ou capacitado.Parece ser o caso.Assim colocaram a senhora (culpa dela) numa espécie de aquário, onde mal sabe nadar, sem barbatanas nem guelras, onde a coitada passa a existência de olhos esbugalhados e com o nariz encostado ao vidro, ansiando que a pesquem.Até já o nosso comentador Marques Mendes (“shorty” para os amigos), se deu conta!Um dos dois Secretários de Estado saíu logo pela direita baixa; despediu praticamente a equipa toda que herdou; mandou todo o trabalho do seu antecessor às urtigas e entregou-se, qual Filipe II, ao seu Valido Duque de Lerma, o cidadão Fernando Pinto Soares, que convidou para seu Chefe de Gabinete.Uma dupla inseparável que se especializou em esgueirar-se rapidamente, logo que uma cerimónia acaba, furtando-se a qualquer contacto seja com quem for.A falta de “guelras” vai ao ponto de ter intentado, ao que consta, que o Comandante da GNR e o Director da PSP despachassem directamente com o tal Lerma, perdão, Soares, o que aqueles, num raro gesto de pundonor em titulares de cargos semelhantes, se recusaram a fazer.O meu bem - hajam, por isso.Palpita-me que as diferentes forças de segurança e afins estão prestes a subir as escadarias do Parlamento, uma vez mais.Aceitam-se apostas.

Finalmente sabe-se pelo “jornal da caserna” que a professora, agora titular do MAI, tirando o acaso astrológico, foi sugerida pelo nosso conhecido e já emérito, Ministro da Defesa, Aguiar traço Branco.Compreende-se: assim fica com uma figura à sua ilharga, que tudo leva a crer, fará mais asneiras que ele próprio…Aliás, é reincidente, já que noutra reencarnação como Ministro da Justiça, em 2004, a tinha convidado para Directora do Centro de Estudos Judiciários, o que teve como consequência imediata a demissão, em bloco, de toda a restante direcção e alguns outros juízes…Sempre optimista, S. Excelência veio há dias (entrevista à Antena 1) atroar os ares com a seguinte “boutade”: Os militares estão satisfeitos com as reformas operadas (feitas de acordo com os chefes militares!), que contribuíram para a sustentabilidade das FA e para a melhoria do Moral das tropas”!Um pândego, este ministro.Não resisto a pedir emprestado Zurara para o assemelhar a “Sardanapalo, Rei dos Assírios, que por sua desgovernança foi destituído por Arbato, Capitão dos Medos; ou Baltazar, neto de Nabucodonosor, o qual se pôs em grande ufania naquele convite de que Daniel faz menção, sendo derrubado na noite seguinte pelo Rei dos Romanos.Ou até Xerxes, Rei dos Persas que levando 380.000 homens de armas e uma multidão de navios passou à Grécia e por uma pequena multidão de gregos foi desbaratado, somente pela sua soberba presunção, desprezando o útil conselho do filósofo Amagaro”.2

2 Gomes Enes de Zurara, “Crónica da Tomada de Ceuta”, cap. CIVQue Deus nos ajude.

João José Brandão FerreiraOficial Piloto Aviador

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Rosa dos Ventos Rose des Vents

Fátima, un voyage à l’autel du mondeLe sanctuaire de Fátima est l’une des principales références du culte marial, attirant des pèlerins du monde entier.

L’endroit où se trouve le sanctuaire de Fátima, Cova da Iria, était jusqu’en 1917 un lieu-dit inconnu situé dans la paroisse de Fátima, dans la commune d’Ourém. Cette année-là, un évènement religieux qui a profondément changé son histoire et son importance a eu lieu, lorsque trois jeunes bergers, Jacinta et ses deux cousins Francisco et Lúcia, ont été les témoins d’apparitions successives de Notre-Dame du Rosaire. Initialement considéré avec réserve par l’Église, mais déjà vénéré par le peuple, ce phénomène ne sera reconnu qu’en 1930 par l’évêque de Leiria. Dès lors, le développement de cette localité a été tel que Fátima a obtenu le statut de bourg, en 1977, puis de ville, en 1997.

La renommée mondiale de ce sanctuaire s’est accentuée au cours du pontificat de Jean-Paul II, dévot assumé de Notre-Dame de Fátima et qui s’y est rendu en 1982, en signe de remerciement pour avoir survécu à un attentat l’année précédente. En 2000, lors de sa troisième visite sur les lieux, il a annoncé la béatification de Jacinta et de Francisco, à qui le Vatican a attribué une guérison miraculeuse.

Le 13 mai est la date de la première apparition, suivie d’autres le même jour de chaque mois suivant jusqu’à octobre. Elle marque aussi les principales célébrations de Fátima. L’un des moments les plus importants est la procession aux flambeaux, la nuit du 12 mai, où les milliers de cierges des fidèles qui remplissent l’immense esplanade du sanctuaire confèrent à ce lieu une ambiance magique, de communion et de dévotion religieuse. Elle est tout aussi impressionnante que la procession des « adieux » à la Vierge, qui se déroule le 13 mai.

Même les non-croyants présents dans le sanctuaire ne peuvent pas rester indifférents au caractère grandiose, à la sensation de spiritualité et au symbolisme.En entrant dans l’enceinte des prières, vous apercevrez à l’une des extrémités la Basilique Notre-Dame du Rosaire de Fátima, avec son haut clocher de 65 mètres. Au centre, le monument au Sacré-Coeur de Jésus, et sur un des côtés se trouve la chapelle des Apparitions, à l’endroit précis où la Vierge a demandé aux bergers de construire une chapelle.

Du côté opposé, l’Église de la Sainte-Trinité - Basilique mineure, une oeuvre d’architecture moderne de 125 mètres de diamètre, sans piliers intermédiaires, pouvant accueillir 8 700 personnes, a été inaugurée en 2007. Le projet a été conçu par l’architecte grec Alexandros Tombazis et a fait l’objet d’interventions d’autres artistes, notamment, des Portugais Álvaro Siza Vieira et Pedro Calapez. À l’extérieur se trouve une grande croix en bronze, réalisée par l’Allemand Robert Schad.

Dans la localité, outre le sanctuaire, vous pouvez aussi visiter le musée d’Art

Monuments

Ce centre de pèlerinages marial évoque les apparitions de la Sainte Vierge aux trois petits bergers Lucia, Francisco et Jacinta, survenues en 1917 et reconnues en 1930. Le lieu était une propriété rurale appelée Cova da Iria et appartenait aux parents de Lucia, qui en firent don au sanctuaire. C’est ici qu’eut lieu la première apparition.Le Sanctuaire comprend la Basilique, l’Enceinte des Prières, la Chapelle des Apparitions, l’ Église de Santíssima Trindade, la Retraite de Notre-Dame des Douleurs, la Retraire de Notre-Dame de Carmo et le Centre Paroissial Paul VI.La Basilique fut construite selon un projet de l’hollandais Gérard van Kriechen, exécuté par l’architecte João Antunes. La première pierre fut bénite en 1928, mais l’église ne fut consacrée qu’en 1954, année où elle reçut le titre de Basilique par le Pape Pie XII.Les styles architecturaux et décoratifs sont très simples. À l’intérieur, on retrouve 14 autels latéraux consacrés aux mystères du Rosaire. Les vitraux et les peintures dans le corps de l’église sont des œuvres de João de Sousa Araújo, ils datent de 1967 et représentent des scènes allusives à la vie de la Sainte Vierge, aux Apparitions et au Message de Fátima. Ceux de la chapelle principale,

représentant les Évangélistes, l’Apparition de l’Ange et des scènes de Pérégrination furent créés par la société madrilène Maumejean y Hijos. Du côté droit du transept, de l’Évangile, se trouve le tombeau de Francisco, décédé en 1919. Du côté gauche, de l’Épître, on aperçoit le tombeau de Jacinta, décédée en 1920 et à côté, le tombeau de Sœur Lucia, décédée en 2005.

On remarquera également l’orgue de fabrication italienne, daté de 1952, constitué de 152 registres et près de 12000 tuyaux.

Basílica da Santíssima Trindade

La Basilique de la Très Sainte Trinité a été inaugurée en 2007, mais sa construction avait été prévue depuis 1973 parce-que, déjà a l’époque, il y avait le besoin de construire une nouvelle église plus spacieuse que la basilique pour accueillir les nombreux pèlerins qui, dans les jours d’affluence moyenne, voulaient assister aux célébrations liturgiques à l’intérieur du Sanctuaire.

L’église se situe dans l’enclos du Sanctuaire de Fatima, du coté opposé à la Basilique.C’est une église moderne, cylindrique et blanche à cause de la couleur de la pierre qui la recouvre qui provient de cette région et est appelée « blanc de la mer ». Elle a un diamètre de 125 mètres, un volume de 130.000 m3, possède 8.633 places assises et 76 places pour les personnes handicapées. L’Église peut être divisée en deux sections par une cloison amovible.L’architecte grec Alexandros Tomazis a signé le projet de l’église qui compte l’intervention de différentes personnalités remarquables. La porte principale en bronze, de 8 mètres de hauteur, dédiée à Jésus le Christ a été réalisée par Pedro Calapez, les azulejos (faïences décorées qui revêtent les murs) de la « Galilée des apôtres » sont l’ouvre de Siza Vieira et enfin la Croix Haute en bronze, de 8 mètres de hauteur, qui se trouve à l’extérieur du bâtiment, a été construite par l’allemand Robert Schad.

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O museu dos Coches esteve mais de dois anos à espera deste dia Por Lucinda CanelasFotos Daniel Rocha

Muitas críticas, muita polémica. E sobretudo muitos atrasos. Por trás de tudo, a falta de dinheiro. O museu desenhado pelo arquitecto Paulo Mendes da Rocha é inaugurado na sexta, mas só amanhã se poderá saber, como diz o arquitecto brasileiro, se vai ser mesmo uma festa, “se o povo gosta”.O edifício composto por dois corpos, um expositivo e outro anexo, confiado ao auditório e a serviços, vai ser inaugurado praticamente como estava no final de 2012.

Andava devagar, como quem passeia, parando muitas vezes para dar autógrafos e tirar fotografias com alunos de Arquitectura. Desaparecia de vez em quando para ir fumar um cigarro e, ao regressar, voltava a procurar um detalhe que lhe permitisse falar da relação do museu com a envolvente: os jardins, os palácios e outros monumentos, o Tejo e o casario da Rua da Junqueira, com as traseiras viradas para a praça que desenhou. “Privilégio… Um grande privilégio esse lugar”, dizia Paulo Mendes da Rocha em Março de 2013, quando o novo Museu Nacional dos Coches, que é hoje inaugurado, abriu para uma rara visita, com as galerias de exposição ainda vazias.

Nessa altura o arquitecto brasileiro e o português Ricardo Bak Gordon, que com ele projectou o museu, pediam a todos que fizessem um exercício – o de imaginar os coches naquelas enormes galerias de paredes brancas e chão de betão. Hoje, ainda que as viaturas já ocupem o seu espaço devido, é preciso fazer outro – o de imaginar que a museografia concebida por Mendes da Rocha e pelo arquitecto português Nuno Sampaio está completa, com grandes projecções nas paredes que evocam a relação dos coches com o cinema (o Pritzker brasileiro sempre falou nela, a partir do Casanova de Ettore Scola), com instalações sonoras que reproduzem o barulho das rodas na gravilha, e toda a informação adicional em painéis digitais interactivos que permitem olhar para o interior destas jóias construídas entre os séculos XVI e XIX e conhecer melhor todo o seu contexto.

