REPUBLIQUE DU BENIN ……………… MINISTERE DE …
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REPUBLIQUE DU BENIN
……………… MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIPHIQUE
…………………
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
……………………
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
………………………
CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE
PROFESSIONNELLE EN GENIE CIVIL
THEME
ANNEE ACADEMIQUE : 2017-2018
SUIVI DE LA REALISATION DES DALOTS EN BETON ARME DANS
LE CADRE DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT D’UNE ROUTE EN
TERRE PAR LA METHODE HIMO
Présenté par :
HOUNSOUVI Zinsou Donatien
Adolphe
Superviseur :
Basile KOUDJE
Ingénieur de conception en Génie civil
Doctorant en Matériaux et Structures
2
Sommaire
Sommaire ................................................................................................................................. 2
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................................... 14
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL ....................................................................... 17
DU STAGE ET METHODOLOGIE ...................................................................................... 17
1-Présentation de la structure d’accueil .............................................................................. 18
1-1Fiche Synoptique de l’entreprise C.G.B.P.-TP ................................................... 18
1-2 Organisations et fonctionnements ........................................................................ 19
1-3. Objectifs du stage et démarche Méthodologique ........................................... 19
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE .................................................................. 22
II.1.- Présentation du projet ..................................................................................................... 23
II-2. BUT ET FINALITE DU PROJET ............................................................................. 23
II-3 COMPOSANTES DU PROJET .................................................................................... 24
II-4 LES DIFFERENTS INTERVENANTS SUR LE CHANTIER .............................. 25
II-5 ORGANIGRAMME DU CHANTIER ........................................................................... 26
II-6. PRESENTATION DES DIFFERENTES ACTIVITES MENEES AU COURS
DU STAGE ................................................................................................................................. 27
CHAPITRE III : Déboursés secs des matériaux et coûts de réalisations des
ouvrages ................................................................................................................................. 42
III-1- Généralités sur les ouvrages d’assainissement routier ............................ 43
III-3- Les caractéristiques géométriques .................................................................... 44
III-4- Elément entrant dans le calcul du coût d’un ouvrage d’assainissement ..... 45
III-4-1- Etablissement du déboursé sec en matériaux des différents
éléments entrant dans le calcul du cout d’un ouvrage d’assainissement .. 46
III-4-2- Calcul des quantités de béton mis en œuvre ............................................ 47
III-4-3- Détermination des quantités de matériaux pour ................................... 51
chaque type d’ouvrage ........................................................................................................ 51
III-5 Calcul des déboursés secs en matériaux ........................................................... 54
3
III-6- Analyse des résultats ............................................................................................... 59
III-7 Coût de réalisation ..................................................................................................... 65
CONCLUSION .............................................................................................................................. 67
ANNEXES.................................................................................................................................... 69
Table des Matières .................................................................................................................... 70
4
DEDICACE
5
Je dédie ce rapport...
À mon feu Père Josèphe S.HOUNSOUVI et à ma maman
Louise SOSSAH pour m’avoir donné une éducation de
qualité.
6
AVANT-PROPOS
7
AVANT-PROPOS
Le Centre Autonome de Perfectionnement de l’Ecole Polytechnique d’Abomey
-Calavi (CAP/EPAC) a pour vocation de former des techniciens supérieurs en
génie civil. Dans le souci de doter notre pays de techniciens expérimentés, prêts
à être engagés dans les différentes structures de la place, elle exige de ces
étudiants en fin de formation un stage pratique de trois mois (03) sanctionnée
par un rapport de stage.
Au cours de ce stage, les étudiants sont confrontés aux réalités du terrain et par
la même occasion, mettent leur savoir théoriques reçues au cours, à la
disposition des professionnels.
Au cours de notre stage, nous nous sommes intéressés à la construction des
dalots en Béton armé dans le cadre des travaux d’aménagement de la route en
terre par la méthode HIMO.
Le présent rapport fait le point du stage de fin de trois années de formation en
génie civil pour l’acquisition des connaissances théoriques et pratiques
nécessaires à la gestion des infrastructures de Génie civil. Comme toute œuvre
humaine, il est donc ouvert à toutes critiques et observations pouvant contribuer
à son amélioration.
8
REMERCIEMENTS
9
REMERCIEMENTS
C’est avec une grande sincérité que je tiens à remercier tous ceux
qui, de près ou de loin, n’ont ménagé aucun effort pour la
concrétisation de cette étude. Au terme de ce travail, je me dois
donc d’adresser mes remerciements à :
DIEU sans qui rien n’est possible.
Ir. Basile KOUDJE, pour avoir accepté encadrer ce travail et
le conduire jusqu’au bout. Ce document n’aurait pas pu être
réalisé sans ses précieux conseils, son coaching permanent,
sa disponibilité, son enthousiasme et cette confiance placée
en moi.
Professeur Guy A. ALITONOU, Directeur de l’École
Polytechnique d’Abomey-Calavi.
Professeur François-Xavier FIFATIN, Directeur adjoint de
l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi.
Dr. Christophe AWANTO, chef du CENTRE AUTONOME de
PERFECTIONNEMENT à l’EPAC.
Tous les enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-
Calavi, en particulier ceux du département de Génie Civil et
surtout du CAP.
10
Je voudrais aussi remercier d’une façon très particulière les
Ingénieurs Mounirou SALIFOU, Romain ADOKPO pour
leurs aides qu’ils m’ont apportée.
Sans vous tous, il m’aurait été difficile d’achever ce travail.
Soyez assurés que le soutien moral, financier,
technologique et pédagogique que vous m’avez apporté a
une grande valeur à mes yeux.
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Liste des Tableaux
Tableau N°1 : Devis quantitatif du caniveau 80x60
Tableau N°2 : Devis quantitatif du dalot 3 x (200x100)
Tableau N°3 : Devis quantitatif du dalot 2 x (300x200)
Tableau N°4: Devis quantitatif d’un radier submersible de (5x15)
en Béton Armé.
Tableau N°5: Devis quantitatif d’un radier submersible de (5x15)
en moellons.
Tableau N°6 : Tableau récapitulatif des quantités de matériaux
du caniveau 80X60.
Tableau N°7 : Tableau récapitulatif des quantités de matériaux
du dalot 3 x (200x100).
Tableau N°8 : Tableau récapitulatif des quantités de matériaux
du dalot 2 x (300x200).
Tableau N°9 : Tableau récapitulatif des quantités de matériaux
du radier submersible de (5x15) en Béton Armé.
Tableau N°10 : Tableau récapitulatif des quantités de matériaux
du radier submersible de (5x15) en moellons.
Tableau N°11 : déboursé sec en matériaux du caniveau 80x60
Tableau N°12 : déboursé sec en matériaux du dalot 3 x (200x100)
Tableau N°13 : déboursé sec en matériaux du dalot 2 x (300x200)
Tableau N°14: déboursé sec en matériaux du radier submersible
de (5x15) en Béton Armé.
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Tableau N°15: déboursé sec en matériaux du radier submersible
de (5x15) en en moellons.
