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MODE

S’habiller made in France sans se ruiner P. 12

RUGBY

Des Bleus efficaces, mais pas séduisants P. 20

DOMINIQUE DE VILLEPIN

« Le PS et L’UMP sont en train de confisquer le premier tour » P. 6

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MARDI 17 JUIN 2008 N° 1429www.20minutes.frwww.20minutes.fr VENDREDI 2 MARS 2012 N° 2214

MÉDIAS

Il est 4 h, la radio s’éveille avec les petites matinales P. 14

Depuis onze mois,environ 80 000 Syriensse sont réfugiés en Jordanie,le plus souvent illégalement, pour échapper à la répression du régime de Bachar al-Assad.« 20 Minutes » est allé à leur rencontre. P. 8 et 9

LÉGISLATIVES DES FEMMES ET DES PIRATES À L’ABORDAGE P.2

ÉDITION DE STRASBOURG

PHILIPPE WENDLING

Depuis 1945, seule une Bas-Rhinoise, la socialiste Catherine Trautmann, a siégé à l’Assem-

blée nationale (1986-1988 et 1997-2002). Idem dans le Haut-Rhin, où l’UMP Arlette Grosskost est l’unique femme à avoir été élue députée (depuis 2002). À cent jours du premier tour des législatives, la ques-tion se pose : l’Alsace serait-elle un brin machiste ? « Le terme n’est pas le bon, estime le politologue strasbourgeois Richard Kleinschmager. Si l’on regarde l’histoire sur une longue durée, la région a toujours été dominée par les droites et influencée par le parti catholique. Pour eux, jusque dans les années 1960, la place de la femme n’était pas dans la sphère publique, mais à la maison, à l’église. Cet état d’esprit a marqué très longtemps les mentalités et imprègne

toujours un peu la région.  » Richard Kleinschmager nuance néanmoins ses propos rappellant que « globalement en France, les femmes sont moins pré-

sentes que les hommes en politique ». Elles sont 107 à occuper actuellement les 577 sièges du Palais Bourbon. Elles étaient respectivement 71, 63 et 35 sous les trois précédentes mandatures.« Tout ce qui n’est pas homme, blanc et âgé de plus de 50 ans est encore excep-tionnel en politique », déplore Sandra Regol, qui représentera, les 10 et 17 juin,

Europe écologie dans la circonscription 1 du Bas-Rhin (Strasbourg centre et ouest). A cheval sur la parité, elle sou-ligne que sur les quatre candidats que son parti présentera dans le Bas-Rhin, la moitié sont des femmes.

Elles se freinent aussi« Il existe un blocage plus tant des élec-teurs que des appareils politiques eux-mêmes, surtout à droite. A gauche, que ce soit dans mon parti le PS, au Front de gauche ou chez les écologistes, des ef-forts ont été faits », estime Clarisse Cha-bod, qui brigue le mandat de député d’Haguenau-Bischwiller. Pour son ad-versaire, Nicole Thomas, l’une des deux seules porte-drapeaux de l’UMP dans les neuf circonscriptions bas-rhinoises, « certes on ne laisse pas énormément de places aux femmes, mais nous ne sommes pas non plus l’espèce rare et

sensible à protéger. Je ne pense pas que la région soit plus machiste que d’autres, même si certains disent "en avoir marre" de la parité. »«  En Alsace, il y a aussi une tradition des élus qui gardent longtemps leurs man-dats, les cumulent. Les autres sont donc obligés d’attendre qu’ils se retirent, no-tamment les femmes », ajoute l’écolo-giste Sandra Regol. Elle n’en reste pas moins persuadée que la sous-représen-tation des femmes en politique « vient d’elles en premier lieu ». Comme dans le monde du travail, elles hésiteraient plus que les hommes à se présenter par peur « de ne pas avoir les compétences ». Une erreur, selon nos trois candidates, qui pointent, comme le précise Clarisse Chabod, qu’elles sont « avant tout des militantes. Si je suis élue, je veux l’être pour mes idées, non pas parce que je suis une femme. » W

POLITIQUE Dans cent jours, les électeurs passeront aux urnes pour le premier tour des législatives

OÙ SONT LES FEMMES DÉPUTÉES ?

« Tout ce qui n’est pas homme, blanc et âgé de plus de 50 ans est exceptionnel en politique. » S. Regol, EELV

VENDREDI 2 MARS 20122 GRAND STRASBOURG

Le Parti pirate part à l’abordage des circonscriptions alsaciennes« Se présenter à la présidentielle aurait été impossible en raison des 500 par-rainages de maires. Les législatives sont plus abordables, correspondent mieux à notre volonté de faire passer des idées nouvelles », confie Dimitri Breiner. Cet enseignant de 25 ans se présentera, les 10 et 17 juin, dans la circonscription bas-rhinoise 2 (Neudorf, Meinau) sous l’éti-quette du Parti pirate. Ce dernier compte environ 200 membres dans le pays, dont un dixième dans la région depuis la créa-tion d’une section en janvier. «  Avec toutes ces nouvelles lois, comme Loppsi, Hadopi, les Internautes sont de plus en plus encadrés. Nous défendons leur li-berté autant que toutes les autres liber-tés », précise Dimitri Breiner. « Nous ne sommes ni à gauche, ni à droite, mais devant », poursuit Christophe Palisser, le trésorier du parti. « Étant spécialisés, nous sommes au-delà des clivages, ajoute François Ludwig, informaticien et candidat dans la circonscription d’Ha-guenau-Bischwiller. Nous avons les compétences en matière de nouvelles technologies, de culture et de liberté qui manquent à l’Assemblée nationale. »

Au moins cinq candidats« Par exemple, nous sommes contre la vidéosurveillance à outrance et la réten-tion des images, poursuit François Lud-wig. Nous sommes aussi pour libéraliser les téléchargements en instituant une nouvelle forme de rétribution des ar-tistes. Il y a trop d’intermédiaires entre

eux et les consommateurs. » « En étant centré sur les nouvelles technologies, notre programme peut paraître minima-liste, mais il ne l’est pas, car celles-ci influent sur la société, la santé et même l’agriculture », pointe Christophe Palis-ser. Dans son viseur : Acta, le traité de lutte contre la contrefaçon des marchan-

dises et fichiers numériques, qui pourrait autoriser des laboratoires à empêcher des agriculteurs d’utiliser des semences faisant l’objet de brevets.Pour sa première participation aux lé-gislatives dans la région, le Parti pirate serait déjà en capacité de présenter quatre candidats dans le Bas-Rhin, un

dans le Haut-Rhin. « Notre ambition est d’être présent dans les quinze circons-criptions alsaciennes  », dit François Ludwig qui lance un appel aux bonnes volontés. Faute de budget, le parti ne publiera ni tract, ni affiche, mais militera par le biais de réunions publiques et de son site https://alsace.partipirate.org. W

Dimitri Breiner, 25 ans, se présentera au nom du Parti pirate dans la deuxième circonscription bas-rhinoise.

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NOMINATION

Jules Hoffmann élu à l’AcadémieCinq mois après avoir reçu le Prix Nobel de médecine pour ses re-cherches sur le système immunitaire, Jules Hoffmann, 70 ans, professeur à l’Université de Strasbourg, a été élu hier par 17 voix sur 23 à l’Académie fran-çaise, au fauteuil 7 de Jacqueline de Romilly. « Jules Hoffmann devient au-jourd’hui immortel, s’est félicité Alain Beretz, le président de l’Université. Qu’il soit l’un des rares scientifiques de cette prestigieuse académie ne fait qu’ajouter à ses mérites et nourrit la fierté de toute son université. » W A. G.

VENDREDI 2 MARS 2012 3GRAND STRASBOURG

ARNAUD GUIGUITANT

D epuis hier, soixante-cinq familles volon-taires alsaciennes se

sont lancées un défi fou : réduire de manière drastique leur fac-ture énergétique. Ce concours, organisé par l’association Alter Alsace Energies, va durer un an. Jusqu’au 1er mars 2013, ces éco-cobayes vont tenter d’abaisser leur consommation de 7 %. Rien d’impossible, estime Richard Lemoine, spécialiste énergie : « La chasse au gaspillage passe par des gestes simples : comme arrêter sa box internet la nuit, éteindre ses appareils en veille ou privilégier la douche au bain. » Selon lui, un change-ment de ces habitudes quoti-

diennes permettrait d’économi-ser jusqu’à 200 € par an.

Consommation réelleA 72 ans, Richard Wolff l’a bien compris. Candidat au concours, il scrute le moindre kilowatt-heure de sa maison d’Erstein. Dans un classeur, il relève, ré-pertorie, compare d’année en année la consommation de cha-cun de ses appareils ménagers : télévision, machine à laver, sèche-linge, ordinateur... Leur coût énergétique est méticuleu-sement noté. « Toutes les prises sont équipées d’un appareil qui m’indique la consommation et la durée de fonctionnement. C’est comme ça que j’ai appris la consommation exhorbitante de mon frigidaire : 1300 kWh par

an. Je l’ai immédiatement rem-placé par un frigo moins éner-givore », explique-t-il. Durant un an, il va devoir contrôler chaque mois ses consomma-tions d’eau, d’électricité et de mazout. Objectif, « voir quelles améliorations on peut encore apporter pour faire des écono-

mies », dit-il. Selon ses calculs, son système de chauffage, qui transforme l’air extérieur en chaleur, est « 38 % moins cher qu’une chaudière au fioul. Je fais ainsi près de 1000 € d’éco-nomies par an  », avoue-t-il. Pour le concours, il testera plu-sieurs scénarios : comme bais-

ser d’un degré la température du chauffage. Second plan, rac-courcir les horaires de marche du système de chauffe. Dans la chambre à coucher, le radiateur est froid toute l’an-née : «  Il fait en ce moment 11 °C, mais on met des couver-tures », sourit-il. W

ÉCONOMIE Lancement hier d’un concours où le but du jeu est de réduire sa consommation énergétique

QUI VEUT GAGNER DES KILOWATTS ?