É que, depois de mais de dois anos de intensa polémica, em que esteve de portas fechadas, o edifício composto por dois corpos, um expositivo e outro anexo, confiado ao auditório e a serviços, vai ser inaugurado praticamente como estava no final de 2012, quando foi dado por concluído (a obra só foi oficialmente entregue no início do ano seguinte). A colecção já lá está, é certo, mas, além

da museografia, que estará instalada até ao fim do ano, falta-lhe também a passagem pedonal e clicável sobre a linha do comboio e a Avenida da Índia, que a partir de Junho de 2016 deverá ligar o novo conjunto arquitectónico ao rio, a cafetaria e o restaurante, já construídos mas ainda vazios: prevê-se que estejam a funcionar no “último trimestre deste ano”, garante João Póvoas, do gabinete do secretário de Estado da Cultura, esclarecendo que sábado, dia da abertura ao público, estará em funcionamento uma gelataria e um espaço de restauração provisório, com produtos portugueses, na praça do museu. A sala de exposições temporárias também estará, por enquanto, vazia, porque “neste momento importa dar destaque à exposição permanente”.

Esta sala, cuja programação dependerá, como é natural, da aprovação da equipa técnica do museu, que continuará a ser dirigido por Silvana Bessone, pelo menos até Março de 2018, é um dos elementos a ter em conta no novo plano de gestão, do qual ainda pouco se sabe. O espaço poderá vir a ser ocupado por privados, assim como o auditório e a praça, “introspectiva, resguardada, intimista”, segundo Bak Gordon, marcada por um edifício principal que “não tem frente nem verso”.

A qualidade do projecto de arquitectura é algo que o secretário de Estado da Cultura (SEC), Jorge Barreto Xavier, nunca pôs em causa, chegando a defender que um museu de Mendes da Rocha em Lisboa era um “activo” a levar em conta. E isto mesmo sendo sempre muito crítico em relação à opção do governo socialista de José Sócrates de aplicar as contrapartidas da construção do Casino de Lisboa numa nova casa para os Coches.

A arquitectura é, aliás, o que o leva a inaugurar hoje um museu que já está pronto há mais de dois anos: “Já esperámos muito e esperar mais não se justificava. O novo museu, já o disse, é como a Casa da Música ou o Museu de Serralves - o exercício da arquitectura e o discurso da arquitectura são muito relevantes.” Se assim é, fica a pergunta: “Porquê inaugurar agora e não há mais de dois anos?”, disse há quase duas semanas, na conferência em que a obra foi apresentada aos jornalistas.

Barreto Xavier rejeita qualquer leitura que associe o timing desta inauguração às legislativas que se aproximam. Uma leitura que é feita, por exemplo, pela

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historiadora de arte Raquel Henriques da Silva, que nos últimos anos tem sido uma das vozes públicas mais activas contra o novo museu, que define esta abertura como “um acto da campanha eleitoral que já estamos a viver”. Para o SEC, tudo se resumiu a uma questão de dinheiro, ou à falta dele.

Rita Dargent, conservadora do museu, segura a casaca de veludo do príncipe D. Afonso, irmão de D. Carlos e patrono de uma prova equestre Daniel RochaPrevisões “conservadoras”

Falando na conferência de imprensa de 11 de Maio, o SEC reconheceu os atrasos, atribuindo-os à necessidade de conter despesas, sobretudo em 2013, e à inexistência de um modelo de gestão exequível, capaz de viabilizar um museu cujos custos de funcionamento previstos rondavam, de início, os 3,5 milhões de euros por ano, um aumento extremamente significativo se levarmos em conta que, em 2014, último ano em que o museu funcionou no antigo picadeiro do Palácio de Belém, se ficaram pelos 950 mil, mais de metade dos quais assegurados por receitas próprias.

Hoje, e afinada que está a estratégia de gestão, segundo Barreto Xavier, a previsão para o funcionamento desceu para os 2,7 milhões de euros /ano, uma redução que fica a dever-se, em parte, a uma diminuição muito significativa do número de funcionários a contratar para o novo museu – as primeiras contas foram feitas prevendo um acréscimo de 56 pessoas, sendo que apenas 30 foram incorporadas na equipa, que passa a contar com 62 elementos nos dois pólos (novo edifício e picadeiro do século XVIII).

Barreto Xavier preferiu não dar pormenores sobre o modelo para o museu, mas garantiu que terá grande participação de privados, com a restauração, loja e aluguer de espaços para exposições, concertos, conferências e outras iniciativas como importantes fontes de receita, para além da bilheteira. A participação do Estado no orçamento de funcionamento deverá ser a mesma que tinha no antigo museu (cerca de 400 mil euros), esperando o SEC receitas na ordem dos 2,3 milhões de euros. Receitas que espera ainda vir a aumentar progressivamente.

Até que a museografia esteja instalada, o bilhete para o novo edifício custará seis euros, sendo a entrada conjunta oito (com o Picadeiro). Depois da exposição completa, a casa de Mendes da Rocha passará a custar oito (os dois pólos ficarão, então, nos dez euros).

As previsões de visitantes – 350 mil/ano, o mesmo número que o museu teve em 1998, ano excepcional para o turismo em Lisboa por causa da Exposição dos Oceanos – são “conservadoras”, admite o SEC, mas permitem um exercício mais realista do que as que apontavam, logo em 2009, para um milhão de visitantes, “número fantasma” que começou a circular sem

se saber muito bem de onde viria, ou, já em 2013, para os 600 mil (em 2014 foram 207 mil os que entraram no antigo picadeiro).

Independentemente do número, não é difícil imaginar a praça cheia de movimento, com turistas em passeio ou nas esplanadas, fazendo uma pausa naquela que é a zona monumental mais visitada do país. É verdade que os Coches terão de disputar atenções com o Mosteiro dos Jerónimos, a Torre de Belém e outros museus circundantes, mas também é verdade que terão a seu favor dois importantes trunfos: uma das melhores colecções do mundo no seu género e um edifício desenhado por um dos mais importantes arquitectos brasileiros.

O edifício principal, que com seis mil metros quadrados quase triplica a área expositiva do antigo museu, é dominado por duas grandes naves de 135X20 metros, números redondos, onde a disposição dos coches obedece a uma ordem cronológica. O pé direito de 8,5 metros nestas galerias permitiu a instalação de passadiços superiores que dão ao visitante uma perspectiva aérea da colecção. Para já não pode comentar-se o efeito cenográfico geral da museografia, mas é seguro dizer que nela a iluminação terá um papel decisivo, já que a luz natural, por motivos de conservação, é muito diminuta nas áreas de exposição. À vista estarão 78 exemplares da colecção, um aumento face aos 55 que o picadeiro mostrava. O antigo museu deixava as viaturas do século XIX quase todas no paço ducal de Vila Viçosa, onde continuará a funcionar outro pólo do museu. Da vila alentejana foram agora transferidas para Lisboa 25 viaturas.

A nave sul do novo edifício faz uma viagem entre os séculos XVI e XVIII, começando no coche de Filipe II (fabricado possivelmente no século XVI), em que o monarca viajou de Madrid a Lisboa em 1619, dois anos antes de morrer,

e terminando naquele que é conhecido como o coche da mesa ou da troca das princesas, célebre episódio histórico na fronteira do Caia destinado a fortalecer as ligações entre as casas reais portuguesa e espanhola. A galeria norte começa por apresentar um conjunto de berlindas e viaturas eclesiásticas, detém-se depois em cadeirinhas, liteiras e carros de passeio da burguesia, terminando com uma mala-posta de meados do século XIX, primeiro transporte público colectivo português, que levava dias a fazer a ligação Lisboa-Porto com 16 passageiros, alguns sentados no tejadilho. Nas duas naves em que a sensação de espaço é permanente – juntas formam uma espécie de hangar cuja dimensão é impossível ignorar - o contraste entre a aparente simplicidade da arquitectura e a profusão decorativa dos coches é evidente. E diverte.

O edifício anexo – auditório, biblioteca, restaurante e áreas administrativas - tem uma relação completamente diferente com a luz natural, abrindo os espaços ao exterior. Da grande janela do restaurante é possível “entrar” nos jardins do palácio presidencial, chegar ao Padrão dos Descobrimentos ou acompanhar as filas que se formam à porta dos Jerónimos e dos pastéis de Belém.

Um longo processo

O projecto de um novo museu para os coches reais remonta aos anos 1990, quando Pedro Santana Lopes era secretário de Estado da Cultura e ordenou a compra dos terrenos das antigas Oficinas Gerais do Material do Exército, onde viria a ser construído o edifício de Mendes da Rocha. Foi preciso esperar até 2008 para que Manuel Pinho, ministro da Economia do primeiro governo de Sócrates, viesse a anunciar o projecto do novo museu, que queria ver inaugurado no centenário da República, em 2010. Falhou a data por cinco anos.

Desde que o arquitecto brasileiro começou a dedicar-se ao projecto, há sete anos, até à abertura das portas, muito se disse e escreveu sobre o novo museu. Por vezes a partir de posições extremadas. E quase sempre negativas.O líder socialista António Costa, então presidente da Câmara de Lisboa, chegou a dizer que um novo edifício para os Coches era “desnecessário” e nunca escondeu que preferia ver as contrapartidas do casino aplicadas a outros projectos culturais na capital, como o Museu das Descobertas e o centro de cultura africana, ideias que não chegaram a avançar.

Outro dirigente político que sempre fez questão de manifestar as suas reservas foi o actual secretário de Estado da Cultura. Barreto Xavier afirmou diversas vezes, pelo menos uma delas em sede parlamentar, em Outubro de 2013,

que optar por reinstalar os Coches tinha sido um erro e que, num clima de contenção orçamental transversal a todas as áreas da governação, o projecto não era “prioritário”. Em causa estava, lembrou, o custo geral da obra, que hoje se cifra em 40 milhões de euros e foi assegurado na quase totalidade pelas contrapartidas do Casino de Lisboa, e as avultadas

verbas que teriam de ser destinadas ao seu funcionamento.

Houve ainda um deputado da coligação no governo a chamar-lhe “mamute branco” e a classificá-lo como “uma obra de regime”. De um “regime”, note-se, que não é o actual. E o arqueólogo Luís Raposo, à data ainda presidente da secção portuguesa do Conselho Internacional de Museus, classificou-o mesmo como um “erro colossal”. No meio da polémica, e já com o edifício praticamente pronto, falou-se até da possibilidade de o vir a afectar a outro museu, algo que nunca foi assumido publicamente.

Em Setembro do ano passado juntou-se mais um dado ao já intricado folhetim do novo museu – António Lamas assumiu a presidência do Centro Cultural de Belém (CCB) com a dupla missão de gerir a casa e de criar um plano de gestão integrada para o eixo monumental Belém-Ajuda. Os Coches, cuja abertura Lamas considerou desde logo “prioritária”, deverá ser um dos elementos deste documento que, segundo o gabinete do SEC, tem Junho como prazo de entregue.

Hoje, na cerimónia de inauguração, Mendes da Rocha voltará a caminhar pelas grandes naves dos Coches. Mas, se quiser ver como reagem os portugueses à casa que desenhou, terá de voltar no dia seguinte, quando a entrada é gratuita e o museu estará, de facto e finalmente, aberto.

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Escolha de Isabel Meyrelles Tradução e Colaboração de Maria Fernanda Pinto, PFr.

TEMPO DE POESIA - XIX

SIMBOLISMO E ANTI-SIMBOLISMOEugénio de Castro ao revelar o Simbolismo em Coimbra, por volta do ano 1890, com os seus livros “Oaristos” e “Horas”, pretendia renovar a poesia portuguesa, esquecendo uma parte do Simbolismo, a mais importante, aquela que oscila entre hermetismo, magia evocatória, fantasia,

sonho inconsciente, pesquiza da beleza e da Arte pela Arte, não esquecendo a célebre frase de Verlaine, a música antes de tudo.