Tableau N°16 : Tableau de dosage en acier du caniveau 80x60
Tableau N°17 : Tableau de dosage en acier du dalot 3 x
(200x100)
Tableau N°18: Tableau de dosage en acier du dalot 2 x (300x200)
Tableau N°19 : Tableau de dosage en acier du double radier
submersible de (5x15) en Béton Armé.
Tableau N°20 : Tableau de dosage en acier du double radier
submersible de (5x15) en moellons.
Tableau N°21 : Tableau du déboursé sec en matériaux de
chaque type d’ouvrage.
Tableau N°22: Tableau de comparaison du déboursé sec en
matériaux avec le prix de vente proposé par l’entreprise.
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Liste des Photos Erreur ! Signet non défini.
Photo n°1 : Base de l’entreprise E.G.B.P. - TP
Photo n°2 : Vue d’un dalot
Photon°3 : vue de la fouille d’un dalot en Béton Armé
Photon°4 : vue montrant la pose des moellons
Photo no5 : Pose des moellons du voile
Photo n°6 : Vue d’une fouille du dalot en béton armé
Photo n°7 : Vue montrant le béton de propreté
Photo n°8 : Vue de ferraillage d’un dalot
Photo n°9: Vue d’un radier coulé
Photo n°10 : Vue de mise en œuvre des voiles d’un dalot
Photo n°11 : vue d’un dalot réalisé sur le terrain
14
15
Dans le but d’améliorer les conditions de circulation des
personnes et des biens d’un endroit à un autre, de desservir les
populations et de redynamiser l’économie béninoise, le
gouvernement béninois dans sa politique des transports et des
travaux publics, a lancé l’aménagement de plusieurs voies.
L’importance et la complexité des travaux publics importe
que les acteurs de ce domaine soient techniquement bien formés
et compétents afin d’être capables d’induire la performance et la
compétitivité auxquelles aspirent les collectivités, les entreprises
nationales et internationales. C’est donc pour mieux nous
aguerrir et faire connaissance avec le monde professionnel qu’au
terme de notre formation de Licence Professionnelle en Génie Civil
au Centre Autonome de Perfectionnement (CAP), nous avons
effectué un stage de fin de formation du 1er Septembre au 31
Décembre 2018 qui s’est déroulé au sein de l’entreprise C.G.B.P-
TP chargée de l’aménagement d’une route en terre par la méthode
HIMO et la construction des ouvrages d’assainissement comme
les dalots en Béton armé. C’est pourquoi notre rapport est intitulé
«suivi de la réalisation des dalots en béton armé».
Le présent rapport qui retrace les activités menées au cours
dudit stage présente les résultats de nos travaux structuré en
trois chapitres:
le premier chapitre présente le cadre institutionnel et la
méthodologie appliquée ;
le second chapitre expose le déroulement du stage,
16
le troisième chapitre présente les résultats concernant le
déboursé sec en matériaux des dalots, radiers et leur couts
de construction.
17
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL
DU STAGE ET METHODOLOGIE
18
1-Présentation de la structure d’accueil
Le stage pratique s’est déroulé au sein de l’entreprise C.G.B.P-
TP et plus précisément sur le chantier d’Aménagement -Entretien
Périodique des Infrastructures de Transport Rural par la
méthode de Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) dans la
commune de Péhunco.
1-1Fiche Synoptique de l’entreprise C.G.B.P.-TP
La présente fiche nous donne toutes les informations sur notre
structure d’accueil.
Dénomination : Entreprise C.G.B.P. - TP
Siège social : Djougou, quartier Soubroukou
Tél : (00229) 23 05 10 16/(00229) 97 87 22 55.
E-mail : [email protected]
DIRECTEUR : GBADAMASSI Tiamiou.
Photo n°1 : Base de l’entreprise C.G.B.P.-
TP
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1-2 Organisations et fonctionnements
1-2-1 Historique
L’entreprise C.G.B.P. - TP est une entreprise de droit Béninois
créée il y a bientôt une dizaine d’année. Evoluant dans le secteur
des BTP, elle est spécialisée dans le bâtiment, les pistes rurales et
les ouvrages d’assainissement ou de franchissement routier. En
dix années d’existence, elle n’a cessé de croître, signe d’une
gestion maîtrisée et d’un dynamisme indéniable. Le
développement de l’entreprise est le résultat d’un compromis
entre le social et l’économique.
1-2-2 Domaines d’intervention
L’entreprise est spécialisée dans les domaines suivants :
Bâtiments et Travaux Publics (BTP) (routes et ouvrages d’art,
pistes rurales, construction rurales, etc.)
Aménagement hydro-agricole (retenues d’eau, irrigation,
drainage, ouvrages hydrauliques, aménagement des bas-
fonds, etc.)
Hydraulique urbaine et villageoise (prospection, implantation,
surveillance des puits et forages, pose des pompes, pose des
canalisations, alimentation en eau potable, assainissement,
etc.)
1-3. Objectifs du stage et démarche Méthodologique
1.3.1- Les objectifs du stage
1.3.1.1-Objectif général
L’objectif général de ce rapport est de faire la synthèse des
activités menées au cours du stage en mettant un accent
particulier sur les spécificités des dalots en béton armé et en
moellons.
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1.3.1.2 Objectifs spécifiques
De façon spécifique, il s’agit de:
Décrire les différents travaux suivis sur le chantier des
travaux de réalisation de la piste rurale.
Faire une Synthèse de la réalisation des différents
dalots sur le chantier;
Présenter le déboursé sec de nos différentes dalots et
évaluer leurs coûts de réalisation.
1.3.2. La recherche documentaire
Dans le but d’en savoir plus sur le projet et de prendre part
aux activités dévolues à l’entreprise, nous avons consulté certains
documents sans oublier nos cours de route et certains ouvrages
de la route pour mieux comprendre les différentes activités qui
sont menées sur le terrain. Au nombre de ces documents, nous
pouvons citer :
- Les rapports trimestriels de l’entreprise
- Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
- Les cours de route 1.
- Les cours de matériaux de construction.
1-3-2.1. Contacts humains
Au cours du stage, nous avons eu à échanger avec le
personnel de l’équipe topographique, l’équipe du laboratoire, le
chef chantier, et d’autres agents de l’Entreprise. Les informations
recueillies auprès des uns étaient soumises à l’appréciation des
autres à titre de vérifications. Ce qui nous permettait de
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regrouper les informations pour en déduire celles qui sont
exactes.
1.3.2.2. Descente sur le terrain
Pour ce qui en est des travaux pratiques, notre présence
permanente et notre participation active aux travaux nous ont
permis de comprendre beaucoup de choses sur les ouvrages de
franchissements routiers en général.
22
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE
23
II.1.- Présentation du projet
Dans le cadre de son programme de développement
économique et social, et de lutte contre la pauvreté, le
Gouvernement de la République du Bénin œuvre à promouvoir
les échanges intercommunaux et interrégionaux, notamment avec
les pays voisins. La modernisation et le développement du réseau
routier est un axe stratégique de cette vision, car il permet le
renforcement de la mobilité des facteurs de production et la mise
en place de conditions incitatives à l'accroissement de la
production encore insuffisante, mais nécessaire à la réduction de
la pauvreté, et au développement de l’économie.