Richard Wolff hier devant cette lampe halogène, modifiée pour consommer moins d’énergie.

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FAITS DIVERSIl meurt sous un arbreMalgré l’intervention des pompiers et du Samu, un bûcheron de 63 ans est décédé écrasé sous un arbre, hier matin vers 11 h, dans la clairière du Steinbach au cœur de la forêt de Keskastel.

Un avion déroutéSuspectant une bombe, le pilote d’un vol entre Paris et Tel Aviv a demandé à atterrir d’urgence à l’EuroAirport de Bâle-Mulhouse, mercredi à 20 h 25. Fausse alerte, ont indiqué les autorités. L’avion et ses 133 passagers n’ont pu repartir qu’hier en début d’après-midi.

La Seltzbach polluéeÀ la suite d’un incident de dépotage au sein de la société CPE, hier matin, 1 000 litres de fioul environ se sont déversés dans la nature entraînant une pollution de la rivière Seltzbach sur 2,5 km, notent les pompiers. Quatre barrages anti-hydrocarbures ont été installés.

secondes20LE CHIFFRE

40AGENTS DU STATIONNEMENT

ONT MANIFESTÉ, HIER, DEVANT LE LOCAL DU PARTI SOCIALISTE

À NEUDORF. ILS DÉNONCENT LE REFUS DE LA MAIRIE DE LEUR

ACCORDER UNE PRIME.

« Jamais, je ne pensais collaborer avec la police, et pourtant... », glisse Aurore, 24 ans. Avec deux autres Strasbourgeois, elle a signé, hier, les premiers contrats de service civique proposés par la direc-tion départementale de la sécurité pu-blique (DDSP). Créé en 2010, le disposi-tif « permet à des jeunes [16-25 ans] de mener une démarche citoyenne tout en préparant, au sein de services de l’État ou de collectivités, leur parcours profes-sionnel », pointe Alain Winter, le nu-méro 2 de la DDSP. Ses recrues feront de l’accueil et de la prévention 25 heures par semaine durant un an, en échange d’une indemnité d’environ 500 €/mois.

Une expérience professionnelle« C’est dur de trouver un emploi en mai-son de retraite quand on n’a pas d’expé-rience, raconte Aurore, titulaire d’un BTS sanitaire et social. Pendant mon service civique, je vais faire de la prévention au-près de seniors. C’est un tremplin. » Mickaël, 24  ans, étudiant en Master d’histoire, assistera, notamment, des policiers dans les écoles. « J’ai déjà tra-vaillé avec des élèves, ce sera donc plus simple pour faire passer des messages. Et puis ce service va me permettre de

continuer mes études en parallèle », dit celui qui semble hésiter entre le métier de prof et de force de l’ordre. Vanessa, 21 ans , elle, a « toujours voulu rentrer dans la police ». L’étudiante en droit ten-tera les concours de lieutenant et de gardien de la paix et envisage d’intégrer un Master 2 en droit criminel. D’ici là, entamer un service civique lui permettra de « prouver sa motivation ». W P. W.

SÉCURITÉ

Des services civiques à la police

Alain Winter et ses trois recrues, hier.

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SORTIES

Un salon du livre ancienLe 10e Salon européen du livre ancien et de la gravure se tient ce week-end au Koifhus de Colmar (Grand-Rue). Organisé par l’association Autour du Livre, il va rassembler une quarantaine d’exposants français, allemand, luxembourgeois et suisse. Il est ouvert demain de 10 h à 20 h et dimanche de 10 h à 18 h. Le prix d’entrée est de 2 €. www.alsatica.eu

DÉPLACEMENTS

A NeudorfDans le cadre d’un chantier, le trafic est par moments interrompu, y compris aux piétons et aux cyclistes, à hauteur des n° 14-20, route du Polygone et de l’angle de la rue de Nomény. Le stationnement est également partiellement interdit. La fin des mesures est prévue en janvier 2013.

EXPOSITION

Des œuvres au lycéeEncore quelques jours pour profiter d’une expo étonnante, installée au lycée Sainte-Clothilde, situé 19, rue de Verdun.

Composée d’œuvres du Fonds régional d’arts contemporain d’Alsace (FRAC), elle est agrémentée de toiles et travaux des élèves des classes de Prépa arts appliqués et des options d’arts plastiques. A découvrir jusqu’au 16 mars. Entrée libre du mercredi au vendredi de 14 h à 17 h.

DÉCOUVERTE

Un avion qui vole sans carburantDans le cadre de l’opération « Science à croquer », le Vaisseau organise demain, de 17 h à 18 h, une animation intitulée « Ça plane pour moi ». L’occasion de découvrir le sport du vol à voile et comprendre comment un engin sans moteur peut parcourir des centaines de kilomètres dans les airs sans une seule goutte d’essence. Entrée libre. Infos au 03 88 44 44 00.

INFO-SERVICES

VENDREDI 2 MARS 20124 GRAND STRASBOURG

20 Minutes Strasbourg2, rue du Saumon. 67000 StrasbourgTél. 03 88 23 96 36 - Fax. 03 88 23 96 30strasbourg@20minutes.frContact commercial : Laurence Kintz : 06 21 96 13 69 lkintz@20minutes.fr

17 °C3 °C

15 °C4 °C

météo

MATIN APRÈS-MIDI

Demain à Strasbourg

Le soleil n’y va pas par quatre cheminsLes nuages seront nombreux le long de la Manche avec parfois un peu de bruine. Ailleurs, les brouillards matinaux laisseront place à un beau temps printanier même si des nuages marins sont attendus près de la Méditerranée.

APRÈS-MIDI MATIN

Aujourd’hui à Strasbourg... et en France

VENDREDI 2 MARS 2012 5FRANCE

VINCENT VANTIGHEM

C ela ne doit pas être « une co-quille vide  » avaient mis en garde les associations en dé-

cembre 2011. Pourtant, selon nos infor-mations, le tout nouveau pôle judiciaire spécialisé dans l’instruction des faits de « génocides » et « crimes de guerre » ressemble pourtant bien à un bureau vide. Rue des Italiens (Paris 9e) – entre le pôle « santé publique » et celui chargé des « affaires économiques et finan-cières » –, les nouveaux locaux prévus pour les juges d’instruction sont inoc-cupés. Les ordinateurs sont même re-couverts d’un film plastique pour ne pas qu’ils prennent la poussière.

Le recrutement est en coursAnnoncé en grande pompe par Michèle Alliot-Marie et Bernard Kouchner en janvier 2010, ce pôle de magistrats a vocation à instruire les affaires les plus graves tels que « les crimes contre l’hu-manité » et les « génocides ». Censé être « opérationnel » depuis le 1er jan-vier, il a donc pris un peu de retard. « Il

est opérationnel, affirme le parquet de Paris. Deux juges d’instruction et un magistrat du parquet travaillent déjà sur les dossiers. » De fait, deux juges enquêtent depuis plusieurs années sur les crimes commis au Rwanda en 1994. Mais ils auraient dû enregistrer l’arrivée de renforts (lire encadré). « C’est vrai,

confesse le parquet. Le recrutement est encore en cours. »

Un juge d’instruction en moins« Nous avons fondé beaucoup d’espoir dans ce pôle, réagit Simon Foreman, avocat et porte-parole d’Amnesty inter-national. Mais le gouvernement nous a

expliqué que les moyens n’étaient pas illimités. On attend donc de voir… » Pré-sident de l’Association française des magistrats instructeurs, Marc Trévidic fonde, lui, peu d’espoir. « De toute façon, aucun poste n’est créé. Les magistrats sont seulement réaffectés…» Alors qu’ils devaient être quatre, les juges d’instruction ne seront même finale-ment plus que trois, selon les informa-tions que nous avons obtenues. Gref-fiers et assistants confondus, quinze personnes doivent, à terme, travailler dans ce pôle. « Le gouvernement l’a promis pour 2012. Cela peut très bien se faire au 31 décembre 2012… », grince une source judiciaire. W

JUSTICE Spécialisé dans l’instruction des crimes les plus graves, ce pôle judiciaire est encore « vide »

LE PÔLE « GÉNOCIDES » A PRIS DU RETARD

Seulement deux juges enquêtent sur les crimes commis au Rwanda en 1994.

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W RECRUTEMENTSpécialisés, les six assistants de justice sont en cours de recrutement. « On regarde du côté de la Cour pénale internationale et du Quai d’Orsay notamment », confie ainsi une source proche du dossier.