Pode dizer-se que o Simbolismo se dividiu em dois, uns fiéis à Literatura do fim do século (XIX), com os nefelibatas herdeiros de Eugénio de Castro e os outros próximos de Verlaine (o Hermetismo e a Magia evocatória...)No meio deste simbolismo degradado pelos nefelibatas, surgem alguns poetas tais como João de Barros, Cândido Guerreiro, Fausto Guedes Teixeira, Augusto Gil, Joaquim Nunes Claro, Manuel da Silva Gaio,(poeta, teorizador e ensaísta, que no final da década 80 se ligou à Revista de Portugal, dirigida por Eça de Queiroz, autêntico ponto de encontro de duas gerações de escritores). Com o seu livro de poesia, “Canções do Mondego” (1892), deu novo sentido ao neolusitanismo (movimento que se assemelhava ao simbolismo) e também António Osório de Castro, Bernardo de Passos, Manuel Laranjeira, António Patrício, enttre outros...

Esta divisão, teve lugar não no domínio da ética, mas do sentimento. E para eles, a melhor maneira de fazer frente aos decadentes, era cantarvirilmente, o mais velho tema do mundo, o amor.

Estes poetas de sensibilidade neo-garrettista, enveredaram por caminhos diversos, dos quais falarei no próximo número.

E agora, podemos dizer, mais de um século após a sua criação, o Simbolismo integrou completamente a linguagem actual.

Amar ou odiarAmar ou odiar

Ou tudo ou nada

O meio-termo é que não pode serA alma tem de estar sobressaltadaPara o nosso barro sentir; viverNão é uma Cruz que não se queira pesadaMetade de um prazer, não é um prazer!E quem quiser a vida sossegada

Fuja da vida e deixe-se morrer!Vive-se tanto mais quanto se senteTodo o valor está no que sofremosAmemos muito como odiamos já!A verdade está sempre nos extremosPois é no sentimento que ela está.

SonetoMinha terra embalada pelas ondas,Lindo país de moiras encantadas,Onde o amor tece lendas e onde as fadasEm castelos de lua dançam rondas…

Oh meu Algarve, quero que me escondas…Que na treva da morte haja alvoradas!Hei de sonhar com moiras encantadas,Se eu dormir embalado pelas ondas…

Quando o sol emergir de trás da serra,Sempre será o sol da minha terraA fecundar-me o chão da sepultura…

Ao pé dos meus, na minha aldeia querida,A morte será quase uma ventura,A morte será quase como a vida…

SONETO de AMORTantos passaram pelo teu caminhoantes que fosse a hora de eu passar,que tenho a dor de me não ver sozinhona memória fiel do teu olhar.

Nenhum te disse frases de carinho,nenhum parou, talvez, para te amar...E vão perdidos no redemoinhoda vida, e nunca mais hão de voltar.

Para ti, nenhum foi o mesmo que eu...- Mas porque a tua vista os abrangeumesmo sem alegria, amor ou fé,

deles alguma coisa em ti existe,- alguma coisa que me deixa tristeporque não posso adivinhar o que é!...

(advogado e poeta português, viveu praticamente toda a sua vida na Cidade da Guarda onde colaborou e dirigiu alguns jornais locais.)

Batem leve, levemente,como quem chama por mim.Será chuva? Será gente?Gente não é, certamentee a chuva não bate assim.

É talvez a ventania:mas há pouco, há poucochinho,nem uma agulha buliana quieta melancoliados pinheiros do caminho…Quem bate, assim, levemente,com tão estranha leveza,que mal se ouve, mal se sente?Não é chuva, nem é gente,nem é vento com certeza.Fui ver. A neve caíado azul cinzento do céu,branca e leve, branca e fria…Há quanto tempo a não via!E que saudades, Deus meu!Olho-a através da vidraça.Pôs tudo da cor do linho.Passa gente e, quando passa,os passos imprime e traçana brancura do caminho…Fico olhando esses sinaisda pobre gente que avança,e noto, por entre os mais,os traços miniaturaisduns pezitos de criança…

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Le Royalmount, le DIX30 et les jugements de valeur

L’évolution des centres commerciaux n’est pas terminée. Dans d’autres secteurs, on appelle cela l’innovation.

par Pierre Duhamel / L’actualitéPhoto : Carbonleo

L’idée de construire un nouvel ensemble commercial de 1,7 milliard de dollars à l’intersection des autoroutes 15 et 40 suscite des craintes, et certains élus et chroniqueurs ont peur qu’il fasse ombrage aux efforts de revitalisation de la rue Sainte-Catherine et mine les commerces de quartier.Les réactions au projet Royalmount me semblent aussi démesurées que le projet lui-même.

Investir 1,7 milliard de dollars dans le commerce de détail au Québec me paraît un pari audacieux, alors que la population vieillit et que les revenus après impôts stagnent. À ce que je sache, le Québec n’est pas en manque de magasins ni de centres commerciaux. Pour rendre son offre alléchante, le promoteur Carbonleo joue la totale avec un parc aquatique, des cinémas, une grande salle de spectacle et deux hôtels. Des hôtels pour qui, au juste ? Réponse dans quelques annéesMais bon, il est dans la nature d’un promoteur d’implanter des projets, et il est impossible de construire quelque chose de la sorte en plein centre-ville. Il n’investit que de l’argent privé dans ce projet et il assume 100 % du risque. Mont-Royal devra bien sûr investir dans ses infrastructures, mais la Ville ne peut pas résister à un projet susceptible de lui rapporter 45 millions de dollars par année en taxe foncière de ce quartier sous-exploité.

Cela dit, je n’aime pas beaucoup les termes du débat engagé sur ce projet. Jean-François Nadeau, du Devoir, le regarde de haut et avec mépris. L’excellent François Cardinal, de La Presse, est l’un de ceux qui tendent à opposer ce projet au redéploiement de la rue Sainte-Catherine. L’éditorialiste de The Gazette partage les mêmes craintes, même s’il est plus favorable au projet.Deux autres chroniqueurs de La Presse, Yves Boisvert et Alain Dubuc, sont pour le projet, tout en évoquant des raisons différentes pour justifier leur appui. Celui de Boisvert est plus circonstancié, alors que Dubuc revoit dans ce débat la répétition d’une longue série d’oppositions à des investissements d’envergure au Québec et à Montréal.

Je pense qu’il faut se méfier des jugements de valeur envers un tel projet et la clientèle visée. Les termes de ce débat me ramènent aux grandes critiques des urbanistes contre la banlieue. Je comprends très bien cette position, car en urbain inconditionnel, je suis tenté de reprocher aux banlieusards les coûts économiques et environnementaux importants qu’ils imposent à la société.

Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les banlieues ont néanmoins gagné la bataille contre les villes. Il a fallu construire des routes, des écoles, des systèmes d’aqueduc, des ponts… et des centres commerciaux pour répondre à ce mouvement de population. La population a choisi, et c’est pour cela qu’il y a aujourd’hui plus d’habitants dans les banlieues montréalaises que sur l’île de Montréal.

Les centres commerciaux ont eux-mêmes évolué. La petite galerie marchande des années 1950 a été remplacée par un plus grand «centre d’achats» dans les

années 1960, et par un centre commercial avec un toit dans les années 1970. Ces mêmes centres commerciaux ont dû subir l’arrivée, il y a une vingtaine d’années, des centres regroupant des grandes surfaces («big box») et des centres de type «outlet», puis, plus récemment, des «quartiers de magasinage», comme le DIX30. L’évolution n’est pas terminée. Dans d’autres secteurs, on appelle cela l’innovation.

Les concepts changent parce que nous changeons. Nos besoins ne sont plus les mêmes, et nous cherchons un environnement commercial qui nous convient et qui nous plaît. Mes parents achetaient leurs meubles chez Eaton, au centre-ville. De nos jours, on achète plutôt son canapé et son frigo dans un magasin spécialisé installé dans un environnement propre à accueillir des grandes surfaces.

Il n’y a pas que la rue Sainte-Catherine qui a vu son importance relative diminuer au fil des ans. Faites la navette, un samedi après-midi, entre le Mail Champlain — le centre commercial de référence de la Rive-Sud de Montréal pendant des décennies — et le DIX30. Le dernier est un aimant à véhicules motorisés.

Aurait-il fallu interdire la construction du DIX30 pour ne pas causer de tort au Mail Champlain ? Empêcher la construction sur le site du Marché central pour protéger le Centre Rockland ? Cesser de développer Laval pour ne pas fragiliser Montréal, tant qu’à y être ? Il me semble que ceux qui opposent la rue Sainte-Catherine au projet Royalmount font le même genre de raisonnement. Le public choisira où il veut aller, et ce ne sont pas les jugements de valeur des urbanistes qui leur feront changer d’idée.

Quant à la rue Sainte-Catherine, je ne m’inquièterais pas trop pour elle, car elle fait preuve d’une grande résilience. Elle regroupe 1 200 commerces, soit quatre fois plus que le DIX30. Savez-vous qu’elle abrite elle-même 11 galeries marchandes, qui ne sont en fait que des centres commerciaux urbains ?

Vous êtes impressionnés par le montant de 1,7 milliard investi dans le projet Royalmount ? Ivanhoé Cambridge, la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec, investit un milliard de dollars cette année et l’an prochain pour fusionner le Centre Eaton et le Complexe Les Ailes, créer un observatoire au sommet de la Place Ville-Marie, rajeunir cette propriété emblématique et construire un nouvel immeuble de 28 étages sur de Maisonneuve. Un autre promoteur, Cadillac Fairview, investit deux milliards de dollars pour construire de nouveaux gratte-ciels au centre-ville.

De plus, on investira 95 millions de dollars d’argent public au cours des prochaines années pour rendre la rue Sainte-Catherine encore plus belle et attrayante. Elle aura des trottoirs chauffants, des terrasses et de plus beaux espaces publics. Sans compter un accès incomparable au métro et au Montréal souterrain, qui permet de se promener à l’abri des intempéries.

Vous êtes médusés par les deux hôtels du projet Royalmount ? Il y en aura six de plus au centre-ville de Montréal d’ici la fin de 2016, sans compter la rénovation en profondeur du Reine Elizabeth.

Un projet comme celui du Royalmount et le développement du centre-ville et de sa principale artère commerciale sont deux «bibittes» complètement différentes, qui ne se nourrissent pas des mêmes clientèles et qui ne répondent pas toujours aux mêmes besoins.

L’idée d’investir 1,7 milliard de dollars dans un projet comme celui de Carbonleo m’apparaît donc comme la cerise sur le sundae. Au net, c’est un plus pour Montréal aux dépens de sa banlieue, et cela ne diminuera pas les autres investissements au centre-ville. Quant à la rentabilité de tous ces projets, elle dépendra de nos choix et de la qualité de ce qui nous sera proposé.

À propos de l›auteur

Pierre Duhamel

Journaliste depuis plus de 30 ans, Pierre Duhamel observe de près et commente l’actualité économique depuis 1986. Il a été rédacteur en chef et/ou éditeur de plusieurs publications, dont des magazines (Commerce, Affaires Plus, Montréal Centre-Ville) et des journaux spécialisés (Finance & Investissement, Investment Executive). Conférencier recherché, Pierre Duhamel a aussi commenté l’actualité économique sur les ondes du canal Argent, de LCN et de TVA. On peut le trouver sur Facebook et Twitter : @duhamelp.

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“Quando, triste e envergonhado, leio a mentira divulgada em textos revisionistas e marxistas... quando, feliz e orgulhoso, associo-me às

comemorações da data magna de Portugal, ainda que dela nenhuma referência tenha encontrado na imprensa brasileira, brado com emoção...”

...Obrigado, Portugal, Pátria-Mãe do meu Brasil!