Ce projet est un Projet d’Appuis au Secteur de Transport Rural,
phase II (PASTRII) ; Aménagement / Entretien Périodique des
Infrastructures de Transport Rural par la méthode de Haute
Intensité de Main d’Œuvre (HIMO).Il est financé par les Pays-
Bas, l’Union Européenne et le gouvernement de la République du
Bénin ; le maitre d’ouvrage est la mairie de la commune de
Péhunco. Le projet est sur La supervision de la Direction
Départementale des Infrastructures et des Transports (DDIT- AD),
K & K Ingénieurs Conseil qui ont délégué leur pouvoir au bureau
d’étude EOTAS, qui assure le contrôle permanent sur le chantier.
Les travaux des lots sont réalisés par les entreprises : GBEDODE
et Fils ; E.C.G.B.P.-TP ; et GBEMYSHOLA. Le délai d’exécution est
de six mois (06).
II-2. BUT ET FINALITE DU PROJET
Ce projet a pour objectif principal l’accès facile aux différentes
campagnes concernées, la libre circulation des biens et des
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personnes entre les différentes localités traversées en particulier
l’accès aux marchés par les différents produits cultivés dans ces
zones, en vue de leur développement, de leur assainissement et
de l’essor économique.
II-3 COMPOSANTES DU PROJET
Le présent projet concerne tous les lots de travaux de la
commune de Péhunco dont la description sommaire se présente
comme suit :
No Lots des
travaux
Désignation de l’ITR Longueur Arrondissement
desservis
1
AT_TX_PH1
Nassou-Yakouré-
Borokpèrè
7km
Nassou-Yakouré-
Borokpèrè
2
AT_TX_PH2
Nassou-Yakouré-
Borokpèrè
6km
Nassou-Yakouré-
Borokpèrè
3
AT_TX_PH3
Nassou-Yakouré-
Borokpèrè
6km
Nassou-Yakouré-
Borokpèrè
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II-4 LES DIFFERENTS INTERVENANTS SUR LE CHANTIER
Pour le déroulement normal, et une bonne gestion du
chantier on note la présence :
du contrôleur technique qui est chargé du survis et du
contrôle des travaux réalisés par les ouvriers
d’un chef chantier qui dirige les différents chefs d’équipe
le conducteur des travaux qui dirige les ouvriers chargé de
la réalisation des travaux, il leur apporte d’éclaircissement
en cas de point d’ombre dans le plan ou sur le travail à
réaliser.
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II-5 ORGANIGRAMME DU CHANTIER
AU BUREAU
AU CHANTIER
Figure : Organigramme du chantier
DIRECTEUR DE
L’ENTREPRISE OU
COORDONNATEUR DES
TRAVAUX
CHEF CHANTIER OU
SUPERVISEUR DES
TRAVAUX
COMPTABLE OU
GESTIONNAIRE DE
CHANTIER
CHEF D’EQUIPE
TERRASSEMENT
CHEF
D’EQUIPE
ASSAINISSEME
NTENT ET
CHAUSSEE
CHEF
D’EQUIPE
OUVRAGE
CHEF D’EQUIPE
PLATE-FORME
ET COUCHE DE
ROULEMNNT
MAGASINIER
2 CHEFS
SESSION
2 CHEFS
SESSION
2 CHEFS
SESSION
2 CHEFS
SESSION
2 CHEFS
SESSION
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II-6. PRESENTATION DES DIFFERENTES ACTIVITES MENEES
AU COURS DU STAGE
II-6-1 Travaux topographiques
Les travaux topographiques constituent l’une des plus
importantes opérations effectuées aussi bien à la phase d’étude
que lors de la réalisation d’une infrastructure routière. Avant
notre arrivée la majeure partie des travaux topographiques a été
déjà réalisée.
Les opérations topographiques effectuées dans le cadre de
notre projet regroupent essentiellement :
L’implantation des axes des profils,
L’implantation des ouvrages hydrauliques,
II-6-2. L’implantation des axes des profils
Le nivellement par cheminement est l’opération qui a
permis d’implanter les axes des différents profils. Pour ce faire,
l’équipe topographique a considéré au PK 0+00, l’axe de la route
existante comme axe principal du profil Po. Sur cet axe et à l’aide
du niveau, de la mire et de la chaîne ; elle aligne et implante les
axes des autres profils à chaque 50m. Une fois les différents axes
connus en direction, il s’agira de matérialiser l’emprise de la
nouvelle voie.
Ainsi à l’aide du théodolite, on balaie d’un côté de l’axe un angle
de 90° à partir de la direction des axes et on mesure à la chaîne
une longueur de 4,5m (une demi-chaussée) pour matérialiser un
des points extrêmes de la plate-forme sur lequel on alignera les
autres pour délimiter un bord de la plate-forme. De ce point il
mesure une distance de 1m pour délimiter la largeur du fossé. La
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même opération est réalisée de l’autre côté de l’axe et ce sur tous
les profils. A la fin de cette opération, on obtient l’emprise de
route qui est de 11m dont 9m pour la chaussée et 1m de part et
d’autre de la chaussée pour les fossés.
II-6-3 L’implantation des ouvrages hydrauliques
L’implantation des ouvrages d’assainissement diffère selon
qu’ils soient des caniveaux ou dalots .Il faut aussi noter que les
caractéristiques de l’emplacement modifieront les considérations
à l’implantation.
II-6-4 Réalisation des dalots
Les dalots sont des ouvrages de franchissement placés sous
la chaussée. Ils sont généralement en béton armé, mais aussi en
moellons et présentent une section rectangulaire ou carrée. Les
dalots sont constitués par les éléments principaux suivants :
un radier en béton armé ;
des piédroits ;
une dalle ou tablier en béton armé;
deux murs de tête ;
les murs en aile en amont et en aval ;
l’enrochement de protection amont et aval ;
les remblais d’accès ;
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Photo n°2 : Vue d’un dalot
Il existe trois types de dalots et deux types de radiers
les dalots ordinaires constitués de piédroits verticaux,
fondés sur une semelle ou un radier général, sur lesquels
repose une dalle ou les dallettes en béton armé ;
les dalots cadres dans lesquels la dalle, les piédroits et le
radier constituent une structure rigide en béton armé ;
les dalots portiques semblables aux dalots cadres mais
sans radier (les piédroits sont fondés sur des semelles.
Dans le cadre des travaux d’entretien des routes en terres que
nous avons suivi, ce sont des dalots cadres dans lesquels la dalle,
les piédroits et le radier constituent une structure rigide en béton
armé avec une pente de 1% qui ont été réalisés.