INSOLITE

Une grosse envie d’attaquer GoogleLe plaignant en a remis une couche lors de l’audience, estimant que sa réputation était en jeu. Un habitant d’un petit village du Maine-et-Loire a décidé d’attaquer Google. Il a pris cette déci-sion après avoir remarqué qu’une photo de lui en train d’uriner dans son jardin avait été mise en ligne sur l’application Google Street View. « C’est la première fois que nous allons jusqu’à un procès, nous a confié Christophe Bigot, l’avocat du géant américain. D’habitude, cela se règle à l’amiable. » Mais cette fois, le plaignant – un artisan quinquagénaire –

est allé jusque-là car il est devenu, de l’aveu de son avocat, « la risée du vil-lage ». Légèrement floutée, la photo montre un homme en train de se sou-lager dans la cour de sa maison, portail fermé. Depuis plusieurs années, Google photographie et met en ligne les rues du monde entier. « Il existe un moyen technique de flouter la photo. Il aurait pu le faire lui-même », poursuit Chris-tophe Bigot. Mais non, le plaignant ré-clame le retrait de la photo et 10 000 € de dommages et intérêts. Décision le 15 mars. W V. V.

JUSTICEJacques Chirac a porté plainte contre Robert BourgiL’ancien chef de l’Etat, Jacques Chirac, poursuit en diffamation l’avocat Robert Bourgi, qui a affirmé qu’il avait reçu des valises de billets de chefs d’Etat africains lorsqu’il était en fonction, a-t-on appris auprès du bureau de l’ancien Président.

FAITS DIVERSUn camion rempli d’explosifs volé dans l’IsèreUn camion rempli d’explosifs a été volé jeudi matin à Veurey-Voroise, près de Grenoble. Le véhicule a été retrouvé avec le chargement partiellement amputé. Une enquête a été ouverte.

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MARIE-GEORGE BUFFETHollande ne se gauchise pas« On ne peut pas tout résoudre par la fiscalité. On doit aussi se poser la question des salaires », a expliqué jeudi Marie-Georges Buffet sur France Info. Elle commentait des propositions de création d’une nouvelle tranche de François Hollande. « Il se gauchise ? Non, n’exagérons rien… », déclare l’ancienne secrétaire du PC qui voit dans ces nouvelles mesures « un effet Front de gauche… »

LETTRE OUVERTELes Restos du cœurécrivent aux candidatsLes responsables des Restos du cœur ont invité, mercredi, les candidats à la présidentielle à s’intéresser aux Français « vivant en dessous du seuil de pauvreté », dans une lettre ouverte. « Si vous êtes élus au mois de mai prochain, mènerez-vous une politique qui combatte réellement cet état de fait intolérable ? »

AGRICULTUREEva Joly tient salonCandidate d’Europe Ecologie-Les Verts, Eva Joly a effectué, jeudi, une visite au Salon de l’agriculture où l’attendaient des paysans parfois hostiles. Pour autant, la candidate s’est félicitée de l’accueil « chaleureux », estimant même que le message écologiste « commence à être entendu. »

ÉDUCATIONPeu de Français approuvent Nicolas Sarkozy70 % des Français sont favorables à « avoir davantage d’enseignants, quel que soit leur niveau de salaire » plutôt que d’« avoir des enseignants moins nombreux, mais mieux payés », ce qui correspond à la proposition de Nicolas Sarkozy, selon un sondage CSA pour Les Echos, diffusé jeudi.

Des réformes évaluées entre 148 et 625 millions d’eurosLa hausse des traitements des enseignants du secondaire et les autres réformes proposées par le chef de l’Etat dans l’éducation auront un coût compris entre 148 millions et 625 millions, a calculé hier l’Institut de l’entreprise.

échos de campagne

VENDREDI 2 MARS 20126 ÉLECTIONS 2012

RECUEILLI PAR ALEXANDRE SULZER

A lors que son livre Seul le devoir nous rendra libre (Cherche-Midi) sortait jeudi, Dominique de Ville-

pin a reçu 20 Minutes dans son QG de campagne.

A près de cinquante jours du premier tour, pensez-vous toujours pouvoir être élu président de la République ?Je n’ai jamais rien affirmé de la sorte. J’ai toujours dit la même chose : je suis un candidat par devoir. Dans la vie, il y a des combats qui doivent être menés. Quand nous nous sommes engagés avec Jacques Chirac contre l’adminis-tration Bush sur le dossier irakien, nous savions qu’il y avait fort peu de chances que les Etats-Unis renoncent à inter-venir militairement. Mais nous avions estimé que le combat devait être mené. Nous avons obtenu que l’ONU ne soit pas détournée de sa mission, que le conflit qui risquait de se produire entre monde arabe et Occident ne se dété-riore. Ça, c’est l’esprit de responsabi-lité. Et bien, ma démarche aujourd’hui dans la campagne est la même.

En cas de second tour entre Hollande et Sarkozy, pour qui vous prononcerez-vous ?Vous évoquez le second tour, ce qui montre bien que vous avez parfaite-ment compris, comme beaucoup de Français, qu’il n’y aura pas de premier tour. Il est en train d’être confisqué par le PS et l’UMP. Moi, je refuse la Répu-blique des partis. Ce n’est pas à eux de dire qui sera candidat et qui ne le sera pas. C’est d’emblée décidé à la place des Français qui n’auront pas l’occa-sion de comparer les candidats. On me dit : « Regardez dans quelle situation vous êtes dans les sondages ! » Mais enfin, soyons sérieux. Quel est le temps de parole qui m’a été donné ? Je veux que les Français puissent me voir dé-battre avec François Hollande, Nicolas Sarkozy… Les Français vont voter les yeux fermés, à partir d’idéologies bien

ancrées, bien abstraites, de promesses jamais tenues. On est entrain de voler l’élection présidentielle aux Français.Aurez-vous les 500 parrainagespour être au premier tour ?Je me bats pour cela. Nous progres-sons. J’ai confiance dans le fait que j’aurai ces parrainages. Mais je ne vous cache pas que c’est un combat difficile et qui me prend beaucoup de temps. Il faut rappeler aux maires et aux élus que les parrainages, ce n’est pas un privilège qui leur est donné. C’est un devoir républicain qu’ils doivent rem-plir. Il faut d’ailleurs le rendre obliga-toire. Qu’ils choisissent qui ils veulent, mais qu’ils le choisissent !Vous préconisez le recours au référendum. Comme Nicolas Sarkozy…C’est au cœur de mon projet. Encore

faut-il l’utiliser à bon escient. Je re-grette que le référendum n’ait pas été utilisé au cours des cinq dernières an-nées. Je pense que le bon référendum est soit institutionnel soit sur de grands enjeux nationaux et internationaux. Je suis plus circonspect sur l’emploi du référendum sur des sujets polémiques. Il ne faut pas que ce soit une arme pour diviser les Français.Que préconisez-vous pour la Syrie ?Je soutiens l’instauration de couloirs humanitaires, en prenant le risque de déployer des forces de paix sur place pour le rendre possible.Cela suppose le recours à la force…Nous emploierons les moyens qui sont nécessaires. Une force de paix, par définition, est susceptible d’employer la force.En Mayenne mardi, vous étiez enjoué. Le poids de la campagne est moins lourd sur vos épaules ?Si j’ai une marque de fabrique, c’est d’aimer la vie. Et ça, ce n’est pas né-gociable. W

Villepin estime qu’ « on est en train de voler la présidentielle aux Français ».

DOMINIQUE DE VILLEPIN L’ancien Premier ministre se livre

« UN PREMIER TOUR CONFISQUÉ »

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TES« J’ai confiance dans

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« Je soutiens l’instauration de couloirs humanitaires en Syrie, en prenant le risque de déployer des forces de paix sur place »

VENDREDI 2 MARS 2012 7MONDE

TURQUIEUne bombe fait dix blessésUne bombe télécommandée a explosé au passage d’un véhicule de police jeudi à Istanbul, blessant dix policiers, a annoncé la police turque. La bombe était placée sur une moto à proximité du siège du parti islamiste AKP, au pouvoir.

IRLANDEIan Bailey pas extradéLa Cour suprême irlandaise a refusé jeudi la remise à la France de Ian Bailey, suspecté du meurtre de la Française Sophie Toscan du Plantier, épouse du producteur de cinéma. Commis en 1996, le crime a suscité des tensions judiciaires entre Dublin et Paris.

IRANLes Israéliens sont prudentsD’après un sondage, moins d’un Israélien sur cinq est pour une attaque de son pays seul contre l’Iran. 42 % estiment l’aide des Etats-Unis indispensable.

secondes20« Fatigués et sales. » Les 636 passa-gers et 413 membres d’équipage du Costa Allegra ont débarqué, jeudi matin, au port de Victoria (Seychelles) après avoir passé trois jours à la dérive sans électricité au milieu de l’océan Indien. Victime d’un incendie, le paquebot avait dû être remorqué. Sur le quai, une file d’ambulances et de petits bus les atten-daient. Mais, selon le capitaine du na-vire, seules deux personnes ont été

victimes de chute à l’intérieur du navire en raison de l’obscurité. Un peu plus de la moitié des passagers ont accepté de poursuivre leurs vacances aux Sey-chelles aux frais de la société Costa. Les autres s’apprêtaient à prendre l’avion pour rentrer chez eux. « Je ne me sens plus d’humeur à poursuivre mes va-cances. Je veux rentrer à la maison aussi vite que possible », a ainsi lâché l’un des passagers. W

SEYCHELLES

La fin de la galère « Costa Allegra »

Le navire est arrivé jeudi matin au port de Victoria, aux Seychelles.