Obrigado porque teus descobridores partiram da ocidental praia lusitana e, por mares nunca d’antes navegados, foram bem além do Bojador, além da dor, e descobriram para o mundo a terra onde eu nasci.

Obrigado por teres baptizado esta parte do Novo Mundo de Terra de Santa Cruz, e que se fez conhecida como Brasil. Nas velas enfunadas da esquadra de Pedro Álvares Cabral, os teus navegadores, a cruz e a espada lado a lado, revelaram-nos e marcaram-nos para sempre com a Cruz da Ordem de Cristo. E, de imediato, mandou o Descobridor celebrar missa em louvor a Nosso Senhor Jesus Cristo, fazendo do Brasil a Nação cristã da qual e do que todos nos orgulhamos. Obrigado pelo cristianismo!

Obrigado pela última flor do Lácio, inculta e bela! Porque tu, Portugal, nos colonizaste, herdamos o idioma que Luiz Vaz de Camões e Fernando Pessoa imortalizaram. Obrigado, pois que, assim, permitiste que na tua língua latina se imortalizassem Machado de Assis, Castro Alves, Olavo Bilac, Rui Barbosa, Gustavo Barroso e outros patrícios que bem a esgrimiram. Graças ao teu Português, ao nosso Português, os cento e noventa milhões de brasileiros se expressam e se entendem, emprestando unidade exemplar à Nação. É por meio do idioma de nossos antepassados luso-brasileiros que se entendem o caboclo da Amazônia e o capoeirista da Bahia, o jangadeiro nordestino e o empresário paulista, o gaúcho dos pampas e o seringueiro do Acre, o sambista carioca e o boiadeiro do pantanal, o seresteiro das Minas Gerais e o índio de todas as tribos. Obrigado pelo idioma que nos une e nos faz Nação!

Obrigado pelo território que nos legaste! Obrigado pela audácia, bravura, coragem, empreendedorismo e despojamento dos teus e dos nossos bandeirantes e entradistas que ousaram transpor Tordesilhas. Povoados e vilas, rios e campos, riquezas e ciência, tudo legaram em função da obra desbravadora que tanto enriquece nossa História. Pelas mãos daqueles bravos e dos homens do litoral, a Pátria foi sendo desbravada, demarcada e construída. Obrigado pelo território, magistralmente defendido por teus diplomatas, cuja obra tornou-se imortal nos teus tratados com Espanha, entre os quais sobressai o de Madrid. Obrigado pela terra que nos legaste.

Obrigado por esta mesma terra que para nós demarcaste e defendeste, semeando marcos, padrões e fortificações. Aí estão os fortes e fortalezas das Baías de Guanabara e de Todos os Santos. Aí estão as fortificações em todo o litoral, como, por exemplo, as do Recife, de Natal e Belém. Aí estão, sobretudo, provas da obstinação e da capacidade de teus engenheiros em Príncipe da Beira e em Coimbra. Obrigado, pois, pela riqueza histórica e cultural que, por meio tuas obras defensivas, tu nos presenteaste.

Obrigado pela coragem e bravura, pelo espírito combativo e destemido com que tu, Portugal, lideraste lusos e brasileiros nas lutas contra o invasor francês, no Rio de Janeiro e no Maranhão. Assim também nos combates contra o ousado invasor holandês, na Bahia, em Pernambuco e em outras praias do Nordeste. Da mesma forma, com determinação, comandaste os teus e os nossos nas pelejas contra os ingleses na calha amazônica.

Obrigado pela integridade do patrimônio territorial, afirmada e confirmada pela transmigração de tua Corte para o Rio de Janeiro, o que fez do monarca português o único rei europeu a visitar e a viver no Novo Mundo. Não fora a sábia e oportuna decisão tomada pelo Príncipe Regente, quem sabe como teríamos nosso País, quase metade da América do Sul, do qual tão bem desfrutamos em pleno Século XXI? Obrigado pelo legado da permanência da Corte no Brasil, de que são exemplos o Jardim Botânico e a Academia Militar das Agulhas Negras, o Banco do Brasil e o Arquivo Histórico do Exército, a Justiça Militar, a Polícia Militar do Rio de Janeiro e o Corpo de Fuzileiros Navais, exemplos lembrados a esmo entre tantos outros que bem poderiam ter sido recordados. Obrigado pela integridade do território.

Obrigado pela independência, proclamada pelo teu Pedro IV, que, em momento de magnífica lucidez e de amor ao Brasil, D. João VI deixou-nos como Príncipe Regente. Fizemo-nos independentes de ti, mas o sangue lusitano organizou o Império do Brasil e governou-nos até a Regência. Não se pode esquecer que, também nas veias e artérias do brasileiro D. Pedro II corria o sangue de Portugal, filho de teu Rei D. Pedro IV. Obrigado pela voz que bradou “Independência ou Morte!”.

Obrigado pelo verde e pelo amarelo, nossas cores nacionais desde o Império e que perpetuaram, em nosso pavilhão, as cores das dinastias de Bragança e dos Habsburgos. Nelas, hoje e no mundo inteiro, encontramos nossa identidade e por elas somos prontamente reconhecidos. São cores que fazem bater mais forte o coração do brasileiro. Elas estão em nossos quartéis, belonaves, aeronaves, edifícios públicos, estádios, legações e trajes desportivos. Obrigado aos da Casa de Bragança e aos da Casa dos Habsburgos por nossas cores nacionais.

Obrigado pelo jeito brasileiro de ser, tão marcado pela miscigenação adotada e praticada pelo colonizador. Porque os teus se miscigenaram, não somos racistas. Ao contrário, abominamos os que nos querem fazer ver e pensar de outra forma. Não fossem os teus e não teríamos as decantadas mulatas que tanto nos orgulham e que encantam platéias quando evoluem ao som de samba e do frevo, do maracatu e do boi bumbá.

Obrigado pelo legado artístico que hoje exibimos nas nossas igrejas. São, os próprios templos, admiráveis obras de arte, com os seus riquíssimos acervos em imagens, objectos de ouro e prata, pinturas e esculturas. Obrigado pelo que nos ensinaste e deixaste em arte sacra.

Obrigado pelo que nos ofereceste quando comemoramos, em 1972, o sesquicentenário de nossa independência. Deste-nos o corpo do próprio D. Pedro I, hoje guardado em venerável repouso no Monumento do Ipiranga, às margens do mesmo riacho no qual proclamou-nos Nação livre e soberana. Obrigado por deixá-lo repousar em terras brasílicas.

Obrigado pelos costumes, valores e tradições que nos fazem parte inconfundível da civilização ocidental. À tua predominante cultura somaram-se contribuições italianas e indígenas, espanholas e africanas, finlandesas e alemãs, japonesas e coreanas, holandesas e russas, todas artífices da cultura brasileira, perfeitamente integrada e identificada à do Ocidente. Obrigado por nos ter aberto as portas do Ocidente cristão.

Obrigado por tudo, Portugal! Obrigado, Pátria-Mãe!

Autor: Paulo Cesar de Castro – General de Exército, actualmente na Reserva Remunerada, antigo Chefe do Departamento de Educação e Cultura do Exército.

Carta de um General Brasileiro

Dois alentejanos encontram-se na rua.- Atão compadre, que cara é essa?- Ah Zéi, tou aqui que na sei! Hoje faço cinquenta anos de casado!... - Eh Maneli, parabéns, e atão o que vais dar a tu’ Maria?- Olha, quando fizemos vinte e cinco anos levei-a a Lisboa...- Grande ideia...- Agora na sei se a vá buscar...

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Un système d’alertes météo à revoir ?Québec en alerte, un nouveau système qui énonce les risques météo (comme les tornades) à la télé et à la radio, s’avère de piètre qualité et inutilement alarmant, jugent de nombreux auditeurs.

par Valérie Borde Photo : Wikimedia Commons

Les alertes de tornade diffusées mardi à la télévision et à la radio (en Montérégie et dans la région de Québec) par le nouveau système Québec en alerte ont-elles inutilement inquiété la population ?

Risquait-on vraiment quelque chose avec cette tornade ?

Oui. Et il n’y a rien d’anormal au fait qu’une tornade ait été annoncée et qu’elle ne se soit finalement pas produite. La prédiction des tornades reste extrêmement difficile à faire.

Une tornade est un tourbillon de vent très violent qui prend naissance à la base d’un cumulonimbus, un gros nuage très haut qui donne naissance aux orages à l’avant d’un front froid. Une tornade peut se produire lorsque le vent change de direction et de force avec l’altitude.

Les orages dans lesquels se forme une supercellule sont les plus à risque de donner naissance à une tornade. Dans ces orages, un équilibre se crée entre les courants d’air ascendants dans le nuage et les courants descendants, ce qui leur permet de se maintenir beaucoup plus longtemps que les orages ordinaires. Plus le sommet du nuage formé est haut, plus l’orage sera intense.

Les scientifiques ne comprennent pas encore bien ce qui fait qu’une supercellule orageuse donne ou non naissance à une tornade.

Au Québec, cinq tornades se produisent en moyenne chaque année. Depuis 1985 au moins, aucune n’a fait de victimes, mais des dizaines de maisons ont été endommagées.

Trois tornades de force F3 sur l’échelle de Fujita (qui correspond à des dommages sévères) se sont produites pendant cette période, dont la plus récente à Aymler, en 1994. Depuis 2013, la sévérité des tornades est évaluée par l’échelle de Fujita améliorée, qui détaille mieux les dégâts occasionnés.

Les orages violents et les tornades sont les deux seuls «événements» météo pour lesquels Environnement Canada émet des alertes. Les tempêtes ou le froid extrême, par exemple, sont annoncés par des avis ou avertissements.Québec en alerte

Mardi, en après-midi, on a déclenché le nouveau système Québec en alerte du ministère de la Sécurité publique du Québec pour relayer cette alerte d’Environnement Canada. Pour ce faire, on a interrompu les émissions diffusées à la radio et à la télévision dans plusieurs régions du sud du Québec.

Ce système avait été testé pour la première fois le 5 mai dernier. Le test a été, selon le propre bilan du ministère de la Sécurité publique, une «réussite partielle», notamment parce que plusieurs médias n’avaient pas retransmis l’information.L’alerte de ce mardi, abondamment relayée, a pris par surprise nombre

d’auditeurs et de téléspectateurs. Répété à de multiples reprises pendant la durée de l’alerte, un avertissement sonore semblant annoncer la fin du monde a fait place à une voix enregistrée quasiment inaudible, laquelle débitait la liste des secteurs à risque de tornade et invitait à suivre les mises à jour de l’alerte sans trop de précisions.

Beaucoup d’auditeurs se sont plaints de la piètre qualité d’un message jugé inutilement alarmant.

Depuis longtemps, de nombreux pays se sont dotés de tels systèmes d’alerte, qui ont fait la preuve de leur efficacité. Au fil des ans, la population concernée a appris à y prêter attention sans paniquer.

Mais le message diffusé mardi au Québec n’est vraiment pas un modèle du genre, et on peut sérieusement se demander si sa mise en ondes n’a pas été prématurée.

Il y a un risque à prendre ainsi la population pour cobaye, dans la mesure où la confiance qu’elle accorde au système influence directement son efficacité. Pour que Québec en alerte soit efficace, ses messages doivent être irréprochables.Avant de transmettre de nouveaux messages, la qualité de la voix est clairement à revoir. Siri parle beaucoup mieux, par exemple !On peut aussi se questionner sur la fréquence de répétition de l’alerte, et sur le type de signal sonore.Le système a été conçu par Pelmorex Media , la société mère de Météomédia et The Weather Network, basée à Oakville, en Ontario.