30
Les radiers submersibles en Béton Armé sont des
ouvrages en Béton armé permettant de franchir les rivières à
basses eaux, et qui sont submergés en cas de crue. L'eau
passe exclusivement par-dessus. Ils sont donc employés
dans les rivières qui restent à sec pendant une partie
importante de l'année. Ce type d'ouvrage convient donc
surtout pour les zones où l'on enregistre des crues fortes et
brèves. IL existe plusieurs formes de radiers submersibles
suivant le type d'écoulement envisagé:
Radier à fond de lit qui épouse la forme du lit du cours
d'eau à profil transversal peu marqué.
Radier surélevé par rapport au lit du cours d'eau à cause
des contraintes imposées par le profil en long de la route.
Radier horizontal pour le franchissement de cours d'eau
de grande largeur.
Radier à parties courbes, forme imposée par la
morphologie du site.
Radier à palier horizontal avec parties courbes.
Les radiers comme le nom l'indique seront constitués d'une
fondation radier ancré dans le sol protégé à l'amont mais
surtout à l'aval contre l'érosion.
Les radiers submersibles en moellons: Ici, c’est le moellon
qui remplace le béton armé. C’est un assemblage de pierres
grossièrement taillées utilisées pour le radier.
31
II-6-1. Dalot à radier en moellons
Les radiers submersibles font partir des ouvrages
d’assainissement observés sur le terrain. Ils sont de deux
catégories ceux de section 5x10 m2 et ceux de section 5x 15m2.
Pour leur réalisation, une fouille de profondeur de 1,40m est
réalisée, un béton de propreté dosé à 150kg/m3 et d’épaisseur
5cm est fait dans la fouille pour rendre le fond de la fouille
propre. Sur ce béton sont posés cinq (05) à six (06) couches de
moellons selon leur taille. Sur ce mur en moellon est disposé un
chaînage de section 30x30cm2 coulé avec un béton dosé à
400kg/m3. La surface du radier a été légèrement décapée pour
donner la pente. Sur cette surface un béton de propreté est
encore fait avant la pose des moellons pour rendre plus rigide
cette surface (voir photo no2 pas de concordance). Un béton dosé
à 400kg/m3 est finalement utilisé pour le coulage de la surface du
radier.
a) Tâches préliminaires : la fouille
En prélude aux travaux de fouille, l’équipe topographique
matérialise sur le terrain naturel l’emprise des dalots pour
permettre au conducteur de la pelle mécanique de fouiller dans
les limites requises. Aussi pour minimiser les éventuels remblais
ou déblais au cours du réglage du fond de fouille, l’équipe assiste
le conducteur en vérifiant au fur et à mesure les côtes de la
fouille. Dans les zones très rocheuses, on a recourt à l’utilisation
du marteau-piqueur. Après la fouille, on passe à l’alignement des
piquets d’axe au fond de la fouille à tous les 12,5m soit à chaque
demi-profil puis à la matérialisation des côtes du radier.
32
Photo n°3 : Vue de la fouille
b) Implantation des côtes du radier
Cette opération a consisté à matérialiser les côtes du radier sur
les piquets d’axe des dalots solidement fixés au sol. La présence
d’une pente donnée au niveau du radier est nécessaire et par
conséquent l’altitude des piquets varie d’un profil à un autre.
Pour la matérialisation de ces côtes, la procédure suivie est la
suivante :
- stationnement du niveau suivi d’une lecture arrière sur la
référence présente dans la zone choisie ;
- à la lecture arrière faite sur le repère choisi, nous
ajoutons son altitude. On obtient ainsi une côte
dénommée « côte bleue » ;
- la différence entre la côte bleue et la côte du radier à
implanter donne la lecture avant à effectuer sur le piquet
côte du radier à positionner.
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c) Coulage du béton de propreté
Servant d’intermédiaire entre le fond de fouille et le radier, le
béton de propreté est dosé à 150 kg/m3 de ciment et est d’une
épaisseur de 5cm. Avant le coulage du béton de propreté, les
ouvriers procèdent au réglage du fond de fouille. A l’aide d’une
ficelle ils relient les niveaux du radier matérialisés sur les piquets
d’axe et le réglage proprement dit consiste à remblayer ou à
déblayer, selon le cas, le fond de fouille jusqu’à la profondeur
désirée sous la ficelle. Avant le coulage du radier, on procède à la
réception du béton de propreté.
d) La pose des murs en moellons
Ce mur est réalisé en moellon comme son nom l’indique ; il est
érigé sur un béton de propreté de 5cm d’épaisseur. Pour sa
réalisation nous avons placé un piquet dans chaque sommet et
un au milieu de chaque longueur. Un fil est attaché aux piquets
de sommets. Grâce à ce fil la première couche de moellons fut
posée. Des joints de deux (02) à trois (3) cm sont laissés entre les
moellons pour être choqués avec un mortier dosé à 400kg/m3, un
poteau de 30x30cm est laissé à chaque sommet et un (01) au
milieu de chaque longueur. Ces poteaux sont coulés avec un
béton dosé à 350kg/m3 après la pose d’un ferraillage comportant
quatre armatures de 10mm et des cadres formés avec des
armatures de 6mm (Ø6).
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Photo no4 : vue montrant la pose des moellons
e) Réalisation du chaînage du radier
Pour la réalisation du chaînage, un ferraillage de session
25x25cm2 respectant un enrobage de 5cm est d’abord posé. Ce
ferraillage comporte quatre (04) armatures longitudinales de
10mm (Ø10) et les cadres sont faits avec des armatures de 6mm
(Ø6).Ensuite le coffreur passe au coffrage qui est réalisé au tour
de la surface du radier. Le coulage est fait en même temps que la
surface du radier qui a une épaisseur de 3cm (à partir des
moellons) avec un béton dosé à 400kg/m3.
f) Coulage du radier
Le radier représente le fond des canaux ; c’est la partie de
l’ouvrage qui draine les eaux pluviales vers les exutoires. Il sert
également de fondation aux piédroits. A partir des piquets d’axe,
on définit la largeur du radier en positionnant deux piquets
symétriques par rapport à cet axe. On passe ensuite à la pose du
ferraillage et le coffrage est géré par les parois de la fouille. Dosé à
300 kg/m3, le béton pour radier est malaxé à l’aide d’une
bétonnière. Il est déversé dans le coffrage soit à l’aide des
35
brouettes soit par l’entremise la pelle mécanique puis étalé par les
ouvriers jusqu’au niveau correspondant à la côte radier prévue. Il
s’en suit le serrage du béton par l’introduction de l’aiguille
vibrante dans le béton frais et la mise à niveau au moyen d’une
règle. Le coulage du radier est fait en laissant en attente les
armatures des raidisseurs prévus tous les 4m pour renforcer les
moellons qui ne sauraient tenir tous seuls. Cette portée est
réduite à 2m dans les zones où les passerelles sont entrevues.
g) Pose des moellons et coulage des raidisseurs
Les moellons (pierres grossièrement taillées) sont posés
conformément aux dimensions géométriques des dalots,
lesquelles dimensions sont matérialisées sur le chantier par des
gabarits. Ils sont joints au mortier de ciment. Après la pose des
moellons les ouvriers passent au coulage des raidisseurs après
les avoir naturellement coffré. Dosé à 350 kg/m3, le béton pour
raidisseur est malaxé à l’aide d’une bétonnière. Il est transporté
dans une brouette et déversé dans le coffrage par les ouvriers
jusqu’au niveau tête moellons. Le béton frais est par suite serré
pour réduire les vides.