G. B

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ACACIO PEREIRA(AVEC REUTERS)

V ladimir Poutine est pour ainsi dire assuré de faire son retour au

Kremlin à la faveur de la prési-dentielle de dimanche. Mais depuis l’an 2000 où il avait été élu pour la première fois à la tête du pays, la Russie a changé et un mouvement de contesta-tion contre la corruption et les manipulations électorales a vu le jour. Il y a quelques mois en-core, il semblait sur une voie royale. A la faveur d’une ré-forme du mandat présidentiel, il a la possibilité de conserver les rênes du pays jusqu’en 2024. Tout a déraillé pour Poutine de-puis septembre 2011, d’abord lorsqu’il a annoncé un échange Premier ministre-présidence avec Dmitri Medvedev, un

« pacte » perçu par beaucoup de Russes comme un tour de passe-passe électoraliste. Puis les élections législatives du 4 décembre ont été dénoncées comme frauduleuses par une grande partie de l’opposition, créant un mouvement de contestation sans précédent depuis des années, avec des dizaines de milliers de manifes-tants défilant en plein hiver.

DéfianceUn diplomate occidental en poste en Russie résume en deux phrases le sentiment gé-néral qui l’emporte dans les ambassades. « Il y a six mois, les diplomates s’interrogeaient sur ce que ferait Poutine lors de ces douze prochaines années. Maintenant, on se demande tous s’il va aller au terme de son mandat de six ans », déclare-

t-il sous couvert d’anonymat. Surtout, depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir en 1999, la Russie a changé. Une classe moyenne est apparue dans les villes, s’enrichissant lors de la croissance effrénée des années 2000, et réclame l’établisse-ment d’un pays moderne, dé-

barrassé de la corruption, avec une justice indépendante.En dépit de ces défiances, Pou-tine devrait éviter la tenue d’un embarrassant second tour, qui aura lieu en mars s’il n’arrive pas à dépasser les 50 % des voix dimanche. Ce qui ne devrait pas être le cas, les dernières études

d’opinion montrant qu’il dis-tance largement le communiste Guennadi Ziouganov, le natio-naliste Vladimir Jirinovski, le milliardaire de la finance Mikhaïl Prokhorov, et l’ancien président de la Chambre haute du Parlement russe, Sergueï Mironov. W

RUSSIE La présidentielle doit avoir lieu dimanche. Le Premier ministre est largement favori

POUTINE DÈS LE PREMIER TOUR ?

Un meeting de Vladimir Poutine, le 29 février, à Moscou, la capitale russe.

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La fin du calvaire. La journaliste française Edith Bouvier, blessée le 22 février lors des bombardements de la ville de Homs (Syrie), est ar-rivée saine et sauve au Liban, ont rapporté jeudi soir différentes sources. Une nouvelle confirmée un peu plus tard par Nicolas Sarkozy en marge du Conseil euro-péen de Bruxelles. L’envoyée spé-ciale du Figaro et de RFI en Syrie avait été blessée à la jambe lors du bombardement d’une villa du quar-tier de Bab Amro servant de centre de presse. Elle devait être rapatriée dans la nuit, si son état de santé le permettait. Le photographe fran-çais William Daniels, qui était avec elle à Homs, est également en ter-ritoire libanais. W AVEC REUTERS

DERNIÈRE MINUTE

Edith Bouvier saine et sauve

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VENDREDI 2 MARS 20128 SPÉCIAL SYRIE

REPORTAGE « 20 Minutes » est allé à la rencontre des réfugiés, contraints de fuir en Jordanie

LES SYRIENS AUX PORTES DE L’ENFER

De l’autre côté de la frontière, ils attendent la chute de leur président, Bachar al-Assad,

pour rentrer chez eux. Environ 80 000 Syriens se sont réfugiés en Jordanie depuis onze mois. Certains sont arrivés légalement et ont donc le droit de circuler librement. La plupart sont hébergés chez des amis ou de la famille dans les grandes villes du royaume. Les autres, souvent des jeunes hommes recherchés par

l’armée loyaliste, ont refusé de passer par le poste frontière, de peur d’être repérés. « Bachar pense que les Syriens préparent des opérations depuis l’étranger. Du coup, quand un homme veut sortir, l’armée tente de l’enrôler. S’il refuse, les soldats le tuent », raconte l’un d’entre eux. 20 Minutes s’est rendu dans un camp sous contrôle de l’armée jordanienne qui accueille ces réfugiés en situation irrégulière. W

Dans le camp de réfugiés à Ramtha (au c.), ravitaillé par l’ONU (à dr.), une famille de sept personnes a été installée dans une petite chambre (à g.) .

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L e temps s’est arrêté dans le camp de réfugiés de Ramtha, au nord de la Jordanie. Ces 400 Syriens en-

trés illégalement dans le royaume ha-chémite peuvent apercevoir à l’horizon la ligne de crête qui les sépare de leur pays. La plupart sont originaires de Deraa, à 3 km de la frontière. C’est d’ici qu’est parti le mouvement de contes-tation, le 18 mars 2011, avant de s’étendre dans le nord. Depuis mercredi, les blin-dés de l’armée loyaliste sont entrés dans la ville syrienne et quadrillent les quar-tiers, laissant présager un assaut final contre les forces rebelles, composées principalement dans cette région d’an-ciens militaires, tous déserteurs.Protégés par l’armée jordanienne et pris en charge par le haut-commissa-riat des Nations unies pour les réfugiés,

les Syriens de Ramtha endurent des journées interminables. « A part rece-voir des informations sur la situation à Deraa, on n’a rien à faire ici », déplore une femme qui a passé la frontière il y a dix jours avec ses quatre enfants, son beau-père et son mari.

L’afflux de réfugiés est maîtriséLes enfants ne vont plus à l’école depuis un an. « Leur niveau scolaire est catas-trophique par rapport aux enfants jor-daniens du même âge. Ils font des cau-chemars et ont un équilibre psychologique fragile, ce qui n’arrange pas la situa-tion », atteste Bellal, un animateur de la fondation Noor al-Hussein qui prodi-gue des conseils aux parents pour ap-prendre à leurs enfants à lire et écrire. A l’entrée du camp, des conteneurs

bleus de marchandises ont été trans-formés en salle de prière. Le site manque de place pour accueillir tout le monde. Les autorités jordaniennes ont donc confié environ un millier de réfu-giés aux associations locales qui leur trouvent des familles d’accueil dans

Ramtha. « Ils ont besoin d’argent. Cer-tains sont là depuis bientôt un an. Vu la situation actuelle, ils ne sont pas prêts de rentrer chez eux. Alors, on demande aux habitants de leur trouver du bou-

lot », explique Ali Al-Bacheer, coordi-nateur au centre islamique de la ville.Pour l’heure, l’afflux des réfugiés dans la ville semble être maîtrisé. « Il n’y a aucune famille à la rue », assure le gou-verneur du district. Bon nombre d’exilés ne restent pas à Ramtha. Une grande partie d’entre eux préfère s’éloigner de la frontière car, assurent-ils, « le régime de Damas a des oreilles partout ». Ils craignent que les renseignements de Bachar al-Assad ne remontent jusqu’à eux et s’en pren-nent à leurs proches. « La semaine dernière, nous avons arrêté dans le camp un espion qui s’était fait passer pour un réfugié et qui transmettait des informations sur leurs familles à l’ar-mée syrienne », croit savoir un officier de la police jordanienne. W

« La semaine dernière, on a arrêté un espion qui se faisait passer pour un réfugié. »

DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX À LA FRONTIÈRE SYRIENNETEXTES : WILLIAM MOLINIÉ / PHOTOS : ALEXANDRE GELEBART

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VENDREDI 2 MARS 2012 9SPÉCIAL SYRIE

« Des brigands profitent de la situation pour piller »

MOHAMMED*, 33 ANSOriginaire de Deraa.

Son bras en bandoulière dans une écharpe, Mohammed* a traversé di-manche dernier la frontière. Il raconte s’être fait tirer dessus la veille alors qu’il était parti acheter du pain. « Je ne sais pas qui m’a visé. Je n’ai rien vu

arriver », explique-t-il. Cinq balles se sont logées dans son bras gauche. « Un voisin a appelé un docteur. Il m’en a enlevé trois, mais j’en ai tou-jours deux dedans », poursuit-il. Il a réussi à passer la frontière grâce à un ami, militaire jordanien, qui l’a aidé. « Je pense que ce sont des soldats de l’Etat qui m’ont tiré dessus car je n’étais pas loin des chars qui entou-rent la ville », avance ce conducteur de tracteur, précisant qu’il n’est pas un « anti-Bachar ». Selon lui, le dan-ger dans les rues de Deraa ne vient

pas uniquement des militaires du ré-gime. « Il y a aussi des brigands qui profitent de la situation pour piller des commerces et voler les gens. Ensuite ils remettent leurs méfaits sur le dos de l’armée de Bachar al-Assad », té-moigne-t-il. Désormais, ce père de quatre enfants tente de trouver un moyen pour ramener sa famille en Jordanie. « J’appelle tous les jours pour connaître la situation », assure-t-il. « J’attends qu’on me soigne et j’irais les chercher moi-même ». W

* A sa demande, son prénom a été modifié. A. G

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« Au fil des jours, la répression est devenue une situation normale »

KHALED AL-AFNAN, 49 ANSOriginaire de Homs.