Pour concevoir (pdf) les messages du nouveau système national d’urgence canadien En alerte (dont Québec en alerte est dérivé), elle s’est notamment inspirée des recommandations de l’Association canadienne d’alertes et d’avis au public (ACAAP), une société nationale sans but lucratif devenue, en septembre dernier, l’Organisation des opérations de sécurité publique du Canada.

(Au passage, on ne peut pas dire que la langue française soit un des points forts de cette organisation, puisque la version française de son site Internet se résume pour l’instant à la phrase suivante :

CanOps est géré par start-up en anglais seulement , et fournira le contenu et les services français en temps voulu.)Dans ses directives (pdf) sur la présentation des alertes au public, CanOps indique que, dans la mesure du possible, le signal sonore d’alerte canadien, qui dure huit secondes, doit être utilisé.

Il n’est pas prévu qu’il soit modulé selon, par exemple, la gravité de la menace.Ainsi, rien ne permet de distinguer un risque hypothétique — comme celui d’une tornade — d’un risque réel, comme un accident industriel avec émanation de gaz toxiques ou un bris de barrage, dont on est à peu près certain qu’ils feront des victimes.

Est-ce la meilleure option ? Qu’en pensez-vous ?

À propos de l›auteur

Valérie BordeJournaliste scientifique lauréate de nombreux prix, Valérie Borde a publié près de 900 articles dans des magazines depuis 1990, au Canada et en France. Enseignante en journalisme scientifique et conférencière, cette grande vulgarisatrice est à l’affût des découvertes récentes en science et blogue pour L’actualité depuis 2009. Valérie Borde est aussi membre de la Commission de l’éthique en science et en technologie du gouvernement du Québec, en plus d’être régulièrement invitée dans les médias électroniques pour commenter l’actualité scientifique. On peut la suivre sur Twitter : @Lactu_Borde.

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Votre SantéLes symptômes d’AVC : une vraie urgence !

Priver le cerveau d’oxygène pendant quelques minutes peut avoir des conséquences dramatiques.

par Alain Vadeboncoeur

Image : Zephyr / Science Photo LibrarySante_et_science

Le cerveau est une machine complexe qui assure une multitude de fonctions. Celles de la perception : voir, entendre, sentir, toucher et goûter, par exemple, ce qui nous permet de demeurer en relation avec l’environnement, de décoder le monde et d’interpréter ce qui nous entoure. Il nous pousse aussi à l’action en nous permettant de parler, planifier, marcher, imaginer, mémoriser, calculer, jouer, garder l’équilibre, choisir, être ému, rire et pleurer.

La plupart de ces fonctions supposent une étroite collaboration entre diverses régions coordonnées du cerveau, reliées par un écheveau de neurones conduisant l’information au rythme de l’influx nerveux et du travail des neurotransmetteurs. Fonctionnant à haute vitesse, le cerveau est d’autant plus fragile qu’il dépend d’un apport continu d’oxygène ; coupez-en l’arrivée pendant 10 secondes et les neurones perdent rapidement leur fonction ; prolongez cette anoxie 10 minutes et des lésions graves apparaissent.

Lorsqu’une partie du cerveau manque de sang en raison du blocage d’une artère nourricière, l’oxygène et les autres nutriments, comme le glucose, ne sont plus livrés, et c’est l’accident vasculaire cérébral (AVC). Selon la région nourrie par le vaisseau bloqué, une ou des fonctions s’interrompent, ce qui se manifeste par des signes variés : perte de la parole, du mouvement du visage ou de la mobilité du bras, perte de sensibilité cutanée, de la vision ou trouble de l’équilibre, par exemple. L’atteinte est souvent d’un seul côté, chaque moitié du cerveau commandant la partie opposée du corps.

Ces symptômes sont très urgents, parce que les conséquences peuvent être graves, mais aussi parce que des traitements permettant de sauver les fonctions menacées doivent alors être administrés rapidement. Il faut donc appeler l’ambulance et se rendre aux urgences, où, après une tomodensitométrie cérébrale rapide, les médecins proposeront parfois certains médicaments visant à dissoudre le caillot coupable, ce qui n’est pas sans risque, mais qui permet souvent de retrouver les fonctions perdues.

D’autres traitements à plus long terme (physiothérapie, ergothérapie, orthophonie, selon le cas) aideront ensuite à la récupération en misant sur l’étonnant pouvoir de guérison du cerveau. Il s’agira enfin de prévenir de futurs AVC, par l’exercice, l’arrêt du tabagisme et la bonne alimentation, la prise régulière d’aspirine (ou d’un anticoagulant plus puissant) et le traitement du diabète, de l’hypertension et de l’hypercholestérolémie. Parfois, une intervention chirurgicale sur la carotide, principal vaisseau nourricier du cerveau, sera aussi pratiquée.

Qu’est-ce que le stress?Le stress empoisonne l’existence, au propre comme au figuré : non seulement rend-il la vie désagréable, il rend malade. Selon le Dr Herbert Benson, du Mind/Body Medical Institute de l’université Harvard, environ 80 % des consultations médicales seraient liées au stress, d’une manière ou d’une autre. De même que 60 % à 80 % des accidents de travail, selon l’American Institute of Stress.

Aujourd’hui, le mot figure dans les conversations courantes, même chez les enfants, mais il porte souvent à confusion. Est-ce que les choses m’apparaissent comme une montagne parce que je suis stressé, ou est-ce l’inverse? Le stress est-il dans les exigences de mon travail ou dans ma tête? Est-ce que je m’inquiète trop?

« Si je pouvais relaxer, disent les principaux intéressés, c›est certain que je ne serais pas stressé! » S’il est de l’ordre du possible d’apprendre à mieux résister physiquement et mentalement au stress, et même de le transformer en bon moteur de vie, cela exige néanmoins de se donner le temps de le faire.

Quand on parle de stress, il y a forcément les trois éléments suivants, agencés selon des combinaisons extrêmement variables :

L’agent de stress, ou sa source : un stimulus d’ordre physique, mental, social ou émotionnel survient auquel il faut s’ajuster. Le stimulus peut être mineur (contravention) ou important (déménagement), positif (un mariage) ou négatif (un conflit), exceptionnel (une intervention chirurgicale) ou constant (un horaire trop chargé), prévu (un examen) ou inattendu (un accident), etc. Mentionnons aussi que le stress peut être d’ordre physiologique, et causé par des événements comme un médicament, une blessure ou un coup de froid, puisque l’organisme doit modifier sa chimie pour y réagir. Le manque de stimulation peut aussi créer du stress. Mais on se préoccupe surtout, aujourd’hui, du stress lié au mode de vie et plus particulièrement du stress psychologique.

La réaction de stress. Lorsque le cerveau sonne l’alerte, des réactions physiologiques immédiates - comme l’augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d’adrénaline – assurent que le corps puisse réagir à la situation. S’ils persistent au-delà du temps nécessaire pour « fuir le tigre ou l›assommer », ces mécanismes donnent lieu à des malaises physiques et psychologiques : les symptômes de stress.

L’attitude. L’intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines, et donc de la perception qu’a l’esprit du stimulus en question – le fait de le voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant. Par exemple : un retard de cinq minutes ne crée généralement pas de stress, sauf si on pense qu’on va rater le train, ou si le cerveau imagine un autre scénario catastrophique - ce qui peut être le cas si notre éducation nous a férocement dressés à la ponctualité. Une attitude négative ou des attentes irréalistes donnent également lieu à des problèmes de stress.

En somme, le stress est une réaction réflexe, tant psychologique que physiologique, de l’organisme devant une situation difficile qui demande une adaptation.

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Só na velhice a mesa fica repleta de ausências..

Anne-Marie Péladeau doit assumer sa facture, dit la cour

Photo d’archives, La PresseMa Presse

Christiane DesjardinsLa Presse

Anne-Marie Péladeau doit payer les services qu’elle a reçus à la clinique privée Nouveau Départ, a conclu la Cour du Québec, récemment. Ce n’est pas à la société qui gère son patrimoine, ni à son frère Pierre Karl, de le faire.

Mme Péladeau, qui a eu 50 ans récemment, est la benjamine des enfants issus du premier mariage de feu Pierre Péladeau, fondateur de Québecor. Elle est aux prises avec des problèmes de polytoxicomanie depuis longtemps. Depuis 1999, de façon épisodique, elle reçoit des soins au Centre de réadaptation en dépendance du Nouveau Départ. En 2013 et 2014, elle a obtenu différents services de cette clinique qui se sont soldés par une facture totalisant 24 290,84$. Mme Péladeau n’a pas payé, arguant que ses biens étaient sous tutelle, et que sa responsabilité personnelle ne pouvait être engagée.

Or, le Trust Eterna, qui gère son patrimoine depuis une quinzaine d’années, et qui a toujours acquitté les factures de Nouveau Départ, n’a pas autorisé ces dépenses à partir de 2012, et a refusé de payer. La situation financière de Mme Péladeau s’était grandement détériorée et ne le permettait plus, faisait valoir Eterna, dans une lettre envoyée à la clinique, en septembre 2013.

Mme Péladeau soutenait pour sa part qu’il y avait une entente verbale entre Nouveau Départ et son frère Pierre Karl, selon laquelle ce dernier allait payer. Mais la preuve n’a pas été faite au procès, et le juge Antonio De Michele a balayé cet argument. Le magistrat a conclu que Mme Péladeau, qui n’est pas elle-même sous tutelle, jouit d’une «pleine personnalité juridique» et qu’elle doit payer.

Situation complexe

La situation de Mme Péladeau n’est pas simple. En principe multimillionnaire, elle vivrait de façon frugale et manquerait de fonds.

Mme Péladeau est sous tutelle depuis 1993. Mais depuis 1999, cette tutelle vise seulement son patrimoine, pas elle-même. Comme ses frères et sœurs, elle a hérité d’actions de Québecor après la mort de son père, survenue en 1997. En 2000, elle a vendu ses actions à ses frères Pierre Karl et Érik. Leur valeur estimée était de 55 millions. Elle aurait reçu un peu moins de 4 millions. Cette somme s’ajoutait à un peu plus de 4 millions qui se trouvaient dans sa compagnie de gestion.

Le rachat du reste des actions était soumis à des conditions précises, et pouvait s’étaler dans le temps. Une firme d’experts avait évalué que le rachat serait effectué en 13 ans, ce qui ne s’est pas avéré.

Le fédéral appuie l’agrandissement du port de QuébecLe gouvernement fédéral laisse au Port de Québec le soin d’évaluer les effets sur l’environnement d’un agrandissement vers la baie de Beauport.

Photothèque Le Soleil, Erick LabbéAnnie Morin

Le Soleil

(Québec) Le ministre fédéral Denis Lebel laisse au Port de Québec le soin d’évaluer les effets sur l’environnement d’un agrandissement vers la baie de Beauport.

«Le Port, pour nous, s›est engagé à respecter toutes les normes d›un processus habituel d›acceptabilité sociale, de rencontre des normes environnementales», a déclaré hier M. Lebel, en marge de la première pelletée de terre au Manège militaire.

Le politicien a refusé de dire s’il était favorable à un processus d’évaluation conjoint avec le gouvernement du Québec en raison du différend qui oppose les deux parties devant la justice.

Il a toutefois eu des propos très rassurants laissant croire à un éventuel financement fédéral. «Pour nous, il est important d›appuyer ce projet-là à la mesure où il franchira chacune des étapes», a notamment mentionné le ministre conservateur, enchaînant sur l’importance pour le Canada de multiplier ses exportations.

M. Lebel a aussi rappelé que son gouvernement a appuyé les ports de Montréal et de Sept-Îles dans leur développement récent

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PORTO CABRALLe soleil embouteillé

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Todo dia 13 de Junho, em Lisboa, ocorre uma grande festa católica em homenagem a Santo Antonio, que é o padroeiro da cidade. Por conta deste dia santo, Lisboa vive, desde a véspera, a sua maior comemoração do ano. Já na noite do dia 12, acontecem as Marchas, apresentações de grupos folclóricos que, desfilando pela avenida da Liberdade estendem a exibição até a madrugada do dia seguinte.