Photo n°5 : Pose des moellons
36
II-6-2 LES DALOTS OUVRAGES EN BETON ARME
Dans le cas précis de notre chantier, ont été réalisés sur les
points à assainir, les dalots conformément au cahier de
prescriptions techniques du chantier tels que :
o Caniveau en BA 80x60
o Dalots en BA 3 x (200x100)
o Dalots en BA 2 x (300x200)
o Radier submersible en BA
o Radier submersible en moellons
a) L’implantation
Elle est faite à partir d’un plan général d’implantation des
ouvrages et des plans d’exécution des ouvrages.
En effet, on repère l’axe longitudinal et l’axe transversal de
l’ouvrage à partir de l’axe longitudinal et de l’axe transversal de la
voie en ce point ; puis à l’aide des mesures de la vue en plan des
dalots, on implante ces derniers à partir des axes repérés. On se
réfère ensuite au repère de nivellement préétablis puis on définit
les différentes côtes du fil d’eau par piquetage en tenant compte
de la pente d’écoulement à donner au radier.
Il est à noter que dans le projet, nous avons plusieurs dalots de
sections différentes. Prenons le cas de dalot (100 × 100)cm2 avec
une longueur 13,20 m dont 10,40 pour le tablier et 1,40 x 2 pour
les murs en aile. L’opérateur détermine l’axe de la chaussée.
Ensuite à partir de ce point, il implante deux axes symétriques en
prenant 6,60 m de chaque côté, puis il fixe 2 points distancés de
1,40m qui forment une ligne perpendiculaire par rapport à la
37
ligne de l’axe principal. Après cette opération, le chef topographe
délimite l’espace à décaper.
b) La fouille
Elle consiste à creuser le sol manuellement pour ériger
l’ouvrage dans les règles de l’art. Dans le cas de notre projet elle a
été réalisée manuellement avec des pioches et des pelles. Les
déblais issus de cette fouille sont déposés aux abords immédiats
de celles-ci et sont ensuite évacués par les camions bennes.
Photo n°6 : Vue d’une fouille d’un dalot
c) Le béton de propreté
Le béton de propreté est un béton non armé d’épaisseur 5cm
réalisé dans la fouille avant la pose du ferraillage. Il a pour rôle
de niveler le fond de la fouille et d’empêcher le contact direct des
armatures avec le sol.
Photo n°7 : Vue montrant le béton de propreté
38
d) Réalisation du radier
Ferraillage
Le ferraillage est un quadrillage réalisé sur place avec des
aciers de haute adhérence de nuance FeE400 et de diamètres
6mm, 8mm et 10mm. Il a une forme en U pour le corps du
dalot et une forme trapézoïdale pour les ouvrages de tête.
Les radiers ont une double nappe de ferraillage et leur pose
est réalisée de la même façon. Les ferrailleurs passent à
l’assemblage de la nappe inférieure sur le béton de propreté tout
en respectant les prescriptions techniques. Une fois la nappe
inférieure réalisée, on place les chevalets sur lesquels on attache
les armatures de la nappe supérieure. L’ensemble du ferraillage
est surélevé sur le béton de propreté par des cales à bétons de
quatre (4) centimètres de hauteur et centré par rapport à des
piquets scellés de façon à respecter l’enrobage de part et d’autre.
Signalons qu’à la pose du ferraillage du radier, les ferraillages à
bêches, les armatures transversales des piédroits et des murets
sont également posés pour le dalot.
Photo n°8: Vue de ferraillage d’un dalot
39
Une fois ces éléments assemblés et fixés, on passe au coffrage du
radier après avis favorable du contrôle et à son coulage.
Coffrage et coulage du radier
Il consiste à délimiter le pourtour du radier à l’aide des
panneaux métalliques qui seront placés latéralement sur le béton
de propreté puis coulé avec un béton dosé à 350 Kg /𝑚3.Lors de
la mise en œuvre le béton est correctement vibré. Cette opération
permet d’éliminer les vides et les bulles d’air existant dans le
béton.
Rappelons que le coulage du radier se fait en même temps que
celui des bêches au niveau du dalot.
Le radier une fois coulé, est décoffré après 24 heures et on
y apporte si possible quelques corrections avant d’entamer la
finition du ferraillage des murets et des piédroits
Coffrage et mise en œuvre des voiles
Le coffrage des voiles se fait avec des panneaux métalliques
lubrifiés et placés de part et d’autre du ferraillage en ≪ 𝑈 ≫
Photo n°9: Vue d’un radier
40
préalablement posé avant la mise en œuvre du radier. Les
panneaux sont calés avec des bois de teck croisés et placés
verticalement. Après le coffrage on passe au coulage des voiles.
e) Réalisation de la dalle
Ferraillage
Le ferraillage de la dalle est un quadrillage posé sur le
panneau de coffrage et attaché à l’armature de la voile en attente
afin de consolider l’ensemble.
Coffrage et mise en œuvre de la dalle
Pour la réalisation de la dalle, les bois de coffrage sont disposés
horizontalement sur la portée de la dalle .Les bois de teck sont
croisés et disposés verticalement aux bois de coffrage. Après
cette étape la dalle est coulée sur une épaisseur de 20 cm pour
les dalots et 15 cm pour les caniveaux.
e) La réalisation des Piédroits et des murs en ails
Ces éléments sont fabriqués en béton armé. Leur coffrage est
réalisé avec des moules qui sont bien traités pour faciliter le
démoulage et ne laisse aucune trace sur les parements de béton.
Photo n°10 Vue de mise en œuvre des voiles d’un
dalot
41
f) La réalisation du tablier et des bordurettes
Le coffrage du tablier et des bordurettes est exécuté avant le
ferraillage de ces derniers. Aussi, ils sont coulés ensemble.
Le fond du tablier est coffré comme une dalle avec des panneaux
et/ou des planches en fonction des dimensions du dalot. Le
ferraillage du tablier est fait en deux nappes écartées l’une de
l’autre par des chevalets. Le dosage du béton est également à
350kg/m3 pour le coulage.
Photo no11 : vue d’un dalot 2 x (300x200) réalisé sur le terrain
42
CHAPITRE III : Déboursés secs des matériaux et coûts de
réalisations des ouvrages
43
III-1- Généralités sur les ouvrages d’assainissement routier
L'hydraulique routière ou encore l'assainissement routier est
l'ensemble des moyens et techniques utilisés pour résoudre les
problèmes de collecte et d'évacuation des eaux superficielles et des
eaux internes sur l'emprise de l'ouvrage routier mais aussi ceux du
rétablissement des petits écoulements naturels qui devraient se
faire si l'ouvrage routier ne s'était pas implanté .