Le portrait de son frère est accroché au mur de la pièce principale. Khaled explique qu’il est mort au combat. Après ses funérailles, il aurait été ar-rêté par les militaires de l’armée, venus le chercher pensant qu’il parti-

cipait à la rébellion. « J’ai été envoyé en prison. La première semaine, je l’ai passée dans une cellule de 3 mètres carrés. On était 13. La température montait parfois à 40°C », se raconte-t-il. Relâché trois semaines après, il a passé la frontière jordanienne, en septembre dernier, avec ses six en-fants et ses quatre neveux et nièces dont il s’occupe depuis la mort de son frère. « Ce qui me fait le plus de mal, c’est voir les enfants qui ne vont plus à l’école », souffle-t-il. Sa fille, Arkan,

13 ans, raconte que son école à Homs a été transformée en prison. « J’es-père que ça va redevenir calme. J’ai hâte de retrouver ma maison », lâche-t-elle. « Au début de la répression, on était vraiment très effrayé. Mais au fil des jours, c’est devenu une situation normale. On s’y est habitué », pour-suit Khaled. Ce dernier ne regrette absolument pas l’engagement de son frère. « Ce que le gouvernement a fait contre nous, nous a rendus plus fort. Même si on doit le payer de notre sang », conclut-il. W A.

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« Entre l’armée et les rebelles, le rapport de force est déséquilibré »

ZAHER AL-HAIRI, 31 ANSOriginaire de Deraa

Dans le centre de rééducation de Mé-decins sans frontières à Amman, la capitale jordanienne, les blessés sy-riens brandissent leurs blessures comme des trophées de guerre. Les yeux rivés sur les chaînes arabes d’in-

formation en continu, Zaher (à droite sur la photo) est très hostile au ré-gime de Damas. « J’attends avec im-patience la guerre civile. Ce n’est que comme ça qu’on arrivera à chasser les Alaouites (communauté de Bachar al-Assad) qui contrôlent tout alors qu’ils ne sont qu’une minorité », s’in-digne ce père de 31 ans. Au fil de la discussion, Zaher finit par admettre que même si le président syrien est destitué, il ne sait pas qui reprendra le pouvoir. « L’opposition est très désor-ganisée. Il n’y a aucun leader natu-

rel », estime-t-il. « Il faut faire un vrai vote libre pour désigner un nouveau président. Nous voulons la démocra-tie », poursuit-il. Il refuse l’idée d’une intervention militaire étrangère. En revanche, il demande à ce que la communauté internationale lui four-nisse des armes. « Le problème, c’est qu’entre l’armée de l’Etat et les re-belles, le rapport de force est désé-quilibré. Il faudrait que tous les Sy-riens exilés prennent les armes et reviennent aider ceux qui se battent en ce moment à Homs. » W A.

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Autant le dire d’emblée, les parcours de vie que les réfu-giés syriens racontent sont

impossibles à vérifier. D’autant que certains exigent l’anonymat, surtout pour protéger leurs familles. Mais à la croisée des discussions, la peur, voire la terreur, apparaissent comme un élément incontournable de cette répression. A titre d’exemple, les

réfugiés de Deraa, ville originelle de la contestation, racontent qu’un colonel de l’armée a fait enfermer 17 enfants pendant des semaines. Objet de son courroux ? Les chants de la révolution libyenne repris en cœur par les bambins dans la cour de récréation. Les enfants les auraient entendus à la télévision. Ils pensaient que c’étaient des comptines. W

PORTRAITS Trois Syriens, partis de Homs ou de Deraa, racontent leur parcours

TÉMOINS DE LA RÉPRESSION DU RÉGIME DE DAMAS

A Mafraq, des réfugiés attendent l’aide financière du centre islamique.

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AUTOMOBILELes immatriculations chutentLa dégringolade se poursuit sur le marché automobile français. Les immatriculations de voitures neuves ont à nouveau chuté en février, de 20,2 % en données brutes à 163 063 unités, par rapport à janvier 2011, selon le bilan publié, jeudi, par le comité des constructeurs français d’auto.

TÉLÉPHONIESFR a lâché des clients à FreeAprès Orange et Bouygues, l’opérateur SFR a assuré, jeudi, avoir perdu 200 000 clients depuis l’arrivée de Free Mobile sur le marché. Soit 1 % de sa clientèle. En tout, 530 000 clients auraient quitté leur opérateur pour Free.

ÉTATS-UNISL’économie d’abordPour 92 % des Américains, l’économie est le sujet le plus important dans leur choix de vote à la prochaine présidentielle.

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RECUEILLI PAR CLAIRE PLANCHARD

L e taux de chômage en France mé-tropolitaine a augmenté de 0,1 point au 4e trimestre 2011 par

rapport au trimestre précédent à 9,4 % de la population active (9,8 % départe-ments d’Outre-mer compris), a an-noncé jeudi l’Insee. C’est le 3e trimestre de hausse consécutif. Décryptage avec Eric Heyer, directeur adjoint du dépar-tement Analyse et Prévision de l’Obser-vatoire français des conjonctures éco-nomiques (OFCE).

Le taux de chômage s’approche-t-il de son record de 2009 ?On n’a pas encore atteint des records, mais on voit bien que la dynamique n’est pas bonne. Et on est dans une phase où on va avoir du mal à inverser la ten-dance. Le pire n’est pas derrière nous, mais devant nous. Le nombre de chô-meurs augmente et le nombre de chô-meurs de longue durée va également

grimper. Et c’est ça qui va être le prin-cipal problème.Comment expliquer cette aggravation après une légère embellie ?On est dans la même crise qu’en 2009.

La différence, c’est qu’à la fin 2009 et au début 2010 on avait eu un peu de croissance. Mais elle était en partie ar-tificielle : elle était subventionnée par des plans de relance. Or, les gouverne-ments ont brutalement changé de cap avec des plans d’austérité drastiques, trop rapides et trop durs. Si bien qu’au-jourd’hui tout menace de s’effondrer.La France résiste-t-elle mieux que d’autres pays comme l’assure le ministre du Travail Xavier Bertrand ?En termes de variation du taux de chô-mage Xavier Bertrand a raison  : des pays comme l’Espagne, la Grande-Bre-tagne ou les Etats-Unis ont des hausses de taux de chômage plus fortes. Dans ces pays la crise est plus marquée avec une perte de richesse plus importante et donc, plus de destruction d’emplois. Mais la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis partaient de niveaux plus bas, donc ils affichent des taux de chômage infé-rieurs à la France. W

ÉRIC HEYER L’expert de l’OFCE revient sur la hausse du taux de chômage

« ON VA AVOIR DU MALÀ INVERSER LA TENDANCE »

Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques.

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La plupart des syndicats d’ArcelorMit-tal à Florange (Moselle) attendent l’is-sue de la réunion du comité central d’entreprise de ce vendredi avant de se prononcer sur les annonces de Nicolas Sarkozy. Invité jeudi matin sur France Inter, le président-candidat a annoncé que le groupe sidérurgique allait inves-tir « maintenant » une enveloppe de 17 millions d’euros pour redémarrer le

deuxième haut-fourneau du site me-nacé, sans « aucune condition ». Il a aussi avancé que de nouvelles installa-tions et produits allaient y être dévelop-pés. Mais le leader mondial de la sidé-rurgie a ensuite précisé que ce redémarrage au second semestre de 2012 n’aurait lieu qu’en cas de reprise économique et d’augmentation de la demande d’acier. W LUCIE ROMANO

ARCELORMITTAL

Dix-sept millions pour Florange

A Florange, les syndicats restent prudents après les annonces de Sarkozy.

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VENDREDI 2 MARS 2012 11ÉCONOMIEavec .frle site expert de l’éco

FRANCOPHILIE

HABILLÉ POUR LA FRANCEANNE DEMOULIN

La mode en France est au « made in France ». 72 % de nos compa-triotes seraient prêts à payer plus

cher un produit de fabrication hexago-nale, mais pour une large majorité, seu-lement de 5 à 10 % plus cher, indique un sondage Ifop-Cèdre paru fin 2011. Selon 20 Minutes [voir édition du 13 février 2012], François Bayrou achète ses tee-shirts de campagne Armor-Lux au même prix que ceux de Marine Le Pen, made in Bangladesh. Alors, peut-on vraiment s’habiller tricolore sans se ruiner ?

Zara, le modèle européen« La marque France est un argument marketing très fort. L’origine n’a jamais eu tant de valeur et la valeur n’a jamais eu tant d’origines. Il n’y a pas de grandes marques apatrides », souligne Denis Gancel, président de W&Cie et auteur de Ecce logo, les marques anges et démons du XXIe siècle. « Les hommes politiques ont récupéré un phénomène que nous observons depuis quelques années. Nos clients veulent acheter français », ac-quiesce Gilles Attaf, président de Smug-gler. Cette société au nom so british - hérité de l’engouement anglosaxon des années 1970 - cache un costumier haut de gamme, labélisé « Origine France Garantie ». « Un vrai outil », selon lui. Difficile pour le consommateur de se repérer. Même les spécialistes d’UFC-Que choisir y perdent leur gaulois : « En l’absence de texte clair, l’usage permet d’estampiller “Made in France” toute marchandise dont au moins 45 % de la valeur ajoutée est produite en France. » Le 100 % made in France n’existe qua-siment plus. « On se dirige vers un “ori-ginomètre” », estime Denis Gancel, qui

indiquerait la part de production d’un pays dans le produit. La délocalisation n’est pourtant pas une fatalité. Exemple en Europe : « Quand Amancio Ortega a créé Zara en 1975, il a choisi de produire en grande partie en Espagne. Et Zara, c’est au-jourd’hui près de 3 000 bou-tiques dans le monde », rap-pelle Denis Gancel. « Dans le vête-ment, le “made in France” ne re-présente plus que 8 % à 10 % des ventes », selon Franck Delpal, de l’Institut français de la mode, cité par Le Nouvel Ob-servateur. Pourtant, Bleu de Pa-name et ses jeans frenchy (120 € env.), Archiduchesse et ses chaussettes pas archichères (6 €), Les Jardins Parisiens et ses séries limitées (32 € le tee-shirt), Tribudunord et « ses codes […] loin de ceux pratiqués en grande distribution » (Robes et tops de 100 à 200 €) font le pari de la « relocalisation ».