O dia 13 de Junho, dia de Santo Antonio, é o feriado mais importante de Lisboa. A Câmara da cidade patrocina na Sé Catedral, em grande estilo e com rara beleza, o casamento comunitário de 13 casais, que recebem o enxoval todo, o carro para transporte da noiva e a festa das bodas.

Santo Antonio nasceu em Lisboa na casa de seus pais junto à Sé Catedral. No lugar onde o santo morou, foi construída a igreja que tem o seu nome, onde é possível visitar a cripta e o local exacto de seu nascimento. Foi ali que fez a primeira comunhão e passou a sua infância frequentando a escola da Catedral.Apesar de viver a juventude na época em que os mouros conquistaram Lisboa, nem mesmo o alvoroço causado pela guerra das cruzadas contra os inimigos da fé cristã não o poupou de ouvir a voz do Espírito de Deus, que mostrava sempre que deveria seguir uma vida em sentido pleno. Neste momento, decide refugiar-se no Mosteiro de São Vicente de Fora onde monges seguiam piamente as regras de Santo Agostinho e levavam uma vida edificante. Com eles aprendeu a meditar a Sagrada Escritura e cultivar as ciências.

Após dois anos de vida monástica, pediu que o transferissem então para o Mosteiro de Santa Cruz de Coimbra. Antonio entregou-se de alma e coração ao estudo e à prática das virtudes dos monges. Ali iniciou a sua formação religiosa e ao completar 30 anos, idade requerida para ordenação à época, tornou-se sacerdote. Os frades que passavam pelo Mosteiro a caminho de África com objectivo de convencer os mouros à verdadeira fé cristã, anunciando a paz, o bem e o amor ao próximo, sensibilizavam Antonio para a missão evangelizadora dos discípulos de Francisco de Assis.

Vendo os frades que ali pernoitavam, enviados que eram pelo irmão Francisco de Assis que se fizera radicalmente pobre e os enviava mundo afora para falar do amor, uma das principais virtudes do cristão, Santo Antonio junta-se a eles para pregar a verdadeira fé em Jesus Cristo.

A sua trajetória de pregação do evangelho foi realizada em diversos países. Partiu para Marrocos e, lá chegando, foi acometido de uma doença pertinaz que o obrigou a voltar a Portugal. Uma grande tormenta leva o barco a aportar em Messina, na Sicília e, restauradas as forças, segue para Assis para se encontrar com Francisco de Assis e participar do capítulo, uma reunião periódica dos frades que de todos os lados acorriam para se firmarem na vocação e entoar louvores a Deus.

Crónica de Santo António

Exerceu o seu ministério no norte da Itália, em França sempre com brilhante eloquência. A sua última jornada apostólica foi em Pádua, Itália, país que se tornaria a sua segunda pátria. Ali as suas pregações eram assistidas por crianças, jovens e adultos que lhe devotavam um amor incomensurável. Após a sua morte na cidade de Pádua, um grande Santuário foi construído em sua honra. Por esta razão temos hoje Santo Antonio de Lisboa e Santo Antonio de Pádua. Em ambos os casos trata-se da mesma pessoa. Santo Antonio de Pádua é reconhecido como um dos 35 Doutores da Igreja.

João Aparecido da Luz E-mail: [email protected]

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O Jornal Nacional da TV Globo mudou de um dia para o outro e isso no Brasil é quase assunto de Estado

Meio século de GloboPor JAMoreira

Num dia, os apresentadores do Jornal Nacional (JN) da TV Globo, o principal noticiário televisivo do Brasil, estavam sossegadamente sentados nas suas cadeiras a ler, um de cada vez, a notícia que lhes competia até, mais ou menos 25 minutos depois, se despedirem. No outro, tanto estavam sentados como de pé, a conversar com os correspondentes internacionais na Ásia, em Nova Iorque ou em Londres, com os enviados ao Nepal, aonde foi a primeira emissora mundial a chegar, ou com a menina da meteorologia, usando a mais moderna tecnologia disponível no mercado, entre câmaras fixas e móveis, entre telas, telinhas e telões.

Sim, o JN mudou de um dia para o outro e isso no Brasil é quase assunto de Estado - cada novidade foi esmiuçada no dia seguinte pela imprensa especializada, até a concorrência se interessou pelos detalhes técnicos e de conteúdo, o país buscou avidamente saber na Internet para quem William Bonner, um dos pivôs, acenou no final do jornal com a mão direita e por aí adiante. Um acontecimento.É a força da Globo que, desde o dia da mudança do JN, passou a somar 50 anos de idade, mais ou menos um décimo da idade do país, se considerarmos o seu nascimento a chegada de Cabral, ou um quarto da idade do país, se considerarmos o seu nascimento a independência.

E não se pode falar em entretenimento, arte, jornalismo, sociedade, política, desporto ou economia do Brasil sem falar, várias vezes, da Globo. A Globo é omnipresente.

Caso compre um telemóvel no país e queira escrever numa SMS “Band”, “SBT”, ou “Record”, o nome dos três principais concorrentes, o corretor automático toma-os como erros e sugere palavras semelhantes. Se escrever “globo”, o corretor automático sugere “Globo”, em caixa alta, porque nem lhe ocorre que se esteja a referir ao globo terrestre e não a ela, à TV Globo, nova imperadora do Brasil.

Para se entender melhor, grosso modo o povo brasileiro tem para com a Globo a atitude que nós, cidadãos do mundo todo, temos para com os EUA.Eles detestam na Globo, como nós na América, aquela soberba de quem sabe que é líder incontestado.Eles lembram-se e sublinham cada mancha no passado da Globo (e são algumas), como nós nos lembramos no passado da América.

Eles sentem um prazer sádico sempre que a Globo, ou a América no nosso caso, sofre uma derrota pontual ou uma ameaça de longo prazo ao seu poder eterno.Eles, como nós com a América, amam detestá-la.

Porém, como todos os cidadãos do mundo inteiro em relação a América, também os brasileiros consomem a Globo mais do que qualquer outra coisa, aprendem com ela, riem-se com ela, choram com ela e tomam-na como exemplo do que se deve fazer e do que não se deve fazer. Porque, por mais defeitos que tenham, os impérios “Global” e norte-americano são bons no que fazem. Bons não, são os melhores.

“Vocês bebem nas festas, como as pessoas normais?”, perguntou o repórter de um programa de uma outra televisão a uma actriz da Globo que se preparava para entrar na comemoração dos 50 anos, como se aos seus olhos a sua maior concorrente fosse perfeita, especial, etérea.

E qual é o segredo do sucesso da cinquentenária Globo? De tudo um pouco do que é necessário numa grande empresa: liderança, formação, organização, planeamento, seriedade, coesão. E o mais importante: inquietação. O conceito da obra inacabada, da revolução permanente, de que tudo se pode corrigir e de que é possível melhorar sempre.Como o JN, que mesmo sendo líder no seu segmento desde a sua criação, em 1969, resolveu aperfeiçoar-se para ficar ainda melhor.

Uma aula de português muito pertinenteAqui vai uma explicação muito pertinente para uma questão actual. A jornalista Pilar del Rio costuma explicar, com um ar de catedrática no assunto, que dantes não havia mulheres presidentes e por isso é que não existia a palavra presidenta…???

Daí que ela diga insistentemente que é Presidenta da Fundação José Saramago e se refira a Assunção Esteves como Presidenta da Assembleia da República.Ainda nesta semana, escutei Helena Roseta dizer : «Presidenta!», retorquindo o comentário de um jornalista da SICNotícias, muito segura da sua afirmação… (notável ignorância)!

A propósito desta questão recebi o texto que se segue e que reencaminho:

Uma belíssima aula de português.Foi elaborada para acabar de uma vez por todas com toda e qualquer dúvida se temos presidente ou presidenta.A presidenta foi estudanta?Existe a palavra: PRESIDENTA?

Que tal colocarmos um “BASTA” no assunto?

No português existem os particípios activos como derivativos verbais.Por exemplo: o particípio activo do verbo atacar é atacante, de pedir é pedinte, o de cantar é cantante, o de existir é existente, o de mendicar é mendicante... Qual é o particípio activo do verbo ser? O particípio activo do verbo ser é ente. Aquele que é: o ente. Aquele que tem entidade.

Assim, quando queremos designar alguém com capacidade para exercer a acção que expressa um verbo, há que se adicionar à raiz verbal os sufixos ante, ente ou inte.

Portanto, a pessoa que preside é PRESIDENTE, e não “presidenta”, independentemente do sexo que tenha. Se diz capela ardente, e não capela “ardenta”; se diz estudante, e não “estudanta”; se diz adolescente, e não “adolescenta”; se diz paciente, e não “pacienta”.

Um bom exemplo do erro grosseiro seria:

“A candidata a presidenta se comporta como uma adolescenta pouco pacienta que imagina ter virado eleganta para tentar ser nomeada representanta”.

Esperamos vê-la algum dia sorridenta numa capela ardenta, pois esta dirigenta política, dentre tantas outras suas atitudes barbarizentas, não tem o direito de violentar o pobre português, só para ficar contenta”.

Por favor, pelo amor à língua portuguesa, reenvie esta informação…Basta de tanta pacovice de entendidos incultos, deste tipo e do (des)acordo ortográfico.

Preso por tocar no ombro de políciaTurista é acusado de abusos sexuais. Um turista do Cazaquistão foi preso depois de ter tocado no ombro de um mulher-polícia, numa estação do metro no Dubai, Emirados Árabes Unidos. O homem de 49 anos afirmou que tocou na agente para pedir informações sobre como chegar a um centro de comercial. O turista alega estar inocente, mas foi condenado a três meses de prisão por abusos sexuais e ainda terá de pagar uma multa de 484 euros.

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Mensagem do Secretário de Estado das Comunidades Portuguesas por ocasião do

Dia de Portugal, de Camões e das Comunidades Portuguesas

Comemorando-se no dia 10 de Junho a relação entre Portugal e as suas Comunidades espalhadas pelo Mundo, é a estas que me quero dirigir.

As Comunidades Portuguesas têm hoje uma dimensão global: existem Portugueses em praticamente todos os países do Mundo, incluindo as localidades remotas. Essa presença, para além de conferir ao País uma dimensão muito superior à das suas fronteiras físicas, dá-nos dimensão política e cultural e tem-se traduzido num apoio essencial para a recuperação económica do País.

Estando a terminar este mandato não posso pois deixar de sublinhar e agradecer o contributo dado por todos esses portugueses da Diáspora para a divulgação da imagem do País, para a promoção dos produtos portugueses, para o sector do turismo, para o equilíbrio financeiro e sobretudo para a afirmação de um Portugal mais moderno e plenamente inserido na comunidade internacional.

Durante estes quatro anos empenhámo-nos em promover uma maior proximidade entre Portugal e as suas mais diversas Comunidades. Ao cabo de diversas iniciativas realizadas quer em Portugal quer no estrangeiro, é com gosto que verificamos que surgiram neste período muitos novos protagonistas nas áreas política, empresarial, cultural e associativa que, conjuntamente com os mais antigos, se traduzem hoje num extraordinário activo para a nossa política externa. Neste plano, gostaria também de destacar o contributo das mulheres da nossa Diáspora, cujos níveis de envolvimento social, político e associativo têm aumentado, com enorme benefício para todos.

Desejo e espero que os próximos tempos sejam de continuação clara e pronunciada do rumo de recuperação do País, da sua credibilização nas mais diversas instâncias internacionais, de crescimento económico e de um crescente envolvimento das nossas Comunidades na vida nacional.