L’assainissement d’une voie routière doit régler plusieurs types de
problèmes posés par l’eau ; la création de la route perturbe les
écoulements naturels. Il faut donc rétablir les écoulements par des
ouvrages suffisamment dimensionnés. Ces écoulements servent
souvent d’exutoires aux eaux de plate-forme. Leurs débits seront
donc augmentés et les risques de pollution accrus. Ces impacts
doivent être évalués et corrigés si nécessaire par des moyens
appropriés. Les eaux recueillies par la plate-forme doivent
également être collectées et évacuées. Il faut donc dimensionner
correctement l’ensemble du réseau de recueil des eaux de la plate-
forme.
III-2- Principes
L'assainissement d’un projet routier doit être pris en compte
dès le début des études. L'étude de l'assainissement doit ensuite
se développer progressivement au fur et à mesure de
l'avancement du projet.
Trois grands principes doivent toujours être présents à l'esprit
lors de l'étude d'assainissement d'un projet.
La sécurité de l'usager : Il faut éviter l'accumulation d'eau
sur la chaussée (aquaplanage)
44
La protection de la route : La saturation des dispositifs
d'évacuation des eaux ou le ruissellement trop important
peuvent détériorer la route.
La protection des milieux extérieurs : (Loi sur l’eau) Le
projet routier modifie en général le régime hydraulique
superficiel et parfois interne de la zone traversée. Il faut
veiller aussi aux risques de pollution des nappes
phréatiques et des zones de captage.
III-3- Les caractéristiques géométriques
III-3-1 En plan
Les différentes caractéristiques à considérer au niveau du plan
sont entre autres :
Origine et extrémité du réseau (exutoire ou point de rejet),
Emplacement des liaisons transversales imposées par le
tracé de la route.
III-3-2 En profil en long
Points hauts et points bas en tenant compte des points de
passage déblai remblai,
Pentes du projet,
Pentes du fil d'eau du réseau si elles sont différentes de
celle du projet routier (zones de changement de dévers par
exemple),
Les points de changement de pente,
L’abscisse des liaisons transversales,
Les pentes du terrain naturel en limite d'emprise du projet
routier.
45
III-3-3 En profil en travers
Nature des matériaux constituant l'impluvium,
Position des réseaux dans le profil en travers
Pentes des différentes parties du profil en travers.
III-3-4- Rôle des ouvrages d’assainissement au niveau des
routes en terre
Les ouvrages hydrauliques tels que ; les dalots, les radiers
submersibles, les buses, les caniveaux, assurent la collecte des
eaux de la plate-forme à travers les fossés latéraux et leur
évacuation vers l’exutoire. Notre rapport s’occupera de relater
uniquement la réalisation des différents dalots et radiers
submersibles sur le chantier.
III-4- Elément entrant dans le calcul du coût d’un ouvrage
d’assainissement
Pour la réalisation d’un ouvrage d’assainissement plusieurs
éléments entrent dans le calcul du coût .En autres nous avons :
Le coût de la fouille
Le coût du ciment
Le coût du gravier
Le coût des armatures
Le coût du coffrage
Le coût du sable
Le coût de la main d’œuvre
Les frais généraux et spécifiques
Les marges bénéficiaires
46
Dans le cadre de ce travail nous allons nous intéresser à
l’établissement du déboursé sec en matériaux.
III-4-1- Etablissement du déboursé sec en matériaux des
différents éléments entrant dans le calcul du cout d’un
ouvrage d’assainissement
Dans tout projet humain surtout ceux de construction
civile, le coût est l’élément primordial et fondamental qu’il faut
évaluer avant toutes actions concrètes sur le terrain. C’est dans
cet optique que nous nous sommes fixés comme objectif de faire
le déboursé sec des différents matériaux entrant dans le calcul du
coût d’un ouvrage d’assainissement sur les travaux d’entretien
périodique de routes en terre de notre chantier. L’établissement
du déboursé sec en matériaux passe par :
l’avant métré détaillé des ouvrages
la détermination des quantités des différents matériaux
l’application des prix unitaires à pied d’œuvre aux
quantités déterminées pour déterminer le coût des
matériaux.
Dans le cadre de ce travail, nous nous intéresserons seulement
aux différents types d’ouvrages réalisés dans le cadre des travaux
d’entretien périodique de notre chantier. Il s’agit :
o du caniveau en béton armé de dimension 80x60
o du dalot en béton armé de dimension 3 x (200x100)
o du dalot en béton armé de dimension 2 x (300x200)
o Radier submersible en béton armé (5x15)
o Radier submersible en moellons (5x15)
47
III-4-2- Calcul des quantités de béton mis en œuvre
Sur la base des plans d’exécution détaillés nous avons procédé à
l’avant métré détaillé des différentes parties de chaque ouvrage pour
déterminer les quantités de bétons de chaque partie d’ouvrages.
Les différents résultats obtenus pour chaque type d’ouvrage sont
récapitulés dans les tableaux suivants.
a) Caniveau en BA de dimension 80x60
b) Dalot en BA de dimension 3 x (200x100)
VI
-
1,001
4,240
2,496
2,688
0,893
Désignation U
Quantité
I-
II-
III
-
IV
-
Béton de Propreté
Béton pour radier
Béton pour piédroit
Béton pour tablier
Béton pour murets
m3
m3
m3
m3
V m3
Coffrage m2 68,89
VII
-
Acier t 0,78
Réf
Tableau N°1 : Devis quantitatif du caniveau 80x60
48
1,466
6,228
6,240
4,256
1,447
Réf Désignation U Quantité
I-
II
III
-
IV
Béton de Propreté
Béton pour radier
Béton pour piédroit
Béton pour tablier
Béton pour murets
m3
m3
m3
m3
V- m3
VI- Coffrage m2 123,08
VII Acier T 1,74
Tableau N°2 : Devis quantitatif du dalot 3 x (200x100)
49
c) Dalot en BA de dimension 2 x (300x200)
1,134
4,808
4,160
3,136
1,140
Réf Désignation U Quantité
I
II
III
-
IV
Béton de Propreté
Béton pour radier
Béton pour piédroit
Béton pour tablier
Béton pour murets
m3
m3
m3
m3
V m3
VI Coffrage m2 91,25
VII Acier T 1,08
Tableau N°3 : Devis quantitatif du dalot 2 x (300x200)
50
d) Radier submersible en Béton Armé (5x15)
Tableau N°4: Devis quantitatif du Radier submersible en Béton Armé
(5x15)
Réf Désignation U Quantité
I Béton de propreté m3 2,597
II Béton pour radier m3 11,056
III Béton pour Murets/poteaux
raidisseurs
m3 1,447
IV Coffrage m2 178,78
V Acier T 3,14
e) Radier submersible en moellons (5x15)
Réf Désignation U Quantité
I Béton de propreté m3 1,100
II Mur en Moellons m2 15,215
III Béton pour Raidisseurs m3 2,412
IV Béton pour radier/Joints et