Le Web, territoire gauloisOù dénicher ces enseignes ? Les e-shops et autres an-nuaires promouvant la fabri-cation française fleurissent sur la Toile. Parmi eux, Ni-colas Cohen, cofondateur d’A Little Market : « Nous avons rencontré plein de créateurs, souvent isolés et dans l’inca-pacité de commercialiser leurs produits. Le meilleur outil pour les aider, c’était le Net. Nous sommes tout sim-

plement une place de marché. Le made in France, c’est notre ADN. » Autre irré-ductible, Kevin Straszburger, de la start-up Ben & Fakto. Pour ce féru de mode, « un

vêtement se doit avant tout d’être

beau et bien coupé, mais

nous choisissons des sociétés

qui s’inscri-vent dans une dé-m a r c h e

é t h i q u e » .

Eco-logie, com-merce équitable ou fabrication lo-cale, les marques vendues sur ce site doivent répondre à l’un de ces cri-tères.

« Oui, on peut s’ha-biller français à des prix

raisonnables, affirme Gilles Attaf, en prati-

quant des marges correctes, en éli-

minant les intermé-diaires. »

S a v o i r -faire, qua-lité, service,

innovation,

fabrication 71 % française. La note ? 600 € environ pour un costume en pure laine, 150 € en plus sur-mesure. « In-ternet permet de réduire les coûts, le circuit de distribution est court et nos marges faibles, 5 % », résume Nicolas Cohen. Montant : une petite robe [voir photo à gauche] à 62 €. Mêmes recettes chez Ben & Facto : « Certains designers récupèrent des chutes de tissus haute-couture. Fabriquer en France permet de réduire certains coûts (transports, etc.) et d’assurer un suivi hyper-quali. Le “made in France” est plus cher que chez Tati, plaisante Kevin Straszburger, mais pas si onéreux, comptez sur notre site 60 € pour un pantalon homme, 80 € pour une chemise. » De quoi s’habiller presque français cet hiver ! W

De haut en bas : sac Sofissima, 19,20 € (www.alittlemarket.com), top motif vichy by mutation, 85 € et chemise laine écrue by mutation, 150 € (www.benfakto.com).

CULTURE. Alain Souchon donne un concert pour soutenir MicroWorld, plateforme de microcrédit solidaire. Les nominés des Victoires de la musique racontent leur plus belle réussite. HIGH-TECH. Les vedettes du salon annuel de la téléphonie mobile de Barcelone. MÉDIAS. Les petites matinales radio de la « France qui se lève tôt ». Et tout notre cahier week-end sur www.20minutes.fr.

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nous choisissons des sociétés

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Eco-logie, com-merce équitable ou fabrication lo-cale, les marques vendues sur ce site doivent répondre à l’un de ces cri-tères.

« Oui, on peut s’ha-biller français à des prix

raisonnables, affirme Gilles Attaf, en prati-

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14 CULTURE

SARAH GANDILLOT

I ls sont nominés aux Victoires de la musique, en direct samedi soir sur France 2. Nous leur avons demandé

de nous raconter leur « petite victoire personnelle » majeure et leur souvenir le plus marquant de cette cérémonie.

G Orelsan : Victoire perso : « Avoir réussi à faire mon premier disque. C’était la première fois de ma vie que j’allais au bout d’un projet. Je suis un procrastina-teur né. Ce fut laborieux! » Souvenir marquant : « Le groupe de rap Le 113 en 2000 ! Ils avaient gagné deux Victoires. Ils ont débarqué sur scène en Peugeot 504. J’avais 18 ans, je les adorais. Ils ont investi la scène avec un charisme fou. »

G Izia : Victoire perso : « De m’être mise au sport, il y a deux ans. Depuis, je cours 10 km par jour, sauf quand je suis en tournée. Sur des tapis ou le long du canal de l’Ourcq. Avant, le sport était un gros mot pour moi. » Souvenir marquant : « Ce n’est pas un bon souvenir. J’ai ac-compagné mon père [Jacques Higelin] quand il a été nominé mais il n’a rien reçu. Quarante ans de carrière tout de même ! »

G Aurélie de Brigitte : Victoire perso : « Nous être trouvées. Depuis notre ren-contre, nous ne nous sommes jamais senties aussi femmes, aussi libres, aussi fortes. Avant cela, nous étions un peu désespérées. » Souvenir marquant : « J’ai honte mais je n’ai jamais regardé la cérémonie… »

G Inna Modja : Victoire perso : « Ma cein-ture noire de taekwondo. J’ai commencé les arts martiaux à l’âge de 7 ans. Au-jourd’hui, j’ai arrêté. Je suis passée au yoga. » Souvenir marquant : « La victoire d’Alain Bashung en 2009. C’était boule-versant. Il a tellement imprégné nos vies. Là, sur la scène des Victoires, il nous a offert son dernier discours ! »

G « L » : Victoire perso : « D’avoir un jour réussi à jouer de la batterie. Très mal, certes, mais avec un plaisir infini. Depuis des années, je fantasmais sur cet instru-ment. Sans oser m’y frotter. Je croyais être un peu handicapée moteur. Un jour, je me suis assise devant celle de mon batteur, et ça m’est venu presque ins-tantanément. Un véritable miracle. De-puis je ne me prive plus ! » Souvenir marquant : « C’est très subjectif mais pour moi, c’est en 2007, quand le chan-teur Babx a été nominé. Je l’avais ac-compagné. Un grand moment pour notre petite famille de musiciens. »

G Thomas Dutronc : Victoire perso : « Avoir cru en la chanson “Sésame” pré-sente sur mon dernier album. Dans mon entourage, personne ne l’aimait. On a essayé de me décourager ! Finalement, c’est la plus belle je crois. » Souvenir marquant : « Avec Matthieu Chedid, il y a très longtemps. Nous avions accompa-gné ma mère. Après, on est allés boire un verre au Coste avec Les Rita Mit-souko ! Ce soir là, j’ai aussi rencontré Yarol Poupaud [frère de Melvil], un musi-cien incroyable. On a fini aux puces de Saint -Ouen, au petit matin… ». W

VICTOR, VICTORIA, VICTOIRES

PAROLES DE NOMINÉS

Orelsan est nommé trois fois.

Thomas Dutronc va-t-il récidiver ?

Brigitte, un duo aux voix suaves.

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Inna Modja a conquis le public.

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VENDREDI 2 MARS 201216 PAUSE

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HOROSCOPE Bélier du 21 mars au 20 avril

Vous savez qu’il est nécessaire de bien choisir son camp pour véhiculer ses idées. Le choix n’est pas simple.

Taureau du 21 avril au 21 mai Vous avez envie de rassembler du monde autour de vous, pour parler de projets ou improviser une fête.

Gémeaux du 22 mai au 21 juin Si vous avez des idées, vous trouvez aujourd’hui l’occasion de les diffuser. On vous écoute attentivement.

Cancer du 22 juin au 22 juillet Votre instinct vous guide et vous évite de cogiter trop longtemps. Vous agissez et réagissez au quart de tour.

Lion du 23 juillet au 23 août Prêtez une oreille attentive à votre entourage. Quelqu’un a besoin de vos conseils pour déterminer ses choix.

Vierge du 24 août au 23 septembre Votre esprit d’analyse vous permet de tirer le meilleur parti des situations. Cela se vérifie aujourd’hui.

Balance du 24 sept. au 23 octobre Vous cherchez à vous situer sans parvenir réellement à définir ce qui vous correspond vraiment. Pas simple.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.

Les paroles ne s’envolent pas vraiment aujourd’hui. Vos remarques peuvent être blessantes. Essayez de nuancer.

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc. Se concerter permet souvent d’avancer. Confrontez vos idées aux autres, vous y verrez beaucoup plus clair.

Capricorne du 22 déc. au 20 janvier Il y a des jours où rien ne roule comme on le veut. Justement, c’est aujourd’hui. Essayez de vous y préparer.

Verseau du 21 janvier au 18 février Une journée où vous n’avez pas le temps de vous ennuyer. Tout arrive en même temps et surtout au bon moment.

Poissons du 19 février au 20 mars Chacun donne de la voix, vous misez sur l’action. En privilégiant le terrain plutôt que les tours de table.

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MOTS FLÉCHÉS N°2046 Les pays

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FacileEn partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9

Solution du sudoku n° 1214 9 6 3 5 2 4 7 1 8 4 1 8 7 3 6 2 5 9 7 2 5 9 8 1 6 4 3 1 8 6 2 5 7 3 9 4 2 4 7 3 1 9 8 6 5 5 3 9 6 4 8 1 2 7 8 7 2 1 9 5 4 3 6 6 5 1 4 7 3 9 8 2 3 9 4 8 6 2 5 7 1

FRUIT À LA NOIXTROMPE LE GOAL

DIABLECAPITALE

DE LA COLOMBIE

HOMME SANS SCRU- PULES

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ÉTAT DE COTONOUAMANTE VACHE...