Para tal será necessário uma grande mobilização de todos, a começar pelas nossas Embaixadas e Consulados e pelas organizações comunitárias, mas sem esquecer aqueles que, de alguma forma, ajudam a manter presente o nome de Portugal no estrangeiro.

Os actos eleitorais para o Presidente da República, Assembleia da República e Conselho das Comunidades Portuguesas, que se realizarão nos próximos meses, serão momentos muito importantes para a mobilização destas nossas Comunidades, para o incentivo à sua participação cívica e para a discussão das suas problemáticas mais significativas.

A terminar, não posso deixar de manifestar um particular júbilo por, finalmente e após muitos anos de luta, ter sido aprovada a alteração à Lei da Nacionalidade que permite estender a nacionalidade portuguesa originária aos netos de portugueses nascidos no estrangeiro. Trata-se de uma alteração legislativa de enorme alcance, que faz justiça a muitos milhares de pessoas que se sentem tão portugueses como todos os que vivem no nosso País, mas que, por razões meramente formais, se têm visto impedidos de aceder à nacionalidade portuguesa.

Comemoremos assim em festa mais este Dia de Portugal, assumindo orgulhosamente a nossa condição de Portugueses e de falantes da maravilhosa Língua de Camões, na certeza de que seremos tanto mais fortes quanto mais nos conseguirmos unir em torno dos superiores interesses do País.

Lisboa, 1 de Junho de 2015

Mendo Henriques quer empresas a contribuírem mais para Segurança Social

Antena 1O coordenador do Nós Cidadãos defende que os descontos sejam feitos através de uma percentagem do volume de negócios e não pelo número de trabalhadores que cada empresa tem.

Em entrevista à jornalista da Antena 1 Maria Flor Pedroso, Mendo Henriques defende um modelo como o que existe na Dinamarca e no Brasil.

O líder do partido que aguarda luz verde do Tribunal Constitucional depois da entrega das assinaturas exigidas por lei afirma que, apesar de poder ser prematuro, “pode ser expressiva a representação de quatro a cinco deputados no máximo” e garante não estar disponível “para fazer pactos com ninguém”.

O professor universitário doutorado em Filosofia Política espera fazer uma surpresa com o mais jovem candidato – de 18 anos – pelos Açores e diz estar em conversas com o Juntos Pelo Povo, ainda não sabendo se poderão ir em conjunto a eleições.

Nesta entrevista, Mendo Henriques revela ainda que pretende apelar àqueles que se abstêm e que foram votantes do PS e PSD, uma vez que ele define o Nós Cidadãos como estando entre os dois partidos.

Mendo Henriques não defende a saída do euro, mas considera que situação é tão complicada que não dá nem para ficar nem para sair. É preciso novas condições para ficar.

O pão que sobra à riqueza, distribuído pela razão, matava a fome à pobreza e ainda sobrava pão.

António Aleixo

1899-1949

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Todos não somos demaispara continuar Portugal

Está longe o tempo em que, ao lado da irmã Rita e do primo Ivan, entravam na fábrica à socapa e, por entre as sacas de café verde - eram as longas férias do Verão alentejano e as brincadeiras pareciam não ter fim. Porém, quando passou a ser a sério, Rui Miguel (é assim que se apresenta e gosta de ser tratado) esteve à altura dos desafios. Com Maria Athaíde Marques, professora de Gestão Financeira na Católica, aprendeu muito. “Regras, disciplina e a gerir pessoas, pois nunca tive medo de me atirar para a frente”, referiu.

Da Europa à Ásia

Podia ser gestor ou jornalista, de acordo com os resultados dos testes psicotécnicos realizados no 9º ano. “Não nego que o meu avô pressionou um bocadinho para que me formasse em Gestão”, reconheceu. Como primeiro licenciado da família assumiu uma responsabilidade um pouco diferente. “Somos muito intuitivos e emotivos na Delta e a parte mais racional sobra para mim.”

O avô quis que estivesse preparado desde o primeiro dia e, logo na estreia, foi informado acerca de um “plano de formação extra em pós-graduação” num itinerário do café que o levou a Madrid, incluiu curso de provador, plantações no Vietname, passagens por Suíça e Itália com a oportunidade de ficar a saber tudo acerca de máquinas de café.

Ligado à modernidade, tem Facebook e LinkedIn, além de ser fã da Apple - é dono de um Mac, tem iPad e iPhone (“Tenho de estar sempre em comunicação com o Mundo”, admitiu em 2013). Gosta de policiais e de ouvir os Dire Straits, que Mark Knopfler costumava liderar, em especial se a canção for “Walk of life”. A Califórnia, em particular a cidade de São Francisco, ocupa o topo das suas preferências entre espaços além-fronteiras.

Um dia destes, talvez volte ao aeródromo de Évora para cumprir um sonho alimentado desde a infância: pilotar aviões. Por enquanto, os pés não saem da terra, mas vai voando bem alto nos negócios.

Cont. da pag.1

O CEO português..Si Guy Turcotte demandait sa liberté provisoire aujourd’hui…

La Cour suprême se prononce sur l’importance de préserver la confiance du public.

par Catherine Dubé

Si Guy Turcotte demandait sa liberté provisoire aujourd’hui, pas certain qu’il l’obtiendrait. Le 15 mai, la Cour suprême a rendu un jugement dans une autre affaire, celle de Jeffrey St-Cloud, qui renforce la notion de confiance du public dans l’appareil judiciaire.

La plus haute cour du pays donne raison à ceux qui estiment qu’il est parfois nécessaire de laisser quelqu’un derrière les barreaux dans l’attente de son procès, pour que les citoyens continuent de croire au système de justice.

Jeffrey St-Cloud est un jeune Montréalais qui a tabassé un chauffeur d’autobus en 2013, avec l’aide de complices. Il est accusé de voies de fait graves et n’a pas encore été jugé pour ce crime présumé.

Il avait obtenu une liberté provisoire, mais la Cour suprême le renvoie attendre son procès en prison, en invoquant précisément la notion de confiance du public dans l’administration de la justice.

Cette affaire est importante, car elle aidera les juges de tous les tribunaux du pays à interpréter de la même façon cette notion passablement édulcorée au fil du temps.

Le juge Wagner, qui a rédigé le jugement au nom de ses confrères, l’écrit noir sur blanc : la portée de cet article du Code «a été indûment restreinte par les tribunaux dans certains cas».

Le magistrat donne donc la marche à suivre pour déterminer dans quelles circonstances l’accusé doit demeurer emprisonné. Il décortique ces circonstances une à une, puis les résume de la façon suivante : «En conclusion, en présence d’un crime grave ou très violent, lorsque la preuve contre l’accusé est accablante, et que la ou les victimes sont vulnérables, la détention préventive sera habituellement ordonnée.» C’est limpide, et cela semble, à première vue du moins, s’appliquer à Guy Turcotte.

Ce genre de jugement n’a bien sûr aucun effet rétroactif. Turcotte demeurera en liberté jusqu’à son procès en septembre 2015.

Mais on peut se demander si le juge qui lui a accordé sa liberté provisoire, en septembre dernier, aurait pris la même décision s’il avait eu entre les mains ce document étoffé.

On sait en tout cas que les juges de la Cour d’appel, qui ont confirmé cette remise en liberté, auraient aimé pouvoir compter sur ces nouvelles balises, au moment où ils ont entendu les arguments de l’avocat de Turcotte et de la Couronne, en novembre dernier.

Pendant l’audience, ils ont explicitement parlé de l’affaire St-Cloud, s’interrogeant à haute voix sur l’effet qu’aurait cette décision sur les cours inférieures lorsqu’elle tomberait.

Elle est maintenant tombée.

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PORTO CABRALLe soleil embouteillé

Dão (DOC)

Tout le littoral portugais est baigné par l’Océan Atlantique. Néanmoins, on assimile surtout le Portugal à un pays méditerranéen en raison de son climat. En effet, de nombreuses régions ont un climat à dominante méditerranéenne, car elles sont protégées des influences atlantiques. Le Douro en est une, le Dão une autre.Toute la région délimitée du Dão est encaissée par trois chaines de montagnes - Buçaco, Caramulo et Serra da Estrela - qui arrêtent les vents atlantiques et préservent la spécificité du climat du Dão.

Les hivers pluvieux sont suivis d’étés chauds, secs et de longs automnes frais. C’est un climat idéal pour la lente fermentation de vins veloutés aux arômes puissants.Cette région, traversée par les fleuves Mondego et D5o, possédant 25 000 hectares de vigne, produit 5,5 millions de caisses par an, dont 80% de rouge et 20% de blanc.La partie occidentale convient mieux aux vins blancs. C’est une zone assez plate, plus fertile et située à plus basse altitude (entre 300 et 400 m). La région de l’est - idéale pour les rouges - se trouve au pied des collines de la Serra da Estrela, entre 400 et 650 m. Les vignobles du Dão sont surtout constitués de petites parcelles dispersées entre les vergers, les champs, les chênes, les pins, les oliviers et les eucalyptus.Les sols sont en grande majorité granitiques, avec un peu d’ardoise grise schisteuse de type méditerranéen. Les terres peu fertiles donnent des vignes vigoureuses mais modérément productives, idéales pour des vins de qualité.

Une Reconnaissance PrécoceLe Dão obtint le statut de DOC et fut reconnu comme une région productrice de vins de qualité supérieure dès 1908. A l’époque, la région était dominée par des vignerons qui vinifiaient leur vin en le foulant aux pieds dans des « lagares » (pressoirs).

Les automnes longs et frais étaient parfaits pour une fermentation facile de vins rouges exceptionnels. (Les vins blancs ont dû attendre jusqu’a 1980, pour être vinifiés avec le contrôle des températures de fermentation).Les meilleurs vins rouges du Dão ont été exceptionnels jusqu’a 1950, date à laquelle le gouvernement créa un réseau important de coopératives dans la région, auxquelles tous les producteurs devaient vendre leur raisin. Ce système permit l’organisation de 100 000 petits producteurs de la région mais tua l’individualité des vignobles et des sous-régions. Les raisins étaient achetés au poids et en fonction de leur teneur en sucre, ce qui n’encourageait pas les producteurs à planter les raisins les plus fins. La mise en bouteille à la propriété fut réduite à un seul domaine.

Une Promesse TenueLorsque le Portugal a rejoint I’Union Européenne en 1986, tout cela a change. Les producteurs ont pu vendre directement à des sociétés privées. Un certain nombre de grands investisseurs ont construit des installations de vinification modernes et

ont commence à produire les meilleurs raisins, offrant des aides financières aux producteurs qui planteraient selon leurs spécifications.Actuellement, les vins de propriété reviennent en force. Près de trois douzaines de propriétés produisent et mettent en bouteille leur propre vin blanc.La région est contrôlée par la Regiao Vitivinicola Regional do Dao - Federação dos Vinicultores do Dão.

Les Cépages do DãoLe Touriga Nacional est considéré comme le cépage rouge portugais le plus fin, un raisin très important pour le Porto et les rouges du Douro et du Dão. Ses petits raisins ont une couleur intense et sont très tanniques. Néanmoins ils donnent une impression de douceur, de finesse et de complexité. Leur arôme évoque le cassis, la violette, l’hélianthème, la résine et les bourgeons de fleurs.

Le Tinta Roriz est un autre cépage très important de la région du Douro (en Espagne, il est connu sous le nom de Tempranillo). II offre une récolte moyenne, avec des grappes volumineuses et serrées et développe des arômes puissants balsamiques et de mûres.