nivellement de la surface des
moellons
m3 4,228
V Coffrage m2 100,44
VI Acier T 1,28
Tableau N°5: Devis quantitatif d’un radier en moellons (5x15)
51
III-4-3- Détermination des quantités de matériaux pour
chaque type d’ouvrage
Sur la base des informations contenues dans le rapport de
formulation du béton , nous avons déterminé les quantités de
ciment , sable ,gravier, fer et eau pour chaque ouvrage réalisé sur
le chantier. Les résultats obtenus se présentent comme suit :
a) Caniveau en BA de dimension 80x60
b) Dalot en BA de dimension 3 x (200x100)
Désignation U Qté N°
01 Acier T 0,78
02 Ciment T 3,78
03 Coffrage m2 68,89
04 Eau
05 Gravier
L 1980,650
00
m3
2
7,931
06 Sable m3 4,987
Tableau N°6 : Tableau récapitulatif des quantités de matériaux du
caniveau 80X60
52
c)
C) Dalot en BA de dimension 2 x (300x200)
Désignation U Qté N°
01 Acier T 1,08
02 Ciment T 4,82
03 Coffrage m2 91,25
04 Eau
05 Gravier
L 2516,15
m3
2
10,061
06 Sable m3 6,337
Désignation 150*150 U Qté N°
01 Acier T 1,74
02 Ciment T 6,58
03 Coffrage m2 123,08
04 Eau
05 Gravier
L 3436,48
0
m3 13,730
06 Sable m3 8,657
Tableau N°7 : Tableau récapitulatif des quantités de matériaux du dalot
3 x (200x100)
Tableau N°8 : Tableau récapitulatif des quantités de matériaux
du dalot 2 x (300x200)
53
a) Radier submersible en Béton Armé (5x15)
b)
Désignation U Qté N°
01 Acier T 3,14
02 Ciment T 10,88
03 Coffrage m2 178,72
04 Eau
05 Gravier
L 5691,875
m3 22,759
06 Sable m3 14,328
Tableau N°9 : Tableau récapitulatif des quantités de matériaux du radier
submersible en BA (5x15)
54
b)Radier submersible en moellons (5x15)
Tableau N°10 : Tableau récapitulatif des quantités de
matériaux du radier submersible en moellons (5x15)
III-5 Calcul des déboursés secs en matériaux
Sur la base des quantités obtenues, nous avons appliqué les prix
unitaires à pied d’œuvre de chaque matériau.
Ainsi les prix unitaires appliqués se présentent comme suit :
Ciment : 96.000 FCFA/Tonne
Coffrage : 4.500FCFA /𝒎𝟐
Eau : 400 FCFA/𝒎𝟑
Fer : 480.000FCFA /Tonne
Gravier : 22.500FCFA/𝒎𝟑
Sable : 7.500FCFA /𝒎𝟑
Les résultats obtenus se présentent comme suit :
Désignation 100*100 U Qté N°
01 Acier T 0,89
02 Ciment T 3,58
03 Coffrage m2 72,08
04 Eau
05 Gravier
L 2316,480
m3
2
9,730
06 Sable / moellons m3 4,657
55
Caniveau en BA 80x60
T
Désignation U Qté N°
01 Acier T
0 ,78
02 Ciment 3,78
03 Coffrage m2 68,89
04 Eau
05 Gravier
m3 1,981
m3
2
7,931
06 Sable m3 4,987
PUHT DS
480.000 374.400
96000 362.880
4500 310.005
400 795
22500 178.450
7500 37.405
TOTAL 1.263.935
Tableau N°11 : déboursé sec en matériaux du caniveau 80x60
56
Dalot en BA 3 x (200x100)
518.400
462.720
410.625
1 .010
226.375
47.530
TOTAL 1.666.660
T
Désignation U Qté N°
01 Acier T
02 Ciment
03 Coffrage m2
04 Eau
05 Gravier
𝑚3
m32
06 Sable m3
PUHT D.S
1,08
4,82
91,25
2,517
10,061
6 ,337
480.000
96000
4500
400
22500
7500
Tableau N°12 : déboursé sec en matériaux du dalot 3 x (200x100)
57
Dalot en BA 2 x (300x200)
T
Désignation U Qté N°
01 Acier T
02 Ciment
03 Coffrage m2
04 Eau
05 Gravier
L
m3
2
06 Sable m3
PUHT DS
835.200
631.680
4500 553.860
1.375
308.925
64.930
TOTAL 2.395.970
1,74
6,58
123,08
3436,4
80
13,730
8,657
480.000
96000
400
22500
7500
Tableau N°13 : déboursé sec en matériaux du dalot 2 x (300x200)
58
Radier submersible en BA (5x15)
1.507.200
1.044.480
804.240
2.280
512.080
107.460
3.173.500
T
Désignation U Qté N°
01 Acier T
02 Ciment
03 Coffrage m2
04 Eau
05 Gravier
𝑚3
m3
2
06 Sable m3
PUHT Montant
TOTAL
3,14
10,88
178,72
5 ,692
22,759
14,328
4500
400
480.000
96000
22500
7500
Tableau N°14: déboursé sec en matériaux du radier submersible en
BA (5x15)
59
Radier submersible en moellons (5x15)
Tableau N°15: déboursé sec en matériaux du radier
submersible en moellons (5x15)
III-6- Analyse des résultats
Les résultats obtenus montrent qu’au niveau d’un dalot la
répartition des armatures dans chaque partie n’est pas la même.
Ainsi le tableau récapitulatif montrant la densité d’armature se
présente comme suit :
480.000
294.720
397.854
1006
203.872
40.027
1.417.479
T
Désignation U Qté N°
01 Acier T
02 Ciment
03 Coffrage m2
04 Eau
05 Gravier
𝑚3
m3
2
06 Sable/
Moellonm3
PUHT Montant
TOTAL
1,00
3,07
88,412
2,515
9,0609
5,3369
4500
400
480.000
96000
22500
7500
60
Partie d’ouvrage Béton (m3) Acier (kg) Ratio (kg/m3)
Radier 3.456 237.23 68,65
Piédroits 2.496 207.54 83,15
Tablier 2.496 165.60 66,35
Bordurettes 0.192 28.04 146,05
Murets 0.893 78.04 87,40
Bêches 0.784 61.43 78,35
Total 10.317 777.33 75,35
Caniveau en BA 80x 60
Tableau N°16 : Tableau de dosage en acier du caniveau 80x60
61
Partie d’ouvrage Béton (m3) Acier (kg) Ratio (kg/m3)
Radier 3,968 311,74 78,57
Piédroits 4,160 332,93 80,04
Tablier 2,912 242,58 83,31
Bordurettes 0,224 31,89 142,37
Murets 1,140 92,45 81,10
Bêches 0,840 64,91 77,28
Total 13,244 1076,31 81,27
Dalots en BA 3 x (200x100)
Tableau N°17 : Tableau de dosage en acier du dalot 3 x (200x100)
62
Partie d’ouvrage Béton (m3) Acier (kg) Ratio (kg/m3)
Radier 5,248 537 102,33
Piédroits 6,240 574,37 92,05
Tablier 3,952 410,63 103,91
Bordurettes 0,304 45,40 149,35
Murets 1,447 91,60 63,31
Bêches 0,980 74,86 76,39
Total 18,171 1733,53 95,41
Dalots en BA 3 x (300x200)
Tableau N°18: Tableau de dosage en acier du dalot 2 x (300x200)
63
Partie d’ouvrage Béton (m3) Acier (kg) Ratio (kg/m3)
Radier 9,600 994,83 103,63
Piédroits 9,360 1046,60 111,82
Tablier 7,488 789,29 105,41
Bordurettes 0,576 61,48 106,74
Murets 1,447 91,60 63,31
Bêches 1,456 155,54 106,83
Total 29,927 3139,32 104,90
Radier submersible en BA (5x15)
Tableau N°19 : Tableau de dosage en acier du radier submersible en BA
(5x15)
64
Radier submersible en moellons (5x15)
Tableau N°20 : Tableau de dosage en acier du radier submersible
en moellons (5x15)
Partie d’ouvrage Béton
(m3)
Acier
(Kg)
Ratio
(kg/m3)
Béton pour Raidisseur 2,015 154,082 76,467
Béton pour Radier/remplissage
des joints et la surface des
moellons
4,653 332,930 71,552
Total 6,668 487,012 73,037
A partir de ces différents résultats on constate que la
bordurette est plus ferraillée que les autres parties du dalot et
qu’en moyenne les dalots ont une densité de 90 kg/m3.Le déboursé
sec en matériau pour chaque type d’ouvrage se présente comme
suit :
65
De ce tableau, on déduit que le déboursé sec en matériau est
fonction des caractéristiques géométriques de l’ouvrage.