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ESSUYA SON

ASSIETTEROSBIF

TITRE EN ORPETITE TERRE

EX GUYANE NÉER-

LANDAISE

ANNONCE LA PA-

TRONNE

FAIBLE D’ESPRITPARFOIS PRONOM

ATTA- CHER LE SOULIER

TERRE DE NEW DELHI

CARAC- TÈRE

ÉTRAN- GER

A V A T I AA N G E M A I G R E S

N A T I O N A L I T EN E Z R U I N A S P

X J A R S S E P TS E C A I

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S N O B A M A N D EB A T E B R A N L E R

I P R A I R EB R A M E N I E

E L I S E N S

SOLUTION DE LA

GRILLE N° 2045

L’information est un droit

20 Minutes, 2 759 000 lecteurs, LNM 15+1er quotidien national (TNS Epiq 2010)50-52, bd Haussmann, CS 10300 75427 Paris Cedex 09Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Fax rédaction : 01 53 26 65 68E-mail : info@20minutes.frEdité par 20 Minutes France, SAS au capital de 5 694 848 €, RCS Paris 438 049 843Actionnaires : Schibsted ASA, Sofiouest,

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VENDREDI 2 MARS 201218 WEEK-END

Moins connue que la Sicile, moins courue que la Campanie napolitaine, la Calabre est le

joyau oublié du Mezzogiorno, le sud ita-lien. Oublié des touristes français (pour combien de temps encore ?) mais pas des dieux qui ont doté cette terre enso-leillée de paysages uniques. En cette toute fin d’hiver, Lamezia Terme, aéro-port situé au cœur de la région, est une destination rêvée pour fuir la grisaille.Aussi près de la mer Ionienne que de la Tyrrhénienne, cette ville nouvelle d’un point de vue administratif – elle a été créée en 1967 par la fusion de trois vieilles communes – regorge de trésors historiques. Allez visiter le superbe bas-tion de Malte et sa tour de guet en très bon état ou les restes du château nor-mand pour vous en rendre compte.

Panoramas d’exceptionSi la ville compte de nombreuses ruines, c’est avant tout à cause du tremblement de terre dévastateur de 1638. La région toute entière porte les marques de l’ac-tivité tellurique. Louez une voiture et partez en direction de Tropea au bord

de la mer Tyrrhénienne pour admirer l’une des plus belles côtes d’Europe. Les soixante-cinq kilomètres qui sépa-rent Lamezia Terme de ce magnifique petit port enchaînent les panoramas exceptionnels.Arrivé à Tropea, flânez gentiment dans les ruelles du centre historique. En été,

les Italiens s’y pressent. Profitez-en pour admirer la cathédrale nor-mande du XIIe siècle, qui a toujours sa façade d’origine. S’il vous reste un peu de temps, filez jusqu’à Capo Vaticano, à un quart d’heure de route, pour jouir une dernière fois d’une vue imprenable. W

ITINÉRAIRE Cette région méconnue d’Italie du sud se découvre par la côte

LAMEZIA, LA CALABRE EXQUISE

Capo Vaticano, l’un des panoramas qui justifie à lui seul le voyage.

SKYV

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e BONNES ADRESSES

DORMIRBräm HotelMême le soleil vient s’y coucher. Etablissement plutôt luxueux pour une ville qui n’en compte pas encore beaucoup, le Bräm reste abordable. On y vient aussi pour profiter de crépuscules spectaculaires.Via del Mare, Lamezia Terme.Bramhotel.it

Piccolo HotelMoins cher que le précédent, aussi bien situé. Les chambres et les espaces communs sont vieillots mais on ne vient pas en Calabre pour rester à l’hôtel.Via del Mare, Lamezia Terme.www.piccolohotel.itMANGERSamartLe restaurant propose quelques plats typiques (méditerranéens plus quecalabrais). Bonne adresse également pour les pizzas. www.samart.itVia rettifilo bagni, Lamezia Terme.

Da CecèAvec son service à l’ancienne et ses produits de la mer bien travaillés le Da Cecè s’en sort très honorablement. Meilleur que les attrape-touristes qui l’entourent.Largo Toraldo Grimaldi, Tropea.

VENDREDI 2 MARS 2012 19VOTRE SOIRÉE TÉLÉ

FRANCE 5FRANCE 4 W9 NRJ 12TMC DIRECT 8

Les 30 Histoires les plus specta-culaires Divertissement. Présenté par Carole Rousseau, Jac-ques Legros. Les deux animateurs propo-sent un florilège des histoi-res les plus spectaculaires.

Les Petits Meurtres d’Agatha Christie : La plume empoisonnée Réalisation: Eric Woreth (Fr., 2008). 1h30. Avec A. Duléry, C. Thouvenin. Lampion décide d’enquêter sur un corbeau.

Faut pas rêver Présenté par Tania Young. « Au Brésil ». Tania Young embarque sur un bateau typique pour descendre le Rio Negro, un des affluents de l’Amazone, jusqu’à Manaus et ses deux millions d’habitants.

Le Mytho, Just Go With It ·· Comédie de Dennis Dugan (USA, 2011). 1h56. Avec Adam Sandler, Jen-nifer Aniston, B. Decker. Un chirurgien séducteur est pris au piège de ses men-songes.

The September Issue ·· Documentaire de R.J. Cutler (USA, 2009). 1h28. La célèbre rédactrice en chef Anna Wintour autorise l’accès aux coulisses de « Vogue » pour son édition de septembre 2007.

NCIS « Frankenstein ». (USA, 2011). Avec Mark Harmon, Michael Weatherly, Cote de Pablo. Les agents du NCIS poursui-vent l’enquête sur le tueur en série. Ils découvrent le cadavre de Levin.

20.50 Magazine 20.35 Téléfilm 20.35 Magazine 20.55 Film 20.35 Film 20.50 Série

23.25 Confessions intimes Magazine.

01.25 Voisins : vont-ils se mettre d’accord ?

22.20 FlashpointSérie (2 épisodes).

23.40 Taratata Variétés. « Christophe ».

22.50 Soir 323.15 Du poison dans

l’eau du robinetDocumentaire.

22.45 L’Agence· Fantastique de George Nolfi (USA, 2011).

22.05 Le Jour d’avantDocumentaire.

23.55 Court-circuitMagazine.

21.40 NCISSérie (3 épisodes).

00.05 Nip / TuckSérie (2 épisodes).

20.35 Anne RoumanoffSpectacle. « Absolument Roumanoff ». Un « best of » pour découvrir l’évolution de la société française et d’en rire.22.10 Anne Roumanoff

20.35 On n’est pas que des cobayes !Magazine. Présenté par Agathe Lecaron, Vincent Chatelain, David Lowe. 21.30 Empreintes« William Christie ».

20.50 Enquête d’actionMagazine. Présenté par Marie-Ange Casalta. « Des travaux chez soi : du rêve à la galère ». « Chirurgie esthé-tique : nouveaux dangers ? » 23.20 Enquête d’action

20.35 Florence LarrieuTéléfilm de Pierre Boutron (Fr., 2001). « Les délices du palais ». Florence enquête sur un suicide et un double meurtre.22.25 Florence Larrieu

20.50 ValentineTéléfilm d’Eric Summer (Fr., 2003). Avec Corinne Tou-zet. Une femme suscite l’émoi de deux frères.22.40 Valentine et compagnie Téléfilm.

20.40 La Folie Cloclo : les secrets d’un génie de la musiqueDivertissement. Présenté par Caroline Ithurbide.22.30 Claude François, le roi du show Divertissement.

VENDREDI 2 MARS 201220 SPORT

ALEXANDRE PEDRO

P hilippe Saint-André avait prévenu lors de son intronisation à la

tête du XV de France : avant de séduire, il veut d’abord gagner. Pour l’instant, le sélectionneur respecte sa feuille de route à la lettre avec deux victoires contre l’Italie et l’Ecosse. Avant le test irlandais, dimanche au Stade de France, 20 Minutes a demandé à trois anciens inter-nationaux ce qu’ils pensaient des deux premières sorties de cette équipe.

G Olivier Magne : « On va faire le Grand Chelem. » « Ce que j’aime dans cette équipe, c’est que lorsque qu’elle est dans le

dur, elle a cette capacité à réa-gir et à ne jamais lâcher. Je sens qu’on va faire le Grand Chelem. On dit que la France n’a pas le ballon. Je veux bien, mais sur toutes les statistiques, on voit que l’équipe qui possède le ballon perd dans 90 % des cas. Le principal point noir, c’est un jeu au pied déficient. »

G Jean-Michel Gonzalez : « Ils jouent intelligemment. » « Je sens une ligne directrice se dégager. Le nouveau staff se sert des acquis de l’ère Lièvre-mont (conquête, défense, dis-cipline) et a surtout cherché à innover en attaque. Le XV de France joue intelligemment et se sert de tout l’espace sur le terrain en phase offensive.

Mais reconnaissons qu’on a eu deux matchs de bon niveau, pas de très bon niveau.»

G Christophe Dominici : « Un jeu qui reflète ce qu’on voit en Top 14. » « Au niveau de l’état d’esprit, l’équipe est remar-quable. Elle sait s’adapter à l’adversaire pour changer de

stratégie en cours de ren-contre. Le jeu des Bleus reflète ce qu’on voit en Top 14, c’est-à-dire un championnat où on ne multiplie pas les temps de jeu. Philippe Saint-André l’a bien compris. Il ne faut pas s’en-flammer non plus. L’Irlande va être le premier gros test. A la différence de l’Italie ou de

l’Ecosse, il s’agit d’une équipe qui sait alterner les grosses séquences de jeu, occuper le terrain au pied et porter le bal-lon avec ses avants. » W

RUGBY Trois ex-internationaux évoquent le XV de France qui affrontera l’Irlande dimanche

LES ANCIENS SE PENCHENT SUR LE CAS DES BLEUS

Contre l’Ecosse, Thierry Dusautoir et les Bleus n’ont pas brillé, mais ils ont gagné.