Le Alfrocheiro Preto a une pointe épicée et fleurie et fleurie et une acidité tonique. Les fruits sont petits et uniformes, sur des grappes compactes et de petite taille.La note et le goût poivrés du Jaen lui donnent de la gaieté, un goût musclé, exubérant et fruité. Le Tinta Pinheira, par contre, est doux et férninin par nature. Le Encruzado, peu productif, donne naissance a un vin blanc bien charpenté, doté d’une bonne acidité, de finesse et d’un arôme élégant. II se prête bien a la macération du fruit et au vieillissement en fut de bois. Le Assario (Malvasia Fina dans le Douro) exhale des arômes de fruits tropicaux avec une finale fleurie. Le cépage Cerceal a son propre arôme exotique, avec une pointe acidulée et du corps, tandis que le Bical présente des notes plus douces proches de la poire.En novembre 1993, la législation de la région du Dão a été révisée et mise a jour. Une nouvelle catégorie fut créée pour le très haut de gamme : le Dão Nobre (Dão noble). Seuls certains cépages de très grande qualité peuvent être utilisés dans la production de cette catégorie, qui de plus requiert certaines conditions de vieillissement.Le Dão est la norme de qualité DOC des vins ayant des caractéristiques spécifiques de la région mais il n’a pas la garantie de qualité du « Dão Nobre ».Le « Dão Novo » est un vin léger, semblable au Beaujolais Nouveau. Le « Dão Clarete » est plus lourd qu’un « Novo » mais plus léger qu’un « Dão ».

Vins du Portugal

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O islamismo radical e a Península IbéricaJosé Carlos da Silva Pereira, sociólogo / P

O mito do Al-Andalus é ensinado em escolas e madraças do mundo islâmico, que sente com carinho e profunda nostalgia esse glorioso passado.Sabe-se há muito que a Península Ibérica (ou Al-Andalus — designação dada pelos árabes ao Estado e Civilização nela criados) ocupa um lugar particular no imaginário árabe, no que se reporta aos territórios conquistados que formaram o império. Com os trabalhos sobre o islamismo radical, iniciados algumas décadas atrás, soube-se mais.

Gilles Kepel, investigador francês daquele tema, escrevia já em 1984 que, “no Egipto, existem associações que lembram regularmente aos seus associados a obrigação de um dia se reconquistar o Al-Andalus”. Na década seguinte, o sheik Abdul Azzam, homem com grande influência junto de Bin-Laden, o mentor que o iniciou na teoria e prática do islamismo radical, introduziu na agenda destes movimentos a questão da reconquista e re-islamização da Península Ibérica. Mais tarde, a Al-Qaeda, pela voz de Bin Laden e do seu sucessor al-Zawhari, em vídeos apresentados na TV e nas redes sociais, revelaram ao mundo que a Al -Qaeda partilhava também esse objectivo, a concretizar num horizonte temporal indefinido. Agora, com o Estado Islâmico, o auto-proclamado califa al-Bagdadi, vem dizer-nos o mesmo.

Este apetite suscita-nos uma pergunta: porquê querer reconstituir um cenário histórico desaparecido, sobre o qual tantos séculos já passaram? É questão que remete para uma certa percepção — que é a dos ultraconservadores e dos radicais islâmicos — sobre a posse dos territórios conquistados e depois perdidos, tema que importa desenvolver algo mais.

Na verdade, entre os séculos VII e XIII, os árabes foram construindo um império que, na fase final, se estendia da Península Ibérica às portas da China e da índia, concretizando assim a vocação universalista e expansionista desta religião.Os exegetas dos textos sagrados fundamentam esta ambição de domínio do Universo em dois hadits do Profeta muito conhecidos. (Hadits = ditos de Maomé, ao longo da sua vida de pregação, que constituíam orientações dirigidas aos seus seguidores, no que se reporta à sua vida individual e enquanto membros duma comunidade de crentes. Esses ditos iam sendo registados por apóstolos seus e do total de ditos reunidos resultou a Sunna).

Um dos hadits diz: “Fui enviado à totalidade do género humano” e o outro: “Na verdade, Alá curvou a Terra em minha intenção, permitindo-me ver o Poente e o Levante. O reino da minha comunidade estender-se-á a estas regiões que me foram mostradas”.

Desse vasto conjunto de territórios conquistados, alguns foram perdidos no tempo, como aconteceu com a Península que habitamos, onde a ocupação islâmica terminou com a conquista cristã de Granada em 1492.Talvez com origem nas Escolas de Direito Muçulmano e relativamente a esses territórios, nasceu a tese de que os mesmos têm de ser recuperados um dia, e para tal, é necessário ir alimentando a esperança dos que acreditam nessa utopia.

Como refere Gustavo de Aristegui, autor de La Yahad en Espana, obra onde colhi alguma informação sobre este tema, segundo os defensores daquele argumento, os territórios foram perdidos “porque existiu um retrocesso moral e religioso da parte dos seus governantes e governados” que enfraqueceu a sua capacidade de defesa e conduziu à perda. E a única forma de “recuperar a moralidade e a recta via (uma expressão muito usada nos círculos ultra-conservadores islâmicos) é a reconquista, a reconversão e a purificação”.Mas como foram mais os territórios perdidos, ocorre-me perguntar: e porque é prioritário o Al-Andalus? Admito que o seja pelo Estado e civilização notáveis que os árabes fundaram na Península, para eles uma referência marcante de que muito se orgulham. Recuemos, então, no tempo, para lembrar o que foi criado nesta parte da Europa:

— Pela primeira vez, a Península teve um Estado centralizado, sediado primeiro em Córdova, depois em Sevilha. Constituiu-se como um califado autónomo, o que foi uma de duas excepções na história do Islão, porque sempre houve só um califado para toda a comunidade e esse, à época, era o califado de Bagdad;— Além disso, num tempo em que o sector principal da economia era a agricultura, os árabes realizaram uma verdadeira revolução agrícola, com a introdução de novas plantas e árvores e processos de irrigação inovadores, que aumentaram grandemente a produção agrícola e a prosperidade geral no território;— Também no domínio das ciências, da filosofia, das artes e da literatura, os árabes tiveram um papel fundamental. Córdova e Toledo eram centros de acolhimento de estudantes que da Europa ali afluíam; os árabes vangloriam-se de terem sido os introdutores da filosofia grega na Europa, via Al-Andalus, depois de a mesma estar quase esquecida neste continente, onde era cultivada apenas nos conventos. (Os árabes despertaram para a filosofia grega com entusiasmo e iniciaram um movimento de traduções, que se prolongou pelo século IX, em

Bagdad, e depois se repercutiu na Europa, pela via anteriormente citada)— No século IX, Córdova rivalizava com a cidade-mundo de então — Bagdad — (um conceito criado pelo historiador Fernand Braudel, segundo o qual e simplificando, cidade-mundo é a capital do mundo, em cada época) pela sua dimensão, número de habitantes, pelos palácios, mesquitas e uma série de infra-estruturas e equipamentos inovadores, muito antes de Paris e Londres. O Al-Andalus era então a parte mais desenvolvida da Europa, onde uma sociedade multi-confessional integrava muçulmanos, cristãos e judeus, que muitos dizem terem convivido em perfeita harmonia.

— Por último, este conjunto de factores existia num espaço natural bem diferente dos desertos donde provinham os invasores. A quem atravessava o estreito de Gibraltar deparava-se uma Andaluzia ora montanhosa e verde, na cordilheira Penibética, ora plana e fértil no vale do Guadalquivir.

Nasceu entre os árabes a ideia do Al-Andalus como um Paraíso e a nostalgia do mesmo, um traço distintivo que atravessou o tempo e chegou aos nossos dias.Mas desta realidade, historicamente comprovada, nasceu também um mito — o mito do Al-Andalus — muito focado na suposta coexistência harmoniosa das três componentes da sociedade de então — muçulmanos, cristãos e judeus — e ao modo como as três comunidades se relacionavam.

Os que fazem esta leitura consideram que, na história do Islão, o Al-Andalus foi o quadro mais representativo de uma convivência tolerante entre as três culturas. Isto seria a prova de que os islâmicos — ao contrário do que muitos afirmam face à realidade atual — são tolerantes e convivem m com as restantes culturas. Nos dias de hoje, sempre que se procura mostrar, que a tolerância é um valor da cultura islâmica, o Al-Andalus é o caso mais citado como exemplo, o símbolo por excelência a evocar.

O mito do Al-Andaluz tem-nos permitido a nós ibéricos, desfrutar de simpatia e de uma imagem positiva em quase todo o mundo islâmico, mas, como refere Aristegui, a emergência dos movimentos radicais trouxe consigo este facto novo: o mito está a transformar-se num instrumento mobilizador da causa jihadista. Como?Constituindo a reconquista dos territórios perdidos um dos eixos ideológicos centrais do jihadismo, a simpatia que os seus adeptos inicialmente nutriam pelo Al-Andalus transformou-se, no presente, em obsessão, carregada de fanatismo e agressividade. Isso nos mostram o califa al Bagdadi e os seus militantes, bem como os dirigentes doutros movimentos radicais.Com a disseminação da ideologia islamista, desde os anos 70 do século passado, pelos diferentes países islâmicos, alargou-se também, nos países com grande influência islamista e wahabita, como Gaza, Iémen, Egipto e Arábia Saudita, a ideia de um Al-Andalus a conquistar.

O mito do Al-Andalus é ensinado em escolas e madraças do mundo islâmico, que sente com carinho e profunda nostalgia esse glorioso passado. Em muitas escolas utilizam-se mapas em que grande parte da Península Ibérica aparece pintada de verde (a cor preferida de Maomé, segundo a crença muçulmana), considerando que Portugal e Espanha continuam a ser Dar al-Islam (Terra de Islão). Chega-se ao ponto de se afirmar, como fazem dois autores em determinado livro, que a Reconquista cristã da Península foi o início do colonialismo europeu, o seu ato fundador. Do mesmo modo, nas redes sociais passam imagens de monumentos de Espanha, tendo em primeiro plano a bandeira negra do Estado Islâmico. Por último, em certas mesquitas de Gaza, os imanes anunciam aos crentes, a “boa nova” de que um dia o Al-Andalus será resgatado.

Sendo esta uma questão que se relaciona com a Segurança europeia, em particular a da Europa do Sul, suscitou-me a curiosidade de saber como percepcionam os governantes ocidentais e os políticos em geral esta tese da reconquista do Al-Andalus. Que conhecimento têm da sua existência?Não fiz nenhuma recolha de elementos sobre o assunto, mas suspeito que não estejam informados quanto ao mesmo, porque não vejo que os temas islâmicos sejam prioritários na sua cultura política. No entanto, dois, pelo menos, referiram-se a essa ambição jihadista, ainda que brevemente. George Bush, na sua comunicação de despedida de Presidente, quando fazia um balanço dos seus dois mandatos e se pronunciava sobre o dossier segurança, referiu-se à necessidade de combater a Al-Qaeda que, segundo ele, “na sua estratégia incluía a reconquista do Al-Andalus”.

Joschka Fischer, antigo ministro alemão dos Negócios Estrangeiros, vai mais longe. Quando Ahmadinejad, como primeiro-ministro do Irão, ameaçava varrer Israel do mapa, Joschka Fischer, numa conferência em Copenhaga, afirmava que “se Israel desaparecesse como país, não tinha dúvidas que o centro de atenção seguinte seria o Al-Andalus”. Anos antes, no país islâmico onde estudei o islamismo radical, também li o seguinte: “para os jihadistas, Israel e o Andalus estão no mesmo plano, só que Israel, por ser dos nossos dias, é um problema que deve ser resolvido primeiro. O outro virá depois”.

Estes factos não devem ser considerados por nós, ibéricos, com ligeireza. Recusar enfrentar o tema, não é atitude recomendável nos tempos que correm. Pelo menos, e para já, convém saber que ele existe.