III-7 Coût de réalisation
Une comparaison des déboursés secs obtenus (surtout au
niveau des radiers submersible en BA et Moellons) avec les prix
de vente proposés par l’entreprise se présente comme suit :
Type d’ouvrage Déboursé sec en matériau
(FCFA)
Caniveau en BA 80cm x 60cm 1.263.935
Dalot en BA 3x (200x100) 1.666.660
Dalot en BA 2x (300x200) 2.395.970
Radier submersible en BA (5x15) 3.173.500
Radier submersible en moellons
(5x15) 1.417.479
9.967.689
Tableau N°21: Tableau du déboursé sec en matériaux de
chaque type d’ouvrage
66
A partir de ce tableau on remarque que le prix de vente proposé
par l’entreprise est presque le double du débourse sec en
matériau des ouvrages et que pour deux dalots de même
dimension, le coût de réalisation d’un radier en moellons est
moins couteux que celui d’un radier en Béton armé. Ceci
explique inévitablement la raison pour laquelle bon nombres de
gens ou de maitres d’ouvrages préfèrent le radier en moellons.
Mais le radier submersible en béton armé en termes de
résistance répond mieux que le radier submersible en moellons à
court et à long terme.
N° Type d’ouvrage Déboursé sec
Prix proposé
par
l’entreprise
Pourcentage
01 Caniveau en BA 80cm x
60cm 3.034.850
02 Dalot en BA 3x (200x100) 3.788.000
03 Dalot en BA 2x (300x200) 4.887.116
04 Radier submersible en BA
(5x15) 9.491.560
05 2.100.000
1.263.935
1.666.660
2.395.970
3.173.500
1.417.479
41.64
44
49.02
33.43
67,50 Radier submersible en
moellons (5x15)
Tableau N°22: Tableau de comparaison du déboursé sec en
matériaux avec le prix de vente proposé par l’entreprise
67
68
L’édification d’un ouvrage quel qu’il soit demande beaucoup
d’attentions et de suivis. Tous les intervenants doivent s’y
appliquer activement pour une bonne réussite de celle-ci tant sur
le plan technique qu’économique.
Ce stage d’insertion professionnelle nous a permis d’acquérir les
réalités d’un chantier d’assainissement et de rechargement de
routes en terre notamment la mise en œuvre des différentes
couches de chaussée, la réalisation des ouvrages de drainage tels
que les dalots en moellons et en Béton Armé ainsi que les
différents essais routiers et travaux topographiques.
Nous avons appris à collaborer avec les ouvriers et à assumer des
responsabilités sur le chantier, à apprécier la qualité d’exécution
des ouvrages.
Cette étude montre la proportion du coût du gros œuvre dans la
réalisation des ouvrages en Béton armé en général et des dalots et
caniveaux en particulier.
69
70
Table des Matières
Sommaire ................................................................................................................................. 2
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................................... 14
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL ....................................................................... 17
DU STAGE ET METHODOLOGIE ...................................................................................... 17
1-Présentation de la structure d’accueil .............................................................................. 18
1-1Fiche Synoptique de l’entreprise C.G.B.P.-TP ................................................... 18
1-2 Organisations et fonctionnements ........................................................................ 19
1-3. Objectifs du stage et démarche Méthodologique ........................................... 19
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE .................................................................. 22
II.1.- Présentation du projet ..................................................................................................... 23
II-2. BUT ET FINALITE DU PROJET ............................................................................. 23
II-3 COMPOSANTES DU PROJET .................................................................................... 24
II-4 LES DIFFERENTS INTERVENANTS SUR LE CHANTIER .............................. 25
II-5 ORGANIGRAMME DU CHANTIER ........................................................................... 26
II-6. PRESENTATION DES DIFFERENTES ACTIVITES MENEES AU COURS
DU STAGE ................................................................................................................................. 27
CHAPITRE III : Déboursés secs des matériaux et coûts de réalisations des
ouvrages ................................................................................................................................. 42
III-1- Généralités sur les ouvrages d’assainissement routier ............................ 43
L'hydraulique routière ou encore l'assainissement routier est l'ensemble des
moyens et techniques utilisés pour résoudre les problèmes de collecte et
d'évacuation des eaux superficielles et des eaux internes sur l'emprise de
l'ouvrage routier mais aussi ceux du rétablissement des petits écoulements
naturels qui devraient se faire si l'ouvrage routier ne s'était pas implanté . ........... 43
L'assainissement d’un projet routier doit être pris en compte dès le début des
études. L'étude de l'assainissement doit ensuite se développer progressivement
au fur et à mesure de l'avancement du projet. .............................................................. 43
III-3- Les caractéristiques géométriques .................................................................... 44
III-4- Elément entrant dans le calcul du coût d’un ouvrage d’assainissement ..... 45
III-4-1- Etablissement du déboursé sec en matériaux des différents
éléments entrant dans le calcul du cout d’un ouvrage d’assainissement .. 46
III-4-2- Calcul des quantités de béton mis en œuvre ............................................ 47
III-4-3- Détermination des quantités de matériaux pour ................................... 51
chaque type d’ouvrage ........................................................................................................ 51
III-5 Calcul des déboursés secs en matériaux ........................................................... 54
71
III-6- Analyse des résultats ............................................................................................... 59
III-7 Coût de réalisation ..................................................................................................... 65
CONCLUSION .............................................................................................................................. 67
ANNEXES.................................................................................................................................... 69
Table des Matières .................................................................................................................... 70