S. H

EPPE

LL /

AP /

SIPA

TENNISDel Potro a encore eu la peau de Tsonga Le joueur argentin, déjà tombeur du Français à l’Open 13 de Marseille, l’a encore éliminé hier en quart de finale du tournoi de Dubaï (7-6, 6-2).

BIATHLONSimon Fourcade plombe le relais françaisLe relais mixte français, un temps en tête des championnats du monde hier, a perdu tout espoir lors du passage de Simon Fourcade, qui a connu de gros problèmes avec sa carabine. Les Bleus ont terminé 11es, très loin des Norvégiens.

secondes20Le décompte des petits ponts a com-mencé à Dijon. Pas forcément en match, où l’insaisissable soliste Gaël Kakuta (20 ans) n’a pas forcément l’oc-casion de révéler l’étendue de sa palette technique. Mais à chaque entraînement, où le défi lancé aux défenseurs consiste à rester calme face aux tours de passe-passe du Dijonnais. « Je fais tout pour être avec lui à dans les petits matchs, raconte le défenseur Abdoulaye Bamba. Quand tu ne joues pas avec lui, c’est difficile. Sur les contacts, on a même peur de le blesser. »

Trois buts en sept matchs Avant d’affronter Montpellier samedi soir, cela ennuierait les habitués du stade Gaston Gérard, conquis par le joueur prêté par Chelsea. En sept matchs, il a marqué trois fois et offert une passe à Brice Jovial. Même s’il ne parle pas encore aux médias, Kakuta révèle peu à peu son vrai visage. « C’est un garçon très timide, simple et que j’apprécie beaucoup, souligne Tony White, le scout de Chelsea chargé de superviser tous ses matchs, et qui a un œil sur lui depuis les moins de 13 ans. Parviendra-t-il alors un jour à s’imposer

en Premier League ? Le scout y croit, mais souhaite protéger la nouvelle star. Patrice Carteron, l’entraîneur dijonnais, reste lui aussi mesuré. A son arrivée, « je lui ai dit que j’étais dégoûté de voir qu’il passait à travers sa carrière et qu’on allait travailler très dur. Je pense qu’il peut être l’énorme révélation de la deuxième partie du championnat. » Au moins à l’entraînement du DFCO, c’est déjà le cas. W ROMAIN SCOTTO

FOOTBALL

Kakuta, l’excellent moutard de Dijon

Le jeune Dijonnais Gaël Kakuta.

J. P

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OMAS

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ON S

PORT

Samedi : Lille-Auxerre, Dijon-Montpellier, Marseille-Toulouse, Nancy-Lyon, Saint-Etienne-Evian TG, Sochaux-Valenciennes, Bordeaux-NiceDimanche : PSG-Ajaccio, Caen-Brest, Lorient-Rennes CLASSEMENT

Pts Diff.

1 Montpellier 53 +232 PSG 52 +193 Lille 46 +164 Saint-Etienne 43 +75 Lyon 40 +96 Rennes 40 +47 Toulouse 40 +48 Marseille 39 +119 Bordeaux 36 +2

10 Valenciennes 30 -111 Brest 29 012 Evian TG 27 -413 Caen 27 -714 Lorient 27 -815 Dijon 26 -1416 Ajaccio 26 -1617 Nice 23 -618 Nancy 23 -1319 Auxerre 22 -820 Sochaux 20 -18

EN LIGUE 1

26e JOURNÉE

ON JOUE LE MATCH ce soir, de 20 h à 23 h

L’émission sur les pronostics sportifs animée par Christophe Pacaud et Lionel Rosso, avec Claude Droussent pour 20 Minutes.

Suivez France-Irlande en

live dimanche dès 16h

VENDREDI 2 MARS 201222 STRASBOURG SPORT

Quatre semaines que les Strasbour-geois n’avaient pas foulé une pelouse. Mardi, à la fin du premier entraînement de la semaine, David Ledy s’exclame : « Qu’est ce que ça fait du bien de jouer sur un terrain de foot ! » Car pour l’atta-quant du RCS et ses coéquipiers, le mois de février a été synthétique. Des entraî-nements sous la halle couverte, sur les terrains de la Ganzau et de l’AS Neudorf, des matchs amicaux et de CFA 2 à Jar-ville (0-0) sur des substituts de pelouse. La réception de Thaon, demain à 18 h, leur donne l’occasion de repasser au vert. Enfin, plutôt au jaune car le froid a brûlé l’herbe de la Meinau. Anthony Sichi s’inquiète « un peu de l’état du terrain ». Quel qu’il soit, le milieu se réjouit de re-jouer, lui, qui, blessé aux côtes, a été privé du récent déplacement en Lor-raine. Face aux Vosgiens, le Racing n’a aucune alternative, il doit s’imposer. Car ceux-ci sont antépénultièmes, ne comp-tent que deux succès, le dernier le 12 no-vembre, et n’ont pas inscrit le moindre but depuis quatre matchs. W F. H.

FOOTBALL

Le Racing se remet au vert face à Thaon

ESCRIMEAnstett à BudapestAprès Padoue et Plovdiv, Vincent Anstett visite Budapest. Aujourd’hui, en Hongrie, le sabreur du SUC dispute l’avant-dernier tournoi qualificatif pour les JO. Lors des deux derniers, Anstett a terminé 2e meilleur français derrière Apithy.

TENNISP2H s’illustre à CherbourgPierre-Hugues Herbert s’est imposé face à Edouard Roger-Vasselin (1-6, 6-4, 6-4), hier, au 2e tour du Challenger de Cherbourg.

BASKETLe BCS face au leaderLes Souffelois se rendent chez le leader de la N1 Charleville, demain. En cas de succès, le BCS détrônerait les Ardennais.

HANDBALLSélestat défie IstresSeptièmes de D1, les Sélestadiens se déplacent à Istres, 11e, ce soir.

secondes20

Les Strasbourgeois vont devoir relever un sacré défi s’ils veulent atteindre les quarts de finale de Ligue Magnus. De-main, dans le match 5 de sa série face à Amiens, ils doivent s’imposer au Coli-séum pour se qualifier. Performance jamais réalisée par le club strasbour-geois qui reste sur onze revers à en Pi-cardie. Né à Amiens, formé par les Go-

thiques, Elie Marcos détaille ce qu’il va falloir soigner pour espérer une inédite victoire : « On ne doit pas se laisser avoir par l’ambiance, l’arbitrage. Ce qui nous a sortis de notre match samedi dernier [revers 5-3 après avoir mené 3-1]. Il fau-dra être très solide mentalement. »Julien Burgert estime que les Strasbour-geois ont une revanche à prendre en

Picardie. « On s’est bien fait chambrer là-bas. Les supporters nous ont hués, lancé des pièces. C’est parti en sucette », se rappelle l’attaquant de l’Etoile Noire. C’est donc dans la tête que beaucoup de choses vont se jouer en Picardie. Les Strasbourgeois ont un léger avantage : ils viennent de gagner les deux derniers matchs (4-2, 3-2). W F. H.

HOCKEY

Les quarts de finale passent par une victoire inédite

RECUEILLI PARFLORÉAL HERNANDEZ

L e RC Strasbourg a été plaqué par l’hiver. Depuis six semaines, le club est au chômage technique.

Dimanche, les gars de Philippe Braem se rendent chez l’avant-dernier, Orléans, qu’ils devancent de deux points, pour un match pas loin d’être décisif pour assu-rer le maintien du club en Fédérale 1.

Philippe, quelle importance revêtle déplacement à Orléans ?Je crois qu’il est essentiel pour eux et important pour nous. Je m’explique. Or-léans est deux points derrière nous mais

a joué deux rencontres de plus. Ce match devient donc essentiel pour eux car s’ils perdent, ils seraient très mal. Si nous, on le perd, ce ne serait pas définitif.

Avec un succès à Orléans votre maintien serait acquis, non ?Là, on enchaîne trois matchs importants à Orléans, à Boulogne et contre Bobi-gny. Sur ce mois, on a notre avenir entre nos mains et pas mal de choses peuvent se décanter. Mais on a un effectif telle-ment restreint et une série de sept matchs d’affilée qu’il suffit qu’on ait quelques blessures, – comme c’est le cas depuis le début de saison –, pour que tout l’équilibre soit chamboulé.

Vous n’avez disputé aucunmatch depuis six semaines. L’équipe a-t-elle quelques repères ? Ou aucun ?Le grand point d’interrogation concerne notre capacité à tenir le rythme de com-pétition. On s’est entraîné dans des conditions difficiles et précaires. On a très rarement fait du rugby. On a com-pensé par de l’athlétisme, de la muscu-lation... mais ça ne remplace pas le rugby. Orléans a besoin de gagner, sort d’une bonne prestation face à Lille [le leader] contre qui ils ont pris le bonus défensif [12-18]. Ils sont donc en confiance. Tous les voyants sont au vert... mais pour Orléans. W

Après six semaines sans match, Philippe Braem s’interroge sur la capacité de son équipe à tenir le rythme.

PHILIPPE BRAEM A Orléans, dimanche, le RCS peut assurer son maintien

« UN MATCH ESSENTIEL POUR EUX ET IMPORTANT POUR NOUS »

G. V

AREL